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    Des ténèbres a la lumière

     

    Des ténèbres a la lumière

     Témoignage de Youward

     

    Le sang de l'alliance

     

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    Vidéo forte ex ouvrière

    Vidéo forte ex ouvrière

     

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    Enfin libres! Voici le témoignage de Françoise et Daniel Larribe

    Enfin libres!

    Voici le témoignage de Françoise et Daniel Larribe 

    donné le dimanche 07/09/2014  à l'Assemblée du désert à Mialet.

    D’une mémoire à l’autre.

    D’un désert à l’autre.

    D’une libération à l’autre et à d’autres.

    Après trois ans d’attente, l’Assemblée 2014 a permis de nous réjouir au souvenir de la libération en octobre 2013, des otages du Sahel, en particulier celle de Daniel Larribe.

    Les voix des anciens prisonniers du Sahel font écho à des voix qui ont traversé l’histoire, et que le hasard des commémorations ramène en 2014 : les voix des galériens protestants du temps du Désert, quand la « religion prétendue réformée » était interdite dans le royaume, des survivants libérés en 1713 et 1714 grâce à l’intervention politique de la reine Anne d’Angleterre.

    Telle la voix de Pierre Serres, teinturier de Montauban, galérien pour la foi, dans une lettre écrite en 1702, où celui-ci, au cachot, revit une violente bastonnade subie deux ans auparavant :

    Je mis dans mon cœur ces paroles, comme si Dieu venait immédiatement de les faire entendre à mes oreilles : « Ne crains rien des choses que tu as à souffrir, car je suis avec toi ; je ne t’abandonnerai point, je serai toujours avec toi ».

    Pierre Serres fut libéré en 1714.

    Tous les enregistrements de la journée (et bien plus) sont disponibles sur cd:

    nous contacter pour vous les procurer.(tresor sonore) 

     

    Pour écouter ce témoignage,cliquez sur ce lien:

    http://www.tresorsonore.com/fiche-14164.html

    Soyez en béni(e)s.

     

     

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    Jésus est le premier dans ma vie

     

     
    Bonjour à tous ! Je suis ravie de pouvoir faire ce témoignage au Nom de Jésus et pour sa Gloire. Mon prénom est Domohina et cela signifie Colombe. Je viens de Madagascar. Je suis issue d'une famille protestante. Il s'agit d'une famille recomposée dont je suis la benjamine. J'ai deux grandes sœurs et quatre grands frères. Avant, j'ai été une adolescente complexée physiquement. J'étais mal dans ma peau. Je me sentais minuscule et invisible devant les autres filles de mon entourage. J'ai surtout été sensible aux remarques que peuvent faire les gens sur moi. Alors pour me protéger, je me suis renfermée sur moi-même. Je me suis investie dans mes études, un domaine où je me suis sentie importante, c'était un peu ma sécurité.

     

    Au fil du temps, après beaucoup d'effort, je me suis réconciliée petit à petit avec mon corps. Tout se déroulait normalement jusqu'à ce que je me fiance à quelqu'un à la fin de l'année 2007. On n'a pas vraiment eu beaucoup le temps de mieux nous connaître. Juste après nos fiançailles, j'ai découvert un homme hautain, d'une jalousie maladive, très malhonnête, agressif verbalement. Un mois plus tard, on avait rompu nos fiançailles. En plus, il nous avait maudit ma mère et moi. J'ai gardé au fond de moi une très profonde blessure, non pas parce que je l'aimais encore, non pas du tout !!! J'ai même été soulagée de m'être séparée de lui, mais j'avais surtout honte de l'image que je donnais car j'étais quand même une fille sérieuse et sans histoire. Oui, cette expérience était pour moi un échec et elle a laissé une image très négative de moi-même. Surtout que les paroles de malédictions qu'il avait prononcées étaient restées ancrées dans ma tête.

    En 2010, j'ai eu une bourse de thèse qui m'a permis de venir à Montpellier où j'ai rencontré la famille d'un de mes cousins. Je suis reconnaissante à Dieu de vous avoir mis sur mon chemin. En fréquentant cette famille, j'ai appris ce que c'est que de pardonner à quelqu'un. Parce que Jésus m'a pardonnée moi, je dois à mon tour pardonner aussi. Je me suis débarrassée de toute l'amertume, de la haine, de la honte qu'il y avait en moi. Toutes les mauvaises paroles que mon ex-fiancé avait dites contre moi, n'avaient plus de pouvoir en moi. Je me suis sentie libérée de toutes ces paroles de malédiction. Mais le plus important, j'ai appris que Jésus m'aime malgré que je me sente indigne de son Amour. Et j'ai accepté Jésus dans mon cœur le mercredi 16 avril 2010. Je me suis fortifiée dans ma foi en Jésus. Entre temps, j'ai eu un nouveau fiancé que j'ai aimé par-dessus tout, au point où j'ai même parfois oublié Jésus. On avait programmé de nous marier à la fin de l'année dernière, c'est-à-dire à la fin de 2011. Mais avant que je ne rentre à Madagascar, il m'a annoncé qu'il souhaitait rompre pour épouser une autre femme. Tout s'écroulait autour de moi : je me suis sentie rejetée, abandonnée et encore une fois humiliée. Les complexes d'infériorité revenaient en surface. Je déprimais beaucoup.

    Quand je suis revenue à Montpellier en Mars, je me suis de nouveau tournée vers Jésus et je me suis sentie de nouveau pardonnée et guérie. Alors, après avoir enchaîné rupture après rupture, j'ai compris que la première place dans mon cœur doit revenir à Jésus. Lui, Il m'aime vraiment telle que je suis, moi, avec mes histoires, moi, qui ne suis rien qu'une pécheresse !!! IL a toujours été là pour moi. Je peux toujours compter sur lui et lui faire confiance. Je peux aussi dire que maintenant, je m'accepte comme je suis. Je ne pouvais pas être ingrate parce que le simple fait que je suis en bonne santé, c'est déjà une bénédiction. Il me relève à chaque fois que je suis tombée en me faisant rebondir avec courage. J'ai lu récemment un article qui m'a beaucoup convaincue sur le Top chrétien : Mieux vaut être célibataire dans la volonté de Dieu qu'être en couple en dehors de sa volonté. Je suis vraiment en paix et je me sens comblée car savoir que je ne suis pas seule mais que Dieu est avec moi, et sera avec moi partout où je vais, est très rassurant. Je témoigne pour dire que j'aime Jésus et qu'IL est la priorité de ma vie. Je me suis faite baptiser pour concrétiser mon amour et mon engagement envers Jésus car IL est mon SAUVEUR et mon SEIGNEUR. Le premier dans ma vie. Amen

     

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    L'indifference

    délivrée de l'alcoolisme

     

    Avant de témoigner de ce que Jésus a fait dans ma vie, je vais vous brosser un tableau de ma vie sans Lui.

    Je suis née dans une famille angevine très catholique avec un oncle prêtre, une tante missionnaire et d'autres enseignants dans des écoles privées.

    J'avais deux ans lorsque mon père meurt, prisonnier durant la guerre de 1940. Ma mère se retrouvant toute seule et sans situation, trouva un emploi comme cuisinière dans une famille noble qui voyageait au cours de l'année dans ses différents châteaux. Ne pouvant m'emmener dans ses déplacements, maman me mit en pension chez des religieuses à Angers dès l'âge de 7 ans. J'y suis restée jusqu'à de 17 ans.

    Je me suis mariée très jeune avec un homme de 10 ans mon aîné, en fait, je recherchais l'amour d'un père qui m'avait beaucoup manqué. J'eus un fils l'année suivante, mais quelques années après, ce fut le divorce.

    A partir de là, je rejetai complètement Dieu qui semblait m'avoir abandonnée et je me lançai à corps perdu dans une vie de débauche totale : sorties en boîte de nuit, des liaisons, une vie facile et, hélas tout ce qui en découle (plusieurs avortements, déceptions sentimentales, …)
    J'avais beaucoup de succès et cela me rendait euphorique... pour combien de temps ? Ma santé était une catastrophe; j'avais commencé à prendre des somnifères à 25 ans, séjours en maison de repos après des interventions, prise d'alcool sans toutefois être déjà dépendante.
    Une dizaine d'année après je me remariai, pensant m'assagir. Cela n'a pas duré, car j'étais encore déçue, je m'enfonçai dans le travail et dans les sorties.

    Je venais de reprendre une affaire familiale qui marchait très bien. Dans le monde professionnel où je me trouvais, j'avais beaucoup d'occasion de sorties et de voyages fréquents à Paris.
    A cette époque, je fréquentais assidûment les voyants, tous ceux et celles d'Angers mais aussi d'autres à Nantes, Tours, Paris,… je vivais dans le futur. Je repris donc ma vie d'aventures et trompais mon mari.

    Les problèmes financiers commencèrent à venir et les banques me mirent le couteau sous la gorge. Je jonglais avec les millions…. de ma mère. En 1983 j'eus un contrôle fiscal sans prévenir avec 6 inspecteurs. J'en ai fait des crises d'asthme, perdu 3 kg dans le week-end.
    Ce contrôle a duré 3 ans. A partir de là, ce ne sont plus les hommes qui m'intéressaient, mais je plongeais dans l'alcool mélangé aux médicaments. Ce fut l'enfer, je voulais me détruire buvant seule le soir en espérant ne pas me réveiller le lendemain. Chaque jour je me disais, "demain je m'arrête, cela va finir par se voir", et le lendemain, je continuais... Au cours de ces 3 années de contrôle, le fisc me réclamait 1.500.000 F de redressement. Je suis passée devant une commission des impôts et j'ai tout discuté. En fin de compte, je n'ai eu à payer que 9.000F de réajustement de TVA.
    J'avais gagné, mais j'étais anéantie. Les nerfs craquaient et j'avais du mal à supporter l'alcool.
    Un vendredi après midi, alors que j'étais chez moi au lieu d'être au magasin, ma mère me téléphona et me reprocha de ne pas être au travail. Ce fut le déclic … je suis allée à la cuisine et "m'enfilai" une ½ bouteille de Ricard sec au goulot, je voulais en finir, je voulais mourir !!! mais tout à coup, j'eus peur de la mort.

    J'avais lu un article de presse qui traitait de l'alcoolisme féminin et je l'avais gardé pensant qu'un jour il me serait utile. Je l'ai donc repris pour le parcourir et je me décidai à téléphoner aux "Alcooliques Anonymes". Durant une heure je parlai avec une dénommée France qui se disait elle-même alcoolique. Enfin je trouvai quelqu'un qui me comprenait et qui avait le même problème que moi. Elle m'a donné une adresse de réunion à Paris à laquelle j'ai participé le mardi suivant, je ne voulais surtout pas aller à Angers ou à Nantes de peur de rencontrer des personnes que je connaissais.

    France se trouvait là et il y avait beaucoup de femmes, je n'étais plus seule avec ce problème d'alcool. Ils parlaient de spiritualité, de Dieu tel qu'on le conçoit, de programme de rétablissement, d'étapes. Il y avait une telle lumière dans cette salle, moi qui arrivais des ténèbres. Je fus touchée par une puissance qui m'était inconnue jusque là, Dieu ! Je sentis une grande fraternité, de l'amour, je pleurai durant toute la réunion, mais je puis vous dire que je laissai dans cette salle ma vielle peau, tout ce qui était moche en moi. Je n'avais plus cette chape de plomb qui me pesait sur les épaules depuis tant d'années, je n'avais plus cette boule qui partait dans l'estomac et qui remontait jusqu'à la gorge et qui me donnait l'impression d'étrangler en permanence. D'un seul coup, tout cela avait disparu.

    Cette lumière était là pour moi et je voyais le bout du tunnel, c'était merveilleux. Je m'abandonnais entre les mains de Dieu tel que je le concevais, un Dieu bon, compatissant, un Dieu d'amour qui m'aimait telle que j'étais.

    D'habitude j'avais peur de prendre le métro ou le bus, peur d'avoir des malaises alors je prenais le taxi, mais là, je pris le métro, le bus, traversais en pleine nuit le pont Mirabeau, … Ce fut comme si j'avais des ailes, je me sentais légère, j'étais libérée…

    Dans la nuit je lus tout le programme des Alcooliques Anonymes. J'avais vu des gens tellement rayonnants que je voulais posséder ce qu'ils avaient: la paix, la joie, la sérénité. Ce soir-là, je pris mon dernier verre de Ricard.

    Lorsque je rentrai à la maison, je mis mon mari au courant de mon expérience, il ne s'était pas rendu compte que j'étais allée si loin dans l'alcool.
    Au magasin, les vendeuses qui étaient pour moi des amies, se demandaient ce qui m'arrivait, elles pensaient que j'avais été voir un petit ami.
    Non, j'ai rencontré Dieu leur ai-je répondu, j'étais tellement heureuse. Dieu a vraiment mis la main sur moi.

    Ce fut le commencement d'une vie nouvelle. Même si le programme des Alcooliques Anonymes est basé sur la Bible, j'avais encore à faire du ménage dans bien des domaines de ma vie, surtout je n'avais pas encore rencontré Jésus.

    Je l'ai rencontré d'une manière peu banale. Je fus accusée de vol et de détournement de chèques par une amie et associée dans une affaire de prêt-à-porter, et donc convoquée à la gendarmerie la veille de Noël.

    Parmi les personnes qui avaient émis des chèques se trouvait un couple de chrétiens. Tous deux sont venus me voir à la maison et m'ont parlé de Jésus, du pardon possible de nos fautes grâce au don de sa vie à la croix.

    Invitée à une réunion dans leur église de type protestante, je compris ce que Jésus avait fait pour moi et comment Il voulait marcher à mes côtés pour transformer toujours plus ma vie en une vie de joie. Ce soir-là, je lui ai donné le contrôle de ma vie et depuis, je suis heureuse de vivre avec lui.

    En Alcooliques Anonymes on parle de rétablissement, mais avec Jésus je peux dire qu'Il m'a guérie de l'alcool. Depuis, Il m'a libéré des somnifères que je prenais depuis 30 ans.

    Je remercie le Seigneur de ce qu'il a fait pour moi et de ce qu'Il fait encore chaque jour.

    Janine

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