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En priant pour la guérison
En priant pour la guérison, les Chrétiens ont-ils le droit de dire : Si c'est Ta volonté ?
Je vais vous lire une portion très connue de la Parole de Dieu. Il s’agit de la prière enseignée par le Seigneur à Ses disciples, telle qu’elle est contenue dans le chapitre 6 de l’Evangile de Matthieu. Cet après-midi, mon propos est de vous parler du sujet suivant : « En priant pour la guérison, les Chrétiens ont-ils le droit de dire à Dieu : « Si c’est Ta volonté… » ?
Personnellement, je ne crois pas qu’ils en aient le droit, et je vais vous exposer mes raisons.
« Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! Que ton nom soit sanctifié ; que ton règne vienne ; que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain quotidien ; pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés ; ne nous induis pas en tentation, mais délivre-nous du malin. Car c’est à toi qu’appartiennent, dans tous les siècles, le règne, la puissance et la gloire. Amen ! » (Matthieu 6 : 9-13).
Bien-aimés, s’il y a une chose au monde que j’aimerais faire pour les habitants de Spokane, c’est bien de leur apprendre à prier ! Non pas leur apprendre à réciter des prières, mais leur apprendre à prier ! Il y a une très grande différence entre réciter des prières et prier !…
« La prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s’il a commis des péchés, il lui sera pardonné » (Jacques 5 : 15).
La prière de la foi est remplie de puissance. La prière de la foi est remplie de confiance. La prière de la foi produit la guérison pour l’âme et pour le corps. Les disciples voulaient apprendre à faire de vraies prières, et Jésus leur dit : « Voici donc comment vous devez prier : Notre Père qui es aux cieux ! … Que ta volonté soit faite sur la terre… ! »
Tout le monde s’arrête là, et l’on capitule dans nos pensées devant un Dieu dont on ne connaît pas la volonté. Quand vous dites à des Chrétiens : « Vous avez manqué l’esprit de la prière, » ils vous regardent avec étonnement. Mais, bien-aimés, il s’agit d’un fait ! Je veux vous le montrer cet après-midi, car c’est écrit dans la Parole de Dieu. Il n’est pas simplement écrit : « Si c’est Ta volonté ! » Mais voici ce que nous enseigne Jésus : « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. » C’est quand même très différent ! Jésus n’a pas seulement dit : « Que Ta volonté soit faite ! »
« Que la calamité vienne ! Que mes enfants soient frappés de fièvre ! Que mon fils aille dans un asile de fous, ou que ma fille aille dans une maison pour handicapés mentaux ! » Ce n’est pas la prière que Jésus enseigne à Ses disciples ! Jésus leur a enseigné à prier ainsi : « Que Ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! » Que la puissance de Dieu soit connue ! Que la puissance de Dieu se manifeste ! Que Dieu éloigne la calamité qui s’approche ! Que la foi en Dieu détourne la calamité ! « Que Ta volonté soit faite sur la terre (ici même) comme au ciel ! »
De quelle manière la volonté de Dieu se manifeste-t-elle au Ciel ? Je voudrais, pendant un court moment, que vous dirigiez avec moi vos pensées vers le ciel. Imaginez que nous entrions dans la Cité Céleste. Nous observons sa beauté et sa magnificence. Nous voyons l’Agneau de Dieu. Mais nous ne voyons aucun ivrogne dans les rues en or, nous n’apercevons aucun infirme avec des béquilles, aucune femme plongée dans le péché.
Il y a quelque temps, un frère est venu me visiter. Il m’a dit à quel point il était un Chrétien ardent. Mais, quand il fut parti, je dis : « Ouvrez les fenêtres et laissez sortir l’odeur de cet homme ! » Les Chrétiens devraient avoir une odeur conforme à la qualité de leurs prières ! Nous nous souillons de nombreuses manières !
L’autre jour, un cher frère est venu me voir dans une grande détresse. Il me dit qu’il était en train de devenir aveugle. Les médecins lui avaient dit qu’il serait aveugle dans un an, peut-être moins. Je me suis efforcé de le réconforter et de l’aider à se tourner vers Dieu. Puis j’ai posé avec ferveur mes mains sur ses yeux et j’ai demandé à Dieu de le guérir, au Nom de Jésus. A ce moment précis, le Saint-Esprit m’a parlé en me révélant un mot que je ne connaissais pas. Dès que je le pus, j’ai consulté un dictionnaire, et j’ai découvert qu’il s’agissait du nom d’une maladie causée par la nicotine. C’était le problème de ce frère. L’Esprit du Seigneur voulait me le dire, mais je ne l’ai pas compris sur le moment. Je ne connaissais pas le nom de ce frère. Mais Dieu le fit revenir à mon bureau. Nous avons reparlé de ce qui s’était passé, et je lui dis : « Mon frère, si vous cessiez de vous empoisonner vous-même, il est probable que Dieu n’aurait même pas besoin de vous guérir ! »
Nous nous souillons de diverses manières. Et nous continuons à nous souiller. Certains sont capables de supporter longtemps ces souillures, jusqu’à ce qu’ils arrêtent de se souiller. Mais d’autres ne le peuvent pas. Ils empoisonnent leur corps et détruisent toutes leurs facultés. Certains peuvent boire du whisky et vivre très vieux. Mais d’autres peuvent se détruire en quelques mois ou quelques années. Certains sont plus vigoureux que d’autres.
Mais dans cette magnifique Cité Céleste, nous ne trouverons personne qui se souille ainsi. Si nous demandions à un ange : « Pour quelle raison n’y a-t-il ici aucun péché ? » Il nous répondrait : « Il n’y a ici aucun péché, parce qu’ici, la volonté de Dieu est faite ! »
J’ai l’habitude de rencontrer des malades. Je vois constamment, jusque dans les rues, des hommes avec des jambes infirmes ou des femmes borgnes. Toute ma vie, je me suis occupé des malades. Mais quand je regarde dans la Cité Céleste, je ne vois personne avec des béquilles, aucun infirme, aucun cancéreux, aucun tuberculeux, aucun malade. Si je posais alors la question à mon guide : « Ange, dis-moi pourquoi vous n’avez ici aucune maladie ni aucune infirmité ? » L’ange me répondrait : « C’est parce que la volonté de Dieu est faite ici ! » Quand la volonté de Dieu est faite, il n’y a aucun péché. Quand la volonté de Dieu est faite, il n’y a aucune maladie ni aucune infirmité !
Nous retournons alors sur la terre, et nous pouvons prier avec une meilleure compréhension de cette parole : « Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel ! » Que la volonté de Dieu soit faite ici, sur la terre, exactement comme elle est faite là-haut, au Ciel ! Que la volonté de Dieu soit faite en moi ! Qu’il en soit sur la terre comme il en est au Ciel !
Quelqu’un pourrait alors me dire : « Frère, vous semblez oublier que dans Matthieu 8, un lépreux a dit un jour au Seigneur : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur ! » Puisque ce lépreux, quand il a prié, a dit : « Si tu le veux, » pourquoi ne pourrais-je pas le dire aussi ?
Eh bien, ce lépreux ignorait quelle était la volonté de Christ en ce qui concerne la maladie. Peut-être avait-il été sur la montagne et avait-il entendu ce merveilleux sermon sur la montagne. Car c’est juste après qu’il s’était approché de Jésus en Lui disant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me rendre pur. »
Il savait que Christ pouvait le guérir, mais il ne savait pas s’Il voulait le guérir. La réponse de Jésus a permis au lépreux de régler ce problème. Elle devrait aussi le régler à jamais pour tous les hommes ! Jésus lui a dit : « Je le veux, sois pur ! » Si, au moins une fois, Il avait dit le contraire à un seul malade, nous aurions pu avoir une raison de dire : « Si c’est ta volonté ! » Mais nous ne pouvons pas le dire dans nos prières, parce que Dieu nous a clairement révélé Sa volonté à ce sujet. Les « si » traduisent toujours un doute. La prière de la foi ne connaît pas de « si » !
Supposez qu’un ivrogne vienne s’agenouiller devant cette estrade, en disant : « Je veux trouver Dieu ! Je veux devenir Chrétien ! » Tous ceux qui sont ici présents, et qui connaissent Dieu, pourraient immédiatement être d’accord avec cet homme. Ils pourraient dire : « Oui ! Dites-lui de prier, d’avoir foi en Dieu, et Dieu va le délivrer ! » Pourquoi diriez-vous cela ? Parce que vous n’avez aucun doute concernant la volonté de Dieu de sauver un pécheur qui est prêt de confesser son péché ! Allez maintenant un peu plus loin. Voici venir un pauvre homme avec une jambe infirme. Il vient en boitant, il essaye péniblement de s’agenouiller, et aussitôt quelqu’un dit : « J’aimerais bien qu’il appelle un docteur ! » Ou encore : « Seigneur, si c’est Ta volonté, guéris-le ! » Celui qui dirait cela aurait complètement oublié ces vérités : « C’est Lui qui pardonne toutes tes iniquités, qui guérit toutes tes maladies ! »
Les Chrétiens, au lieu de prendre leurs responsabilités, essayent de rendre Dieu responsable ! Tout ce qui est inclus dans la rédemption accomplie par Jésus est disponible pour ceux qui prient avec foi pour s’emparer de tout cela ! Il n’y a aucun doute, dans la pensée de Dieu, en ce qui concerne le salut du pécheur. Il n’y en a pas davantage en ce qui concerne la guérison du malade. Tout est compris dans le sacrifice expiatoire de Christ. Que Dieu soit béni ! Cette expiation a répondu à tous les besoins de l’homme ! A présent, la responsabilité repose exclusivement sur l’homme. C’est Jésus qui nous le dit !
Jésus a dit : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir » (Marc 11 : 24). Il n’y a pas de « si » dans les paroles de Jésus ! Il a toujours parlé avec beaucoup de fermeté concernant la volonté de Dieu, et concernant les conséquences de la foi quand on prie. Jésus n’a pas employé un langage ordinaire quand Il parlait de ces choses, mais il a dit, selon la coutume orientale : « En vérité, en vérité, je vous le dis… » Amen, amen ! C’est comme si un Américain se tenait devant une cour de justice, et disait : « Je jure de dire toute la vérité, et rien que la vérité ! Que Dieu me soit en aide ! » L’oriental levait la main vers le ciel, et disait : « Amen, amen ! » C’est-à-dire : « En vérité, en vérité, je vous le dis ! » C’est avec la solennité d’un serment qu’il prononçait ces paroles. Jésus a donc affirmé avec la même solennité : « Tout ce que vous demanderez en priant, croyez que vous l’avez reçu, et vous le verrez s’accomplir. »
Jacques, parlant sur le même sujet, a dit, à propos de ceux qui doutent : « Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur : c’est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies » (Jacques 1 : 7). Pourquoi ? Jacques le dit : « Car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d’autre » (verset 6). Il n’y a aucune constance dans la prière de celui qui doute. Il n’y a aucune constance dans sa foi. Il n’y a aucune constance dans son caractère. Il ne garde pas les yeux fixés sur Dieu pour obtenir ce qu’il désire. Il est semblable aux vagues de la mer, agitées par vent et poussées de côté et d’autre. Tout cela, parce qu’il met des « si » dans sa prière ! « Qu’un tel homme ne s’imagine pas qu’il recevra quelque chose du Seigneur ! »
Ainsi, ce lépreux ne savait pas quelle était la volonté de Jésus concernant la maladie. Il avait peut-être vu d’autres personnes guéries de maladies ordinaires, mais la lèpre était une chose terrible ! C’était une maladie incurable et contagieuse. Le pauvre lépreux était obligé, quand il se déplaçait, de crier : « Impur, impur ! » Il fallait que les gens s’écartent de lui. Au cours de mon ministère en Afrique du Sud, j’ai vu des dizaines, des centaines, et même des milliers de lépreux. J’en ai vu qui avaient les phalanges rongées, le nez rongé, les dents rongées, les doigts de pied rongés. La peau de leur corps tombait en lambeaux. J’ai vu Dieu les guérir à tous les stades de leur maladie. Un jour, la veille de Noël, toute une troupe de lépreux qui avaient été guéris se sont rassemblés pour partager la Sainte Cène. Certains n’avaient plus de doigts, et ils devaient saisir la coupe avec leurs poignets, mais le Seigneur les avait guéris de la lèpre.
Ils avaient été guéris non pas grâce à mon ministère, mais grâce au ministère d’un pauvre Noir qui, pendant des années, n’avait même pas eu de quoi se payer un pantalon. Il portait un petit tablier en peau de chèvre. Mais il est venu à Christ. Il a manifesté la plus grande puissance de guérison qui ait été manifestée dans les temps modernes, à ma connaissance. Si je l’avais rencontré, je me serais agenouillé devant cet homme Noir, je lui aurais demandé de m’imposer les mains, et de prier Dieu qu’Il me donne la même puissance divine que celle qu’il avait reçue.
En ce qui concerne la maladie, vous n’avez donc pas plus le droit de dire, comme ce lépreux, avant qu’il ait été éclairé : « Si Tu le veux ! » Car, depuis deux mille ans, la Parole de Dieu nous a été révélée, et la Bible est à présent un livre ouvert. Nous devrions connaître la volonté de Dieu, bien plus que tout autre peuple de la terre !
Quelqu’un pourrait me dire : « Mais, frère, vous avez sûrement oublié que Jésus, quand Il était dans le jardin de Gethsémané, a prié ainsi : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » (Matthieu 26 : 39). Non, je n’ai pas oublié cela. Mais, bien-aimé, tu n’es pas le Sauveur du monde ! Cette prière a été celle de Jésus. Aucun autre homme n’aurait pu faire cette prière, si ce n’est le Seigneur Jésus ! Mais je voudrais vous expliquer, bien-aimés, ce que Jésus a vraiment voulu dire en faisant cette prière, parce que beaucoup de gens ne l’ont jamais compris.
Jésus était allé au jardin pour prier. Il allait Se charger du fardeau suprême de toute Sa vie. Il était sur le point d’aller à la croix. Il avait un message à donner au monde. Il avait été obligé de confier ce message à quelques hommes, des hommes ignorants. Je crois qu’Il Se posait les questions suivantes : « Seront-ils capables de bien présenter ce message ? Pourront-ils le comprendre comme je l’ai compris ? Seront-ils capables de le transmettre aux autres comme Je le leur ai transmis ? » Il est certain qu’Il a dû se poser ces questions, et bien d’autres encore.
Savez-vous ce qu’est l’esprit d’intercession ? Savez-vous ce que cela signifie, quand un homme accepte, comme l’a fait Moïse, de se charger du fardeau du péché de tout un peuple, et s’écroule en larmes devant Dieu, jusqu’à ce que le peuple soit ramené aux pieds du Seigneur, dans la repentance et l’humilité ? Rempli d’anxiété pour son peuple, Moïse est allé jusqu’à dire : « Seigneur, pardonne maintenant leur péché ! Sinon, efface-moi de ton livre que tu as écrit » (Exode 32 : 32). Il ne voulait plus d’un ciel d’où serait exclu son peuple !
Pensez à cela ! Moïse prit sur lui cette responsabilité, et dit à Dieu : « Seigneur, si tu ne pardonnes pas à ce peuple, efface mon nom de Ton livre ! » Dieu entendit la prière de Moïse, béni soit Son Nom !
A un moment donné, l’apôtre Paul écrivit quelque chose de très semblable : « Car je voudrais moi-même être anathème (maudit) et séparé de Christ pour mes frères, mes parents selon la chair » (Romains 9 : 3). Il éprouvait ce même fardeau pour son peuple.
Ainsi, Jésus, dans le jardin, éprouvait le fardeau du péché du monde, cette accumulation des détresses des hommes, le fardeau de leurs péchés, et le fardeau de leurs maladies. Quand Il S’est agenouillé pour prier, le cœur brisé sous le poids de ce fardeau, de grosses gouttes de sueur ont coulé de Son front, comme des gouttes de sang, qui sont tombées au sol. Certains critiques ont prétendu qu’il ne s’agissait pas de sang.
Le Juge V. V. Barnes, au cours de son grand procès devant le Juge Landis, a réellement transpiré des gouttes de sang, au point que son mouchoir était rouge du sang qui suintait de ses pores. Sa femme a déclaré que pendant trois mois, elle avait été obligée de mettre des serviettes sous son oreiller. C’est l’un des plus grands hommes que Dieu ait suscités dans ce monde. Il avait une grande âme. Il avait compris qu’il était responsable du destin d’un grand nombre d’hommes, dont il voulait alléger le fardeau, autant qu’il le pouvait. Il ne voulait pas que les biens de ces hommes tombent entre les mains de quelqu’un d’autre. De lui dépendaient les intérêts de près de cent mille personnes, dont les biens cumulés représentaient les seules ressources. Ce fardeau était si grand sur son cœur qu’il a pu transpirer des gouttes de sang pendant trois mois. Mais certains de ses contemporains ont dit : « Ce n’est pas du sang, mais cela ressemble à du sang. » Et c’est ce qu’ils enseignaient dans leurs écoles du dimanche. Que le Seigneur leur fasse miséricorde ! C’était bien du sang qui sortait de ses pores, et qui tombait au sol.
Jésus pensait qu’Il était possible qu’Il meure dans le jardin de Gethsémané. Mais Son âme était trop grande pour accepter de mourir en ce lieu. Il voulait aller à la croix. Il voulait achever Sa mission en faveur du genre humain. C’est pourquoi Il a fait cette prière : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Quelle était donc cette coupe ? C’était la coupe des souffrances qui Lui brisaient le cœur, et qui Lui faisaient transpirer du sang. Cela aurait pu le tuer dans le jardin, L’empêchant ainsi de mourir sur la croix. Mais Il surmonta cette épreuve, et Sa prière fut exaucée : « Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. » Aussitôt un ange Lui apparut du ciel et le fortifia. Grâce à cette force nouvelle qu’Il reçut, Il put aller jusqu’à la croix et y mourir, comme Sauveur de l’humanité.
Bien-aimés, je voudrais vous dire que si nous connaissions plus souvent un peu de sueur de sang et une prière semblable, il y aurait moins de péché et de maladies dans le monde ! Dieu appelle un peuple qui accepte de se charger d’un semblable fardeau, afin de permettre à la puissance de Dieu d’œuvrer au travers d’eux.
A cette époque, les gens étaient émerveillés de voir Dieu exaucer de telles prières en faveur d’une âme. Il y a une semaine, ma chère épouse et moi, nous nous sommes agenouillés pour prier pour une âme de Fort Wright, Madame McFarland. Elle sera bientôt ici pour nous donner son témoignage. Il y a dix ans, un arbre est tombé sur elle et lui a brisé le dos. Elle resta paralysée. Pendant dix ans, elle fut confinée dans une chaise roulante. Ses jambes étaient enflées, et ses pieds pendaient lamentablement. Elle nous avait dit que de nombreux prédicateurs l’avaient visitée pendant toutes ces années. Ils l’avaient encouragée à accepter la volonté de Dieu pour elle, à rester calme et à souffrir en silence.
Elle nous dit : « Oh, il m’importe peu de ne plus pouvoir marcher ! Mais je serais tellement heureuse si cette douleur pouvait s’arrêter, ne serait-ce qu’un court moment ! » Avec amour, nous lui avons imposé les mains, et nous avons prié. Avons-nous dit au Seigneur : « Si c’est Ta volonté… ? » Non ! Vous pouvez être certain que je n’ai pas dit cela ! Mais j’ai posé mes mains sur cette chère âme, et j’ai prié ainsi : « Toi, démon qui tourmentes cette femme depuis dix ans, et qui lui a fait couler tant de larmes, je prends autorité sur toi au Nom de Jésus, le Fils de Dieu ! Et je te chasse par l’autorité du Fils de Dieu ! »
Quelque chose s’est alors passé. La vie a commencé à couler dans tout son être, et la douleur est partie. Peu après, elle se rendit compte que son corps reprenait des forces. Un jour, elle me téléphona et me dit : « Oh, ce qui s’est passé est merveilleux ! Ce matin, j’ai pu me mettre à genoux dans mon lit ! » Pauvre âme, elle a appelé ses voisins et ses parents parce qu’elle pouvait déjà se mettre à genoux dans son lit !
Savez-vous que vous avez représenté Jésus-Christ comme quelqu’un qui n’avait pas de cœur ? Vous avez représenté Dieu au monde comme s’Il était un tyran ! Alors qu’au contraire, Il étend Ses mains avec amour vers l’humanité souffrante, désirant la soulager. Mais Il nous a confié cette responsabilité, à vous et à moi. Cette question de la volonté de Dieu de guérir a donc été éternellement réglée il y a bien longtemps ! Il ne doit plus y avoir de question sur la volonté de Dieu !
La rédemption qui nous a été acquise par Jésus-Christ est une rédemption totale et parfaite. Elle a répondu à tous les besoins de l’être humain, à ceux de son esprit, de son âme et de son corps. Que Dieu soit béni ! Qui peut oser mettre une limite à ce que la foi en Jésus-Christ peut accomplir ? Je suis heureux de voir grandir dans l’Eglise la tendance à ôter les obstacles, pour que la foi de notre cœur s’élève vers Dieu en faveur de tous les hommes et de tous les problèmes de la vie ! Laissons donc l’amour de Dieu s’écouler de notre âme, vers toutes les âmes affamées et assoiffées !
Au lieu de prier en disant : « Si c’est Ta volonté… », quand vous vous agenouillez auprès d’un ami malade, vous devez obéir au commandement de Jésus-Christ, qui ordonne à tous ceux qui croient d’imposer les mains aux malades en Son Nom. Il ne s’agit donc pas de mon ministère seulement, ni du ministère des frères qui me secondent. Mais il s’agit du ministère de tous ceux qui croient ! Si votre pasteur ne croit pas, que Dieu lui fasse miséricorde ! Et si votre église ne croit pas, que Dieu lui fasse miséricorde !
Aujourd’hui, les églises crient et pleurent, parce que la Science Chrétienne se répand dans le monde entier, en se plaignant que cette doctrine soit mensongère. Mais pourquoi les gens sont-ils attirés par la Science Chrétienne ? Parce qu’ils ne trouvent aucune vérité dans les églises qu’ils fréquentent ! Que vienne le jour où résonnera la voix de ceux qui diront au peuple la vérité en ce qui concerne le Fils de Dieu, qui a parfaitement racheté les hommes, dans leur esprit, leur âme et leur corps ! Il nous a rachetés pour nous permettre de revenir à Dieu. Bien-aimés, croyez-le et recevez la bénédiction qui viendra sur votre propre vie ! Amen !
Article de John G. Lake.
L’original a été publié en anglais dans le livre : « John G. Lake : The Complete Collection of His Life Teachings », compiled by Roberts Liardon, Albury Publishing, Tulsa, Oklahoma.De l’importance de bien connaître la volonté de Dieu quand on prie !
(Prédication faite par John Lake à Spokane, USA, entre 1915 et 1920).
Tiré du site … http://www.latrompette.net/
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