• Guérison d'une jeune fille atteinte de fibromyalgie ...

    Guérison d'une jeune fille atteinte de fibromyalgie ...

    Témoignage de guérison divine …

     


    Alors qu’Audrey Mack prêche sur la guérison divine dans une réunion, tout à coup le Saint-Esprit l’interrompt pour lui donner une parole de connaissance pour une personne atteinte de fibromyalgie.
    La jeune fille atteinte de fibromyalgie a passé la moitié de sa vie au lit tellement elle était accablée par la douleur.

    Après qu’Audrey ait prié pour elle, elle fut totalement guérie !
    Dieu vous aime tout comme il aime Irène,
    nous espérons que ce témoignage va vous donner de l’espoir en vous disant :
    « Ce que Dieu a fait pour elle, il va le faire pour moi ! »


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    Michel Delpech : « Ma consolation, c'est la Croix »

     

    « Ma consolation, c'est la Croix »

    Michel Delpech :

     Par Luc Adrian

     

    Le chanteur se battait contre un cancer qui le privait de sa voix. Il est décédé samedi 2 janvier 2016, à l'âge de 69 ans. Dans l'épreuve, il confiait* ce qui le consolait : l'amitié, les « petites choses de la vie », la foi chrétienne dont il témoignait à coeur ouvert.

    «J’ai cru guérir de ce cancer de la langue qui m’a touché en février 2013. Je me suis trompé. Il est revenu. Il y a une guerre au fond de ma gorge. Je me bats, je travaille à guérir. Pour un chanteur, perdre sa voix, c’est la pire épreuve. Depuis l’âge de 18 ans, la chanson est toute ma vie. Deux cents chansons en cinquante ans de carrière, dont trente “tubes”.

    Curieusement, alors que je vis pour ma voix et par ma voix, je n’ai pas interpellé Dieu, je ne me suis jamais dit que ce qui m’arrivait était injuste. Peut-être parce que je commence à vivre non plus par ma voix, mais par la foi ? Pour parodier le titre d’une mes chansons – “Le Loir et Cher” –, je dis aujourd’hui : “La foi m’est chère”.

    Mon premier cancer avait mis ma vie spirituelle en veilleuse. Je ne pouvais plus lire, ni me nourrir intellectuellement, moi qui suis féru de théologie. Cette rechute me révèle que la vie spirituelle ne se loge pas dans l’intellect, mais qu’elle est la VIE même – la vie de Dieu qui irradie tout l’être, et pas seulement la tête.

    Je suis profondément croyant. J’ai vécu un jour un “choc religieux” à Jérusalem, où j’ai rencontré le Christ. Je visitai le Saint-Sépulcre avec ma femme, et là, pressé pourtant par de nombreux pèlerins, soudain, devant le Tombeau, je m’agenouille et me voilà chrétien. Un peu comme Frossard, Claudel, Clavel – d’un coup. En l’espace d’un instant, Jésus est entré dans ma vie, dans mon cœur. C’était très doux. J’ai immédiatement eu la sensation que j’étais sauvé. Tout ce qui m’était arrivé auparavant devenait caduc. La seule chose que je ne remette jamais en doute, c’est l’existence de Dieu.

    Je suis d’un naturel plutôt ténébreux, un hypersensible qui s’en fait pour un rien. Je crois savoir où est la sagesse à force de lectures et de rencontres, mais je ne l’ai pas encore trouvée. Or, dans cette chambre d’hôpital, depuis des mois, curieusement, je n’ai jamais été aussi apaisé. Ce “re-cancer” ne m’a pas brisé : je crois qu’il me grandit.

    Dans l’épreuve, quelles sont mes consolations ? D’une part, l’amitié. Je n’avais pas réalisé que j’avais autant d’amis. Dans le tourbillon de la vie “du dehors”, la vie quotidienne, nous ne trouvons jamais le temps de nous arrêter pour voir ceux qui nous sont chers, et les années passent, les liens se distendent… Trop bête ! C’est quand ça ne va pas que l’essentiel ressurgit. Et l’amitié fait partie de l’essentiel.

    J’ai été soutenu physiquement et psychologiquement par la bienveillance qui m’entoure. L’amour de ma femme, de mes enfants, la tendresse et la compétence du personnel médical et infirmier. On guérit plus vite quand on aime et qu’on est aimé, j’essaierai de ne pas l’oublier.

    Curieusement, moi qui suis un gourmand invétéré, je n’ai plus de consolation culinaire. Je n’ai même plus le désir d’une bonne entrecôte avec un verre de Saint-Émilion ! On me nourrit avec des sondes et des pipettes. Pourtant, l’autre jour, le goût m’est un peu revenu en absorbant une cuillerée de glace au café. Elle m’a irrésistiblement évoqué La Première Gorgée de bière  de Philippe Delerm ! Depuis, je suis plus ouvert aux toutes petites choses de la vie, ces surprises discrètes qui émaillent l’existence et peuvent nous passer sous le nez sans même qu’on les remarque.

    Je goûte aussi des consolations plus spirituelles. Ainsi, celle de la patience. Le cancer est l’une de ces épreuves qui vous enseignent cette vertu. Vous pouvez fulminer, vous morfondre, crier, pleurer, cela ne changera rien. N’allez pas croire que je suis un saint homme ! Au quotidien, face aux mini-tracas, je peux être sanguin, colérique, râleur. J’ai tous les défauts de la terre pour les petits soucis. Mais là, c’est autre chose : il y a un “vrai” combat à mener. Ai-je reçu une grâce de Dieu pour cela ? Je le crois. Je sais qu’Il est à mes côtés.

    Patience quand j’articule mal, que je suis inaudible. Patience quand la douleur se réveille et me contraint au silence. Patience face aux régressions inévitables, aux déceptions inhérentes, parce que les traitements semblent inefficaces. Patience quand je me fatigue très vite. Patience devant la mélancolie qui m’est familière…

    J’étais jeune, j’avais du succès, la vie me souriait, lorsqu’une profonde dépression m’a mis à terre. J’ai plongé très bas. La maladie m’a tenu éloigné de la scène pendant dix ans. J’ai fait une rechute dépressive après mon premier cancer. J’ai survécu au jour le jour, les petites victoires se sont accumulées ; finalement, je me suis retrouvé à quai, quand patatras, le cancer est revenu.

    Durant cette plongée dans les ténèbres de la dépression, j’ai connu le chaos. J’ai cherché à en sortir par le “haut”, en tâtant du bouddhisme, de l’hindouisme, en essayant la méditation transcendantale… Mais je me suis rendu compte, progressivement, que tout cela n’était pas un chemin fécond pour moi. J’étais en train de me perdre. J’ai commencé simultanément à m’intéresser à cette part de mon identité que je refusais jusqu’alors de regarder : la religion chrétienne. Et j’ai osé… le christianisme ! Je ne sais si j’aurais eu cette hardiesse sans la dépression, je ne sais pas si je serais allé aussi loin dans cette voie. Une chose est sûre : depuis, Dieu reste l’objet incessant de ma quête.

    Je me suis formé tout seul. J’ai beaucoup lu. Des livres qui ne sont pas tous “modernes” : Isaac le Syrien et Thomas Merton, saint Jean de la Croix et les Pères du désert, saint Augustin et l’Introduction à la vie dévote de François de Sales ; Urs von Balthasar et Thérèse d’Avila dont je retiens cette phrase : “Seigneur, si Tu n’existes pas, ça n’a pas d’importance. Tout ce que j’ai fait, je l’ai fait pour Toi”.

    Je suis un homme de peu de foi. Telle est ma tragédie. Ma foi n’est pas un long fleuve tranquille : elle est dans la torture, dans la complexité. J’en suis parfois épuisé. Pourtant, je plains ceux qui n’ont pas la chance de connaître ce tumulte-là. Il fait vivre jusque dans l’Au-delà ! Je ne pense pas que le Ciel se soit mêlé de mon cancer, mais je lui demande de m’aider à avoir la force de le surmonter, de me plier à la discipline indispensable, de faire ce qu’il m’est exigé de faire. Je n’ai jamais prié pour guérir, j’ai plus souvent pensé : “Que ta volonté soit faite”. 

    Autre consolation que permet le repos qu’impose la maladie, c’est une relecture apaisée de l’existence, même si je n’aime pas trop regarder en arrière. J’en ai fait des bêtises ! La fiesta, les filles, quelques drogues, étaient intimement liées à l’univers de la chanson, surtout dans les années 1960 et 1970. J’ai été un oiseau de nuit. Mais je crois en la miséricorde et au pardon – qui sont les plus grandes consolations qui soient.

    Mais il n’y a pas que le pardon de Dieu qui console, il y a aussi… le foot. Je passe du coq à l’âne. J’ai une passion pour le foot. Quand j’ai fini de regarder KTO, que j’apprécie beaucoup, voir un bon match à la télé me fait oublier mes tracas. Après le foot – revenons au spirituel, quand même ! – il y a l’oraison. C’est une forme de prière méditative, une prière du cœur, plus proche de la contemplation que de l’imploration. Sainte Thérèse d’Avila, pour qui j’ai une tendresse particulière, en donne une jolie définition : “L’oraison est un échange d’amitié où l’on s’entretient souvent seul à seul avec Dieu dont on se sent aimé”.  Si je ne prie pas, si je ne me livre pas à l’oraison, en quoi consistent ces plages de silence qui me font tellement de bien, au corps et au cœur ?

    Un philosophe me console aussi, c’est Gustave Thibon. Je suis fasciné par la vérité et la force spirituelle du verbe de ce génie autodidacte qui a révélé Simone Weil. Je l’ai convié à une émission de télévision à laquelle j’étais invité. Il est venu et a subjugué l’auditoire. Nous sommes devenus amis. Je suis allé le voir plusieurs fois chez lui, en Ardèche. Je fais mienne cette phrase de lui : “Je croyais en Dieu, et maintenant je ne crois plus qu’en Dieu”. Et cette autre : “Dieu ne te délivrera pas de toi-même ; Il te délivrera de la lassitude et du dégoût de toi-même”.

    La maladie vous dépossède. Elle vous dénude. Elle vous contraint à vous interroger sur les vraies valeurs. Nous voulons une plus grande maison, une plus puissante voiture, plus d’argent, mais en serons-nous plus heureux ? Je constate souvent chez ceux qui possèdent moins un sourire plus radieux que chez ceux qui ont tout.

    Si quelqu’un veut venir à ma suite, qu‘il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix et qu’il me suive”, dit Jésus (Mt 16, 24). Alors je porte ma croix et je découvre que c’est le secret de la joie. Je réalise aussi que Dieu est là afin de m’aider à la porter. Pour la première fois de ma vie, je n’envisage pas une solution à une épreuve que j’affronte. Je sais aujourd’hui que je risque fort de ne plus pouvoir chanter. Ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place : “Que ta volonté soit faite Seigneur ! Sans Toi, je suis perdu”. »

     

    Mes 10 conseils pour se laisser consoler

    1 Se mettre en présence de la Présence. Prier, c’est aider le Ciel à nous aider, à nous consoler.

     2 Décider de prendre les choses comme elles viennent. Une prière copte que j’aime beaucoup dit ceci : « Merci de nous avoir menés à cette heure ». Autrement dit, merci pour la vie qui est là, malgré tout.

     3 Se consacrer à ce qui se passe autour de soi. Ouvrir ses « antennes » sur l’insolite, le singulier, l’aimable.

     4 Accepter de se laisser faire. Obéir. Faire confiance. Et ma confiance la plus totale, c’est en Dieu que je la place. J’ai en ce moment la grâce de tout déposer aux pieds du Seigneur, de lâcher mon fardeau et de Lui dire : « Débrouille- Toi avec ça, moi je dors ».

     5 Regarder les choses de plus haut.

    L’oraison, la lecture des saints et des maîtres spirituels y aident. Par exemple, les écrits de Thérèse de Lisieux, une âme extraordinaire qui me console : l’en du- rance joyeuse dans la souffrance.

     6 S’appuyer sur ses points faibles pour continuer à avancer. Par exemple, je ne me bats plus contre l’angoisse qui m’est inhérente : dans cette lutte, elle fnit toujours par triompher.

     7 Arrêter de se projeter en permanence dans demain. Appliquer la recommandation du Christ : « Ne vous inquiétez donc pas du lendemain ; car le lendemain aura soin de lui-même. À chaque jour suffi sa peine » (Mt 6, 34).

     8 Éviter les complications. La sérénité passe par la simplicité.

     9 Privilégier les rencontres qui font du bien. C’est un moine de l’abbaye de Saint-Wandrille – un ex-junkie qui irradiait de joie – qui m’a rendu Dieu familier. Grâce à lui, Dieu a cessé d’être une simple idée ; Il est devenu une expérience, la douceur que j’ai toujours recherchée.

     10 Goûter la consolation de l’humilité. L’orgueil est le pire ennemi de l’amour de Dieu. Il conduit à la mort. Depuis ma conversion, je peux éprouver une grande émotion, une énorme satisfaction après une réussite, un bon disque, un bon spectacle, mais je ne m’enorgueillis plus. J’en suis incapable, car je sais désormais que je ne suis qu’un serviteur inutile... mais infniment précieux aux yeux de Dieu.

    Luc Adrian

    * Pour les raisons de santé évoquées ci-dessus, ces propos ont été « cueillis » et articulés par Luc Adrian à partir, notamment, des deux derniers livres de Michel Delpech – Vivre ! (Plon 2015) et J’ai osé Dieu (Presses
    de la Renaissance 2014) – avec la validation et la « bénédiction » de leur auteur.

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    REUSSIR SON MARIAGE AVEC LE SEIGNEUR

     

    REUSSIR SON MARIAGE AVEC LE SEIGNEUR

     REUSSIR SON MARIAGE AVEC LE SEIGNEUR

    TOUT ÊTRE HUMAIN PEUT RÉUSSIR SON MARIAGE. 

    L'aspect physique et les biens matériels ne font pas l'amour, et ne rend pas le mariage heureux. Vous pouvez épouser l'homme le plus beau ou la femme la plus belle du monde mais vous manquez la paix dans votre union; Vous pouvez épouser l'homme ou la femme le plus riche du monde mais vous manquez la joie dans votre union. Seul Dieu qui donne la paix, lajoie et lui seul qui fait l'harmonie d'un couple.

    Pour réussir son mariage, c'est le bâtir sur L'ESPRIT, car fonder son mariage sur les sentiments est une grave erreur. 
    Les êtres humains changent souvent d'avis, mais quiconque est conduit par LE SAINT-ESPRIT est fidèle, parce que la fidélité est le fruit de l'Esprit. -(Galates 5:22).

    LE SAINT-ESPRIT donne l'amour, la patience, la fidélité, la maîtrise de soi, et tout ce qui contribue au bonheur des mariés.

    Placer Dieu au centre du foyer.
    La Bible déclare dans Psaume 127:1: Si L'ÉTERNEL ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent travaillent en vain. 
    C'est pourquoi LE SEIGNEUR doit être la fondation solide sur laquelle est bâti le mariage.
    Témoignage écrit des deux personnes de la photo
     
     
     
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     fille d'un Grand-Prêtre sataniste

     

    ✥ Nancy a vécu l’horreur:

    fille d'un Grand-Prêtre sataniste !!!  ✥

     

     

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    homme-priere-mains1

    faire face aux souffrances :

    Edgard Jocelin témoigne

     

    Je peux dire que j’ai connu la souffrance après avoir donné ma vie à Jésus. Il s’en est suivi une cascade de difficultés et de souffrances que je n’avais jamais connues auparavant, mais je n’en regrette aucune.

    Avant ma conversion, j’étais malade depuis trois ans déjà et en me convertissant j’ai été enseigné sur le fait que Jesus a porté mes maladies à la croix. Et un jour alors que je souffrais d’une fièvre et de grippe, j’ai expérimenté mon premier miracle dans ce domaine. Je lisais les évangiles et voyais le Maître « allant de lieu en lieu guérissant les malades…. » ; j’ai fait une prière et j’ai dit :

    «  si tu me guéris je vivrais par la foi et ne prendrais plus de médicaments toute ma vie » .

     Tout de suite après une chaleur a parcouru mon corps entier et je fus instantanément guéri. Je n’avais plus de toux de fièvre et de rhume. Et Le Seigneur s’est montré fidèle chaque fois que je suis tombé malade depuis ce temps j’ai attendu dans la foi son action. Dés fois ça été immédiat mais d’autres fois il fallut attendre des jours voir des semaines. J’avais pris un engagement et je devais m’attendre à Lui.

    Mais concernant la maladie dont je parlais au début et que les médicaments n’ont pas su guérir ni que les médecins n’ont su déceler. En fait je souffrais d’atroces douleurs journalières en dessous du bas ventre. J’étais tellement habitué à la douleur que je ne m’en plaignais pas. Je savais quand elle arrivait. Et je me demandais sans cesse : « Pourquoi Seigneur me guéris-tu de tout le reste, mais pas de ça ?  » 

    Je n’avais pas de réponses à cela et le Seigneur très vite commença à m’utiliser dans la guérison et la délivrance mais je demeurais malade et les douleurs devenaient de plus en plus fréquentes.

    Il y a à peu près trois ans, j’ai annoncé l’évangile à un jeune qui était un condamné de la médecine. Les médecins, ne trouvant pas les causes de sa maladie après plusieurs examens, ont conclu que c’était psychologique…. J’ai prié pour lui et le Seigneur a ôté une des douleurs (celle, abdominale, qui lui causait des étouffements), mais il demeurait une douleur chronique de la tête. J’ai prié pour Lui mais rien. J’ai supplié le Seigneur et dans une vision, il m’a montré qu’il le guérirait, mais pas au travers de moi. Puis il a parlé en songe à ce jeune lui disant que « c’était un moment crucial pour sa foi ».

    Les mois ont passé et sa santé empirait. Il m’appela, découragé, et se plaignit que personne ne pouvait le comprendre. Je décidai à ce moment de lui parler de ma maladie dont je souffrais déjà depuis plus de six ans. Il était étonné, car je n’en parlais jamais. Et alors que je l’invitais à rendre grâce à Dieu, il se passa quelque chose : je sentis dans mon propre corps comme une main qui rentrait. C’était comme si, exactement à l’endroit où la douleur se déclarait, on retirait quelque chose.

     Effectivement,  je fus guéri dès ce jour.

    Une autre grande souffrance fut lorsque ma fiancée, alors qu’on venait à peine de s’engager, sans qu’il se soit produit le moindre choc, se mit à souffrir de maux de tête atroces. Les examens médicaux révélèrent une hémorragie interne au niveau du cervelet. Les médecins s’étonnaient parce qu’il n’y avait pas de trace de choc. Ils ne pouvaient en déterminer la cause. Ce fût une épreuve pénible. Le Seigneur montra en vision à une soeur qui n’était pas au courant de l’état de santé de ma bien-aimée des ombres noires qui lui lançaient des flèches au niveau de la tête. De leur côté, les médecins se montraient très pessimistes sur les chances de réussite d’une opération.

    Devant elle je me montrais fort, mais devant le Seigneur je répandais mon cœur.

    J’avais prié pour tant de gens que Dieu avait guéris et délivrés, mais là, le ciel semblait fermé. De plus je ne voulais pas que la décision de se faire opérer ou non vienne de moi. Je lui ai fait comprendre que je la soutiendrais dans son choix. Elles se montra forte et devant l’incertitude des médecins, elle opta pour s’attendre à Dieu.

    Elle sortit de l’hôpital après avoir signé une décharge et on commença à revoir ensemble les promesses dans les écritures, à implorer la grâce de Dieu, à prendre autorité. Après des semaines, son état empirait toujours, mais, dans la même période,elle rédigeait son mémoire. Elle se montra forte et confiante et moi j’avais peur de la perdre. Ces moments m’ont permis de savoir combien je tenais à elle et nous ont encore plus rapprochés. Mais dans la même période Dieu m’utilisa aussi pour prier pour des cas de délivrances compliquées. Pourtant,  pour elle, c’était pareil, voire pire !

    Un jour alors que nous étions avec des frères en train de prier pour elle, une forte onction remplit la salle. Je connaissais cette présence. Chaque fois que je la ressentais en priant pour les gens, Dieu répondait, mais une fois de plus rien ne se passa. Je sortis de la salle abattu, je suis allé m’allonger et je me suis endormi en priant.

     « :Le Seigneur vint me parler en songe et me dit ceci: lorsque j’étais sur terre et que je demandais quelque chose au Père, je ne doutais jamais. Ne lis-tu pas: « Et qu’il demande avec foi sans douter dans son cœur » ? » 

    À mon réveil, je courus vers elle, je lui imposai les mains, mais… rien !

    Le Seigneur me dit alors autre chose : « Quand il s’agit de ta vie ou quand tes sentiments sont engagés, le don que je t’ai donné ne sert de rien, mais la foi qui découle de l’intimité précipitera la guérison »

    Peu à peu elle commença à avoir des coups de fatigue et des pertes de mémoire. Mais elle décida tout de même de rendre son mémoire à la date prévue. Mais moi, je mis  en quelque sorte mes études en stand by, car elle ne devait pas porter des choses lourdes et devait constamment être surveillée. Dieu s’est glorifié dans son mémoire : elle a eu 15/15 lors de la présentation. Les professeurs était surpris, non seulement par la pertinence du mémoire mais par le fait qu’elle l’ait rédigé en un mois. On a appris ensemble à revoir les merveilles de Dieu dans les détails de la vie et nos temps de communions étaient de plus en plus profonds. Je ne sais pas si j’ai jamais autant prié que pendant ces mois-là.

    Un matin elle se leva et les douleurs avaient commencé à diminuer. Puis quelques semaines après, elles avaient disparu.

    J’aimerai dire à quelqu’un : n’abandonne pas et ne cesse pas de croire en Dieu. Des fois on se demande:  » Pourquoi  »  ? Mais je vais juste nous dire quelque chose qui je crois serait un élément de réponse. Il existe deux choses: l’information et l’expérience. Bien des fois, on pense connaître mais on est juste informé. L’information n’aide que dans une moindre mesure en ce qu’elle nous permet de nous rappeler lors de l’expérience. C’est l’expérience proprement dite qui emmène la connaissance.

    On est informé que Dieu est YHVH Jireh, mais quand on est dans le manque et qu’on n’a pas de quoi se nourrir et que Dieu pourvoit, on connaît vraiment à ce moment ce qu’on savait.

    Dieu se révèle par l’expérience qu’il nous fait vivre, tout en nous informant au préalable de qui Il est, afin que, dans l’épreuve, on l’appelle.

    Vous savez, j’ai appris a voir le désert comme un lieu où je rencontre Dieu et non comme un lieu dont Il est absent : « je la conduirai dans le désert et je parlerai à son coeur et je lui donnerai la vallée d’Arcor comme une porte d’espérance ».

     Il y a souvent un débat dans la chrétienté sur les causes des souffrances, bien des fois certaines personnes se sont senties condamnées par d’autres qui estimaient que si elle n’étaient pas guéries, c’était à cause d’un manque de foi. Puis d’autres ont pris le raccourci d’accepter tout comme étant la volonté de Dieu. Je crois que Dieu ne se trouve dans aucun de ses extrêmes, mais dans un équilibre. Et je trouve que ce manque d’équilibre nous emmène à ne pas voir les choses comme Dieu les voit. Oui il y a une raison à toutes choses, mais dans toutes, une seule parole doit retentir en échos au dedans de nous :

    S’il n’a pas hésité à donner son fils, comment ne nous donnera-t-Il pas toutes choses avec Lui!

    Mais il ne nous a pas dit quand, car toutes les promesses de Dieu nous les possédons en espérance.

    Shalom

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