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    Dieu, prends ma vie, je mets fin à mes jours…

    Dieu, prends ma vie, je mets fin à mes jours…

    Je suis né en 1956. J'ai grandi dans une famille sans grands problèmes et il serait faux de dire que j'ai vécu une enfance malheureuse. Dans le village où j'ai grandi, il y avait tant d'églises de toutes dénominations, qu'elles devaient certainement être plus nombreuses que les bistrots. Elles ne m'intéressaient pas, je préférais les bistrots. Passionné de bagnoles comme la plupart des garçons de mon âge, j'ai fait un apprentissage de mécanicien sur autos pendant quatre ans, pensant trouver ma voie…Durant mon apprentissage, un nouvel apprenti, Philippe, commença lui aussi ce métier. On s'entendait bien, même si chacun avait sa passion. Si lui, était passionné par les autos et la musique, (il est devenu chanteur…), de mon côté je préférais faire la fête, boire plus que raison, fumer de la drogue et à toucher à tout ce qui pouvait me procurer du plaisir, ces passions allaient me conduire vers la souffrance et le malheur. J'ai terminé mon apprentissage et mes illusions d'avoir entrepris le plus beau métier du monde se sont vite estompées et ont fait place à la dure réalité : « Quoique tu fasses il faut bosser pour gagner ta croute ». Alors j'ai quitté le monde de l'automobile et j'ai perdu de vue mon ami Philippe, que j'allais retrouver bien des années plus tard dans des circonstances aussi étonnantes qu'imprévues…

    En 1980, je me suis marié, en pensant que c'était pour la vie. Nous avons eu trois enfants, les plus beaux du monde. J'étais émerveillé de la naissance des mes trois enfants: ils devenaient ma raison de vivre. Mon caractère curieux, une soif de vivre quelque chose de grand et de fort m'ont conduit sur les chemins, de la drogue, du sexe, de l'alcool et des sciences occultes ….. J'ai lu des tas de livres là-dessus. Je suis allé voir des gourous, des sectes. J'ai fait des expériences qui m'ont terrifié et j'ai acquis un certain pouvoir que je ne savais pas venir tout droit de l'enfer. Tout cela me passionnait et me faisait peur à la fois. Je savais que ces choses n'étaient pas bonnes mais je les faisais quand même. Je ne faisais pas le bien que je voulais faire et je faisais le mal que je ne voulais pas faire…C'était terrible…Tout ça n'arrangeait rien à notre couple qui battait déjà de l'aile…. j'en souffrais terriblement, mais je ne savais que faire… j'étais désespéré… Un jour, en 1991, la mère de mes enfants m'a annoncé qu'elle me quittait. Tout était fini. Une tristesse indéfinissable s'emparait de mon cœur, mais elle fut bien vite remplacée par une consolation : je pourrais enfin vivre librement, faire la fête comme je l'entendais, fumer tous les pétards que je voulais et boire à ma guise : Maigre consolation qui allait m'entraîner rapidement dans les profondeurs des ténèbres et de la détresse. Seul dans mon appartement, je pleurais toutes les larmes de mon corps sur cette vie gâchée et perdue qu'était la mienne. Seule la présence de mes enfants me donnait la force de continuer à vivre et à continuer. Mais à continuer quoi ???



    Un après-midi d'août 1992, alors que je chargeais ma voiture pour partir en vacances avec mes enfants, une voiture s'arrête près de moi et qui vois-je, mon ami, Philippe, l'autre apprenti. Après toutes ces années, le voilà qui réapparaissait dans ma vie. Quand je lui ai dit que j'étais sur le point de divorcer, il m'a regardé droit dans les yeux et m'a dit : « Jésus peut changer ta vie ! » Mes amis, quelle audace, quelle folie, me dire ça en pleine rue, à moi, l'incroyant, l'infidèle, le rebelle. Non mais ça va pas la tête ? Il a eu de la chance que j'avais les mains occupées…. Non mais des fois…! Il m'a encore dit qu'avec Jésus, on pouvait tout recommencer…Moi, recommencer ? Ça va pas ??? Je vis une galère et lui me parle de recommencer…. ? Non merci j'en avais déjà bien assez comme ça ! Puis rentré de vacances, je suis allé chez lui car il m'avait invité pour partager son repas. Bien sûr, je m'attendais à entendre parler de Jésus au moins durant une heure, mais j'en ai entendu parler durant DEUX heures….Deux heures durant lesquelles Philippe m'expliquait qui était Jésus, ce qu'il faisait. Il me témoignait de choses vécues avec Lui. Quand je suis reparti, j'étais quand même perplexe : et si c'était vrai tout ça ? Philippe avait suscité en moi le désir de prier et de connaître Jésus. Je commençais à prier, à méditer, je fumais et buvais un peu moins : Dieu m'aidait quand même un peu dans ma galère. Mon esprit était occupé par autre chose que par mes crises de lamentations sur moi-même. Mais, le mercredi soir 14 octobre 1992, tout est revenu comme avant : la drogue, l'alcool, les désirs sexuels, le désespoir. Je n'en pouvais plus, j'étais à bout de souffle.



    C'est alors que je décidai d'en finir avec la vie. Même mes enfants ne me retenaient plus. Plus rien ne me retenait. Le trou dans lequel j'étais tombé était trop profond. Il n'existait pas de corde assez longue pour venir me chercher et il n'existait pas de lumière assez forte pour chasser les ténèbres qui m'entouraient…C'était la fin. Je quitterai ce monde sans aucun regret. J'avais tout essayé, même Dieu. Alors, la peur au ventre, les yeux pleins de larmes comme jamais, je suis tombé à terre sur mes genoux, j'ai levé le poing vers le ciel et j'ai adressé cette prière à Dieu : « Dieu, si tu existes, si tu es aussi puissant que le dit mon copain Philippe, alors je te pose un défi. De ma vie je n'en veux plus, alors prends-la ou je mets fin à mes jours. Je te donne jusqu'à samedi midi. Amen. » Puis j'ai attendu. Il ne s'est rien passé. J'avais perdu mon défi. J'avais osé défier Dieu et il ne m'avait pas répondu. Tout était dit. Samedi à midi, je mettrai fin à mes jours. Mais, le lendemain, Philippe me téléphonait et m'invitait à l'accompagner dans son église à l'occasion d'une soirée d'évangélisation donnée par un prédicateur de passage. C'est bien la première fois que j'allais mettre les pieds dans une église évangélique, sans aucun soupçon de ce qui m'attendait ….

    C'était la première fois que j'entendais prêcher l'Évangile. Le gars parlait de l'amour de Jésus mort sur une croix pour payer les fautes de chacun, pour payer MES fautes. Il disait aussi que Jésus allait revenir et que l'on devait être prêt et que si on ne l'était pas, il serait trop tard. Il disait encore que Jésus pouvait changer les vies. J'étais profondément touché par ses paroles, comme hypnotisé. Tout mon être vibrait. Quelque chose que je ne connaissais pas est venu sur moi. C'était bon. Merveilleux. J'étais troublé jusqu'au plus profond de mon être. J'avais envie de pleurer, mais j'étais bien trop orgueilleux pour lâcher mes larmes au milieu de toutes ces personnes. Puis il a fait un appel : « Que ceux qui veulent donner leur cœur au Seigneur Jésus lèvent la main et s'avancent. » Sans réfléchir, comme poussé par je ne sais quoi, j'ai levé la main et une force invisible m'a poussé à m'avancer. Le prédicateur a prié pour moi et en me regardant droit dans les yeux m'a dit : « Toi, ta vie va changer… » Ce soir là, j'ai été délivré instantanément de la drogue et de l'alcool.



    Le lendemain, en regardant dehors, il me semblait que le décor avait changé. Le ciel, les oiseaux, les arbres avaient changé. Mais en fait c'est moi qui avais changé. Mon désir de suicide a été effacé de ma mémoire. Je ne voyais plus le monde comme avant. Tout avait changé. Je priais Dieu et enfin ma vie avait un sens. A mon tour je parlais de Jésus autour de moi. Parfois, on se moquait de moi, parfois on m'écoutait. Je n'avais plus que ça en tête : parler de Jésus. A tous ceux que je rencontrais, je leur parlais de Jésus. Je leur racontais les merveilles qu'il accomplissait dans ma vie. Je leur disais que s'il agissait dans la mienne, il n'y avait aucune raison qu'il n'agisse pas dans la leur. Et il le faisait : j'ai vu des gens donner leur cœur au Seigneur. J'ai vu des gens être guéris, retrouver un sens à leur vie, j'en ai vu d'autres se moquer et rire de moi. Mais cela m'était égal. Je revenais d'un trou trop sombre et trop profond pour me soucier de leur moquerie. L'amour de Dieu qui avait chassé les ténèbres qui m'entouraient était si fort en moi, que je ne voulais plus me taire.



    Puis en 1995, après que Dieu m'ait restauré, j'ai rencontré Angéline que j'ai épousé l'année suivante. Elle est née en 1959 et, délaissée par le père de ses enfants, elle est restée seule avec ses deux enfants durant neuf années avant que nous nous rencontrions. Nous avons la même passion pour Jésus, dès lors nous n'avons qu'un seul but: parler de Lui. Nous tentons de saisir toutes les occasions de témoigner de l'amour de Dieu autour de nous. Nous avons eu l'occasion de témoigner, dans les églises, les groupes de jeunes et même plusieurs fois à la télévision. Ensemble, nous avons vu des miracles se produire sous nos yeux. Une femme a été guérie de la gangrène, une autre a retrouvé l'usage de son œil perdu. Bien sûr, il n'est pas toujours facile de vivre dans une famille recomposée, mais là encore nous voyons la main de Dieu agir et nous ne pouvons qu'encourager les personnes concernées à placer leur confiance en Lui, à ne regarder qu'à Lui, à Lui faire confiance quelles que soient les circonstances. En 2006, afin de témoigner que Dieu agit encore aujourd'hui au plus grand nombre, nous avons créé le site internet.



    En avril 2008, j'ai quitté mon activité lucrative pour répondre à l'appel de Dieu pour le servir à temps plein. C'est ainsi qu'un mois plus tard, nous avons été invités en Afrique pour une tournée d'évangélisation et d'enseignements. Depuis nous y sommes retournés plusieurs fois, et à chaque fois Dieu a confirmé la prédication de sa parole par des signes et des miracles qui nous accompagnaient. Nous partirons encore pour une autre mission, mais cette fois en terre canadienne, convaincus que Dieu nous y appelle pour y accomplir ce à quoi Il nous appelle : témoigner encore et toujours….

    MichelBeguelin

     

    TopChrétien

     

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      Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu



    Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu

     

    L’évangile de Mathieu nous manifeste plus particulièrement : Jésus Roi. Dans un royaume il y a une constitution et des lois. C’est ce que nous démontre Mathieu à travers son évangile : Le sermon sur la montagne (chapitre 5-6-7) nous en donne la constitution. Dans les sept paraboles du royaume de Dieu, Jésus brosse les différentes évolution du royaume de Dieu : de sa première venue à sa deuxième venue

    LES PARABOLES DU ROYAUME :

    Elles sont au nombre de sept. Mathieu 13 : 1 à 57.

    • Quatre sont données à la foule, c’est à dire aux gens de l’extérieur.
    • Trois sont données aux disciples, c'est-à-dire à ceux qui croient en Jésus.
    • La première symbolise le temps des semailles : parole de Dieu.
    • La dernière symbolise le temps de la moisson, non pas de la pêche, mais de la moisson.
    • La première correspond à la première venue de Jésus, la dernière au temps de son retour.
    • Le temps de ses souffrances et le temps de la manifestation de sa gloire.

    I – PRESENTATION DES PARABOLES

    1ère parabole Mathieu 13 : 1 à 9

    Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer. Une grange foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.

    Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et leur dit :

    Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent et la mangèrent.

    Un autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt parce qu’elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha faute de racines.

    Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l’étouffèrent.

    Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, une autre trente.

    « Jésus sortit de la maison ». La maison représente Israël à qui Dieu a donné un temps pour croire, accueillir son messie.

    Mathieu 10 : 6, Jésus dit aux douze : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël ». Sortir de la maison signifie sortir d’Israël.

    Paul nous explique cela dans Romains 11 : 1 à 15 et 25. Dieu ne rejette pas son peuple qui n’a su reconnaître le temps de sa visitation. Par leur chute le salut est devenu accessible aux païens c’est à dire à nous, afin que son peuple soit excité a la jalousie. Verset 25 : « Une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée dans le salut ».

    Sortir de la maison annonce le début du temps des nations.

    Mathieu 13 : 13 à 15 nous montre l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe 6 : 9-10 : « Vas et dis à ce peuple, vous entendrez et vous ne comprendrez point, vous verrez et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche ses yeux, pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, ne comprenne point de son cœur, ne se convertisse point et ne soit point guérit ».

    La mer symbolise les nations et les vagues le tumulte des peuples, vers qui Jésus se rend. La barque représente l’Église secouée par les vagues, mais dont les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. C’est la promesse de Jésus. La barque représente l’Église qui doit et va continuer la mission de Jésus entre ses deux venues.

    Toute la foule se tenait sur le rivage. Jésus attire la foule hors du terrestre pour l’emmener vers le spirituel. Comme un homme qui pratique le parapente, se positionne sur le bord de la pente pour décoller et s’envoler, se laisser emporter par les courants. Il a quitté le connu pour l’aventure.

    En attirant la foule sur le rivage ou vers ce qui symbolise les nations, Jésus déjà annonce qu’il brise le mur de séparation, d’inimitié entre juifs et païens pour constituer un seul homme nouveau : Éphésien 2 :14 à 16.

    « Jésus est assis », cela nous est dit deux fois. Cela nous montre un homme en sécurité, en paix, qui domine une situation autant à l’intérieur qu’a l’extérieur. La position assise représente une position d’autorité.

    La Bible nous dit que Dieu était assis sur son trône lors du déluge : psaume 29 :10.

    Jésus enseignait assis, debout il proclamait la parole ou faisait la lecture de la parole, Luc 4 : 17 et suite.

    - assis ou asseoir a un autre sens, ce terme vient du grec Kathizo = conférer un royaume à quelqu’un.

    Jésus est celui à qui le Père a conféré le royaume : psaume 2 : 6. « C’est moi qui ai oint mon roi, sur Sion ma montagne sainte » et encore Mt 22 : 44, « Le Seigneur dit à mon Seigneur : assieds toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marche pied ». Jésus, roi, choisi par le Père, enseignait assis sur son trône. Aussi la foule était frappée de sa doctrine, « comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes ».

    Mt 21 : 23 nous dit : « Jésus se rendit dans le temple, et pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateur  et les anciens du peuple vinrent lui dire : par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité ? »

    Regardons encore ce verset pour comprendre l’autorité de l’enseignement de Jésus. Mathieu 23 : 2 : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent et ne font pas ». La chaire de Moïse représente un système sclérosé, répétitif qui n’évolue pas, pratiquement immuable, sans vie.

    - chaire viens d’un mot grec : Katedra : siège élevé occupé par les hommes au rang imminent ou ayant une grande influence.

    La chaire de Moïse représente l’autorité d’en bas ou l’autorité charnelle. L’autorité de Jésus lui vient d’en haut, c’est celle de l’Esprit. C’est pourquoi Jésus dit : « mes paroles sont esprit et vie », dans les paroles de Jésus il y a la Vie.

    La barque est un moyen de transport, tout en étant un outil de travail, créé pour avancer, se déplacer, évoluer dans le temps et l’espace. Cela représente l’évolution et la mobilité de l’Église à travers les siècles, si Jésus conserve le gouvernail avec le Saint-Esprit.

    Explication de la parabole :

    • Le semeur = c’est Jésus et tous ceux qui, à sa suite, sèment l’Évangile.
    • La semence = c’est la Parole de Dieu.
    • Les terrains = le cœur des auditeurs.

    1er terrain : Le cœur incrédule représente le cœur de celui qui refuse de recevoir l’évangile, il entend, ne le comprend pas, non parce qu’il ne le peut pas, mais parce qu’il ne le veut pas. Il n’a pas besoin de Dieu. Il a un cœur insensible, fermé, dur, tassé (image d’une goutte d’eau sur du plastic).

    Les oiseaux : image de Satan, qui n’a aucun mal à rendre cet auditeur stérile. Pas de repentance, pas de conviction de péché (je suis bien je n’ai ni péché ni volé.). La vie après la mort ? On verra bien quand on y sera !

    2ème terrain : Le terrain pierreux. Pas beaucoup de terre : accepte de n’être pas toujours droit (tout le monde à menti un jour ou s’est mis en colère). N’a pas la conviction de péché, donc pas de repentance. N’a pas la conviction de blesser le cœur de Dieu.

    La prédication de l’évangile lui plait, l’enthousiasme rapidement, il partage ce qu’il a reçu sans le vivre donc il n’a que des racines superficielles. Dès qu’on se moque de lui il abandonne. Donc il ne porte pas de fruit.

    3ème terrain : le terrain envahi d’épines, conversion émotionnelle de l’âme : il donne l’apparence d’un vrai chrétien, mais son cœur est resté attaché aux choses de ce monde pour lesquelles il trouve du plaisir. Sa vie ne porte aucun fruit pour Dieu. La parole est étouffée pourtant il pense porter du fruit.

    4ème terrain : la bonne terre, représente l’auditeur dont le cœur est ouvert. Il est passé par la conviction de péché, la repentance en se détournant de ses mauvaises voies. Il a reçu le pardon de Dieu en passant par le chemin de la croix sans y être resté. Il sait vivre dans la grâce et dans le lieu très saint dont il connaît l’accès.

    II – APPLICATION DU TERRAIN PORTANT DU FRUIT

    L’application porte dans le temps et la durée qui le concerne ainsi que dans les dangers qu’il va rencontrer.

    Apocalypse 2 : 1 à 7. Église d’Éphèse (Éphèse = être relâché). C’est un exemple du 4ème terrain que nous retrouvons environ 20 ou 30 ans après le temps des semailles.

    Écoutons les paroles de Jésus, qui sont plutôt des compliments : Jésus lui dit qu’elle ne peut supporter les méchants et qu’elle a du discernement car elle est capable d’éprouver ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, elle discerne leurs mensonges. Deux fois Jésus lui dit qu’elle a de la persévérance. Elle a subi la persécution à cause du nom de Jésus, elle ne s’est pas lassée. Elle haït les œuvres des Nicolaïtes que Jésus haït aussi.

    Vue de l’extérieur cette église semble parfaite. Jésus regarde à l’intérieur, au cœur et prononce une sanction terrible : ce que j’ai contre toi c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens toi d’où tu es tombée. Repens toi et pratiques tes premières œuvres, sinon je viendrai à toi (ou contre toi) et j’ôterai ton chandelier de sa place à moins que tu ne te repentes.

    Quelles sont les premières œuvres dont parle Jésus ?

    Jean 6 : 29 nous donne la clef : « l’œuvre de Dieu c’est de croire en celui qu’il a envoyé » (Jésus). Comment croire en lui quand mon amour pour lui a baissé dans mon cœur ?

    Que signifie : tu as abandonné ton premier amour ?

    Dans la bible en français courant il est écrit : « tu ne m’aimes plus comme au commencement ».

    Donc Jésus a perdu sa première place dans les cœurs. Abandonné = quitter, négliger, laisser, aller, partir en laissant quelqu’un derrière. C’est Jésus détrôné dans les cœurs par négligence. La passion pour Jésus s’est refroidie. Jésus considère cette perte du premier amour comme une chute. En effet le premier amour vient d’en haut du cœur de Dieu qui nous a aimé le premier et l’a manifesté à travers le don de Jésus.

    A travers sa parole, Dieu nous donne la solution et les instructions nécessaires pour qu’il soit le premier dans nos vies : « Écoute Israël ! L’Éternel ton Dieu, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Dt 6 : 4 à 5).

    Donc la première condition pour aimer Jésus, c’est de l’écouter. L’amour se manifeste par l’écoute. C’est pourquoi Étienne, aux pharisiens qui vont le lapider, adresse ce reproche : « Hommes aux oreilles incirconcises », c'est-à-dire qu’ils refusent d’écouter.

    Comment écouter et que faut-il écouter :

    • Josué 1 : 8. « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, médite le jour et la nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui est écrit ; c’est alors que tu auras du succès dans toutes tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ».
    • -Romains 10 : 17 nous dit : « ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ ».

    Là encore, l’attitude demandée consiste à entendre la parole de Christ et d’y obéir

    Mathieu 22 : 37-38. Écoutons et entendons : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée », c’est le premier et le plus grand commandement.

    Et voici le deuxième : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».

    Jésus doit être le premier partout : le cœur, l’âme et même les pensées.

    Ce commandement est si grand que nous le retrouvons mentionné dans 3 évangiles. Jacques ajoute : « ne nous bornons pas à écouter la parole de Dieu, ni à la connaître, la mise en pratique doit être le but à atteindre ».

    Écoutons encore Jésus en Jean 15 : 10 « si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour ».

    Nous venons de découvrir 5 étapes définies par des verbes importants

    • écouter
    • entendre
    • garder
    • demeurer
    • Obéir

    Il faut en ajouter une sixième pour que la liste soit complète.

    -Mathieu 4 : 10b. Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.

    L’adoration doit être en premier et seulement après servir Dieu. En ajoutant cette précision de lui seul : servir Jésus lui seul ! Car à travers les œuvres nous pouvons nous servir, c’est-à-dire servir la chair.

    Voila l’enseignement de Jésus pour qu’il soit le premier dans nos vies. Il est notre modèle, notre exemple. Il sait que le cœur de l’homme peut se détourner facilement de la voie par excellence dont parle Paul ! L’amour qui seul subsistera jusque dans l’éternité.

    De quel amour nous parle Jésus ?

    De l’amour agape, c'est-à-dire d’en haut, de l’Esprit. L’amour inconditionnel dont nous aime le Père qui peut se résumer à peu près à ceci : quoique tu fasses en bien je ne t’aimerai pas d’avantage ; quoique tu fasses de mal je ne t’aimerai pas moins, mais je t’aime trop pour te laisser dans la situation où tu es.

    Nous, les êtres humains, nous sommes habitués à aimer ou à être aimé conditionnellement. Pour un enfant, ses parents lui disent : si à la fin de l’année scolaire tu obtiens une bonne moyenne, tu auras telle récompense (par exemple un ordinateur.).En cas d’échec l’enfant se sent dévalorisé, rejeté, la culpabilité prend place dans son cœur.Il n’y qu’un pas pour transposer cette attitude vis-à-vis de Dieu.

    Réflexions sur le premier amour à partir du troupeau de J-D :

    Le samedi 1er avril 2006 nous avons revu le troupeau de brebis et d’agneaux de J-D ; que nous avions découvert en septembre 2004

    Les brebis, tête baissée, étaient occupée à paître. Certaines, quand la voisine approchait trop près, donnaient un coup de tête à l’intruse pour l’écarter et marquer les limites. Chacune étaient préoccupées par sa propre activité : paître. Seul les agneaux sont, j’allai dire, détendus, comme sans soucis. Ils sont pleins de vie et le manifestent en sautant, dansant, jouant les uns avec les autres, faisant des galipettes ; ils semblent même organiser des compétitions de vitesse entre eux. Pendant que les adultes, avec sérieux et préoccupation broutent l’herbe.

    -En observant ce spectacle avec étonnement une voix est venue dans mes pensées :

    Beaucoup d’entre vous à la nouvelle naissance sont comme les agneaux que tu observes, voues êtes plein de vie, vous sautez vous dansez, jouez, riez, parlez de l’expérience faite avec Jésus, sans que rien ne vous arrête … pourquoi, certain d’entre vous, les retrouves-t-on comme ces brebis renfrognées, donnant les coups de têtes à droite, à gauche contre ceux qui approche?

    Pourquoi avez-vous la tête baissée, comme renfermé sur vous-même, à l’image de ces brebis sur la défensive ? Absorbées à brouter, la tête vers le bas représente la recherche des choses d’en bas. Levez vos têtes, votre cœur vers le haut où sont les choses de mon St Esprit. Vivez par mon St Esprit et vous conserverez la joie de votre nouvelle naissance, la joie du premier amour.

    http://www.parolevivante.net

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  • SECOUE TA MAIN ET JETTE LE SERPENT AU FEU

    SECOUE TA MAIN ET JETTE LE SERPENT AU FEU

      Par Fils d'Abraham en Jésus mon sauveur

     

    Ac 28, nous raconte une histoire qui s'est déroulée sur l'Île de Malte. C'est l'histoire d'un grand réveil.

    Ac 28 : 1-10 : « Une fois sains et saufs, nous avons appris que l'île s'appelait Malte. Les barbares nous témoignèrent une bienveillance peu commune ; ils nous recueillirent tous auprès d'un grand feu, qu'ils avaient allumé à cause de la pluie qui survenait, et à cause du froid. Paul ramassa un tas de broussailles pour les mettre dans le feu, mais une vipère en sortit par l'effet de la chaleur et s'attacha à sa main.

     Quand les barbares virent la bête suspendue à sa main, ils se dirent les uns aux autres : Certainement cet homme est un meurtrier, puisque à peine sauvé de la mer, la Justice divine n'a pas voulu le laisser vivre. Mais Paul secoua la bête dans le feu et ne ressentit aucun mal. Ces gens s'attendaient à le voir enfler ou tomber mort tout à coup ; mais après avoir longtemps attendu, ils virent qu'il ne lui arrivait rien d'anormal, changèrent d'avis et dirent que c'était un dieu. Il y avait dans les environs, une propriété appartenant au premier personnage de l'île, du nom de Publius, qui nous reçut et nous logea amicalement pendant trois jours.

     Le père de Publius était alité, en proie à la fièvre et à la dysenterie ; Paul entra chez lui, pria, lui imposa les mains et le guérit. Là-dessus, vinrent les autres malades de l'île et ils furent guéris. On nous rendit de grands honneurs et à notre départ, on nous fournit ce dont nous avions besoin. »

    Mais ce réveil a commencé par la morsure d’un serpent. Nous tous avons été mordus par la vipère, dans le Jardin d’Eden.

    Paul est dans le trouble à cause de la désobéissance des autres. Cela vous arrive d’être dans le trouble à cause des autres, de leurs choix ? Satan s’est servi de quelqu’un pour te faire du mal. Quelqu’un s’est laissé  conduire par Satan pour s’attaquer à ta vie, dans le but de te détruire. C’est peut-être même un chrétien.

    Lorsque le serpent nous mord on a le choix de se laisser affecter ou bien de demeurer dans l’amour. Quand Satan s’est servi de quelqu’un pour te piquer, son venin est entré dans ton âme pour te paralyser, puis te faire mourir. Il s’est servi de quelqu’un pour se moquer de toi, te voler, te battre, t’humilier… Oh ! Ça fait mal ! Le dessein du mal c’est de continuer dans ta vie jusqu’à produire la mort. Le moment où quelqu’un t’a blessé, oh ! Ça fait mal ! La douleur est réelle, mais le but final va beaucoup plus loin. Le but est que la mort s’installe.

    Heureusement, Paul avait l’antidote à ce venin, composé de deux ingrédients actifs qui neutralisent le venin :

    L’Amour du Père pour toi :

    Quand tu sais que tu es le petit chouchou du Père, peu importe ce qui t’es arrivé de mauvais dans ta vie ou même des mauvais choix que tu as faits dans ta vie : ses yeux d’affection sont tombés sur toi. Cela ne veut pas dire que le mal qui t’es arrivé n’était pas grave, non on ne minimise pas la souffrance.

    Le pardon :

    Laisse aller le passé et cette personne qui t’a causé tant d’ennui. Le venin de Satan c’est l’amertume. Ce soir, prends le  temps de secouer ta main, comme Paul, pour laisser aller cet événement. Secoue l’événement pour le jeter dans le feu, une fois pour toute. Il sera brûlé dans le feu et  déclare :  « Moi je veux marcher vers l’avenir ». Les gens vont être surpris, sachant ce qui t’es arrivé car ils vont te voir bien. Ça va devenir une opportunité pour le Royaume de Dieu. Quand la douleur était la plus vive pour Jésus, il a décidé de pardonner : « Père, pardonne-leur, ils ne savent pas ce qu’ils font ».  Il a décidé d’absorber les coups. Même si la mort s’est installée dans le corps de Jésus, la résurrection l’a relevé.

    Secoue cette affaire et tu verras la vie revenir car la puissance de résurrection t’habite aussi. Je ne dis pas que l’événement n’était pas grave, mais peu importe à quel point c’était grave : tu peux être ressuscité. Je refuse de continuer à porter ce que la vipère veut me faire.

    Gerry Plunkett

    http://www.parolevivante.net

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