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Par line 971 le 26 Septembre 2019 à 00:22
Soleil d’Orient
Je passais par la ville de… Je voulus voir la maison des fous. Ce spectacle n’est pas gai, mais il est instructif. Il y a dans le fou un avertissement terrible. La folie est féconde en enseignements extraordinaires. La déraison vulgaire, celle qui habite les rues et les maisons, celle-là cache son absurdité sous une certaine apparence de bon sens conservé ; elle a gardé le respect humain ; elle ne dit pas son dernier mot. Elle mitige ce qu’elle aurait de violent par mille tempéraments ; elle s’accommode un peu à la déraison de ses voisins ; elle se plie aux exigences du monde ; elle n’est pas complète, absolue, entière. Aussi reste-t-elle sociale, précisément parce qu’elle se cache.
Mais la folie, proprement dite, ne se cache plus. Elle s’étale, elle a perdu la pudeur d’elle-même. Aussi est-elle bien instructive, parce qu’elle se trahit. Elle montre sa cause, en ne cachant aucun de ses efforts. Elle montre en flagrant délit la passion dont elle est née. Elle la montre dans ses dernières conséquences, et voilà la leçon ! Quand la passion s’arrête à mi-chemin, son caractère n’éclate pas, mais quand elle a tué le sens commun et qu’elle marche tête haute, visière levée, seule et victorieuse dans le silence de la raison vaincue, il est difficile de ne pas reculer d’épouvante en la voyant, en passant à côté d’elle.
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Je vis un homme qui se croyait Dieu. Beaucoup se croient Dieu d’une certaine manière ; mais celui-ci se croyait Dieu de manière à le dire, à le proclamer. Il exigeait le culte ; il parlait de l’impiété des hommes de ce temps-ci, de la dureté de leur cœur.
– C’est moi qui les ai créés, disait-il, et ils ne m’en savent aucun gré.
Puis il se mit à causer, et raisonna très bien, dès qu’il ne parla plus de lui-même. C’était un homme instruit et intelligent.
Il s’offrit à me servir de cicerone, fit mille réflexions ingénieuses et justes.
– Ces gens sont fous, disait-il de temps en temps ; que je les plains !
Il me conduisit à un de ses camarades.
– Tenez, me dit-il, quelle pitié ! Voilà un homme de talent, bon géomètre. Il pouvait rendre des services à la société. Il est charmant, il est aimable, il est doux. Pauvre jeune homme ! Ne s’est-il pas imaginé un beau jour qu’il était Dieu le Fils. Concevez-vous qu’une folie pareille entre dans une tête humaine ? C’est comme je vous le dis, il croit qu’il est Dieu le Fils. Mais ce n’est pas tout ; ce qu’il y a de plus extraordinaire, de plus incroyable, ce que vous ne voudrez jamais admettre, c’est qu’il ose me dire cela en face, sans se troubler, à moi qui suis Dieu le Père ! Il me l’a dit, non pas une fois, mais cent, sans que ni raisonnements, ni supplications, ni menaces aient rien pu sur lui. J’ai de temps en temps la pensée de le foudroyer ; mais je ne le fais pas. Il est si jeune !
– Tenez, continua-t-il, en voilà un qui se croit empereur, comme s’il pouvait être empereur sans ma permission !
Voici une femme qui s’est persuadé que Jeanne d’Arc revit en elle.
Mais ce n’est pas tout. Voici un homme qui se croit soleil. C’est l’orgueil qui a perdu tous ces pauvres gens.
Soleil ! Continua mon guide en s’animant, un homme de chair et d’os qui se croit soleil ! Que la folie est une chose étrange ! Et c’est à moi qu’il vient le dire, à moi dont le soleil n’est qu’une faible image ! Voyons, vous, monsieur, qui probablement m’adorez, auriez-vous pensé qu’un homme pût arriver à se croire soleil, si vous n’aviez pas rencontré un Dieu pour vous le dire et pour vous le montrer ?
Mon guide continua.
– En voici un autre dont la folie est assez singulière, me dit-il en montrant son propre gardien ; il croit que je suis fou. Je le plains, et je ne lui en veux pas. Cependant, pour vous dire toute la vérité, j’ai contre lui des moments de haine. Deux ou trois fois, j’ai voulu l’obliger à se mettre à genoux devant moi. Il a refusé. J’ai pris le parti de mépriser les hommages qu’il me refuse. Que voulez-vous ? Il ne sait pas. Il est fou ; il n’est pas responsable de ses actions. Il y en a un autre ici qui croit être le directeur d’une maison de fous. Il me traite comme un des malades dont il est chargé, et m’envoie quelquefois un médecin. Je reçois le médecin avec bonté. Un Dieu doit être bon. Si je n’étais pas bon, on ne saurait pas que je suis Dieu.
En voici un qui se regarde comme l’inventeur de la vapeur ; je ne peux pas le détromper, parce que cette idée le rend heureux.
Nous marchions toujours. Mon guide parlait et je l’écoutais.
Je vis un homme qui pouvait avoir une cinquantaine d’années, un homme à la figure intelligente, au regard ardent et fixe, qui se livrait à l’exercice le plus singulier. Il s’approchait de tous ses compagnons, et disait à chacun un mot à l’oreille ; puis il posait un doigt sur sa bouche, et ajoutait : – Ne me trahissez pas.
Il vint à moi : – Êtes-vous un homme d’honneur, Monsieur ? me dit-il. Je crois que vous êtes homme d’honneur, et je vais vous dire un secret.
Il me prit la main et me la serra fortement.
Mon guide me retint par l’autre bras.
– Il va vous dire que je ne suis pas Dieu ; surtout ne le croyez pas. N’allez pas augmenter le nombre des impies.
En prononçant ces mots, celui qui s’était fait mon guide et qu’on nommait Antoine, quitta son expression bienveillante pour une expression terrible. Je sentis la fureur dans le voisinage, cette fureur sans appel qui est toujours tout près, quand la folie est là, même la folie la plus douce ; les deux fous me tenaient, chacun semblait vouloir me gagner à lui et me sauver de son voisin.
– Défiez-vous de lui, me dit l’homme qui parlait à voix basse, et qu’on nommait René ; défiez-vous de lui ! Il va vous trahir ! Confiez-vous à moi, bien plutôt. J’ai trahi un secret, je le sais ; mais je n’en trahirai plus jamais. Ne dites vos secrets qu’à moi, Monsieur. Tenez, je parie que tous les jours vous allez dans une maison de la rue…, au numéro… Eh bien ! vous pouvez me le dire, mais ne le dites pas à d’autres ; ils vous trahiraient. Moi, je ne trahirai plus ; j’ai trahi une fois, il y a de cela six mille ans, et je m’en souviens comme si c’était hier ; six mille ans, cela passe vite.
– Qu’est-ce que six mille ans, dit Antoine interrompant son camarade ; qu’est-ce que six mille ans, près de l’éternité ? Moi qui suis Dieu…
– Tais-toi, dit René, tais-toi, tu n’es pas Dieu… Ah ! s’écria-t-il, et il devint pâle comme un mort. Oh ! pardon ! pardon ! pardon, mon fils ! Voilà que je trahis encore un secret ! Ne meurs pas, mon fils ! ne meurs pas ! Oh ! pourquoi ai-je parlé ? J’ai trahi le secret d’Antoine en disant qu’il n’est pas Dieu. Mais je ne le trahirai plus. Tu es Dieu, Antoine, tu es Dieu !
Et René tomba aux genoux de son malheureux ami ou ennemi, comme vous voudrez l’appeler.
– Voyez, me dit Antoine, ma divinité l’écrase !
René se releva.
– Si tu es Dieu, continua-t-il, rends-moi mon fils. Je n’avais que lui. Oh ! pourquoi ai-je parlé ? Désespoir ! désespoir ! pourquoi ai-je parlé ?
Il s’arrachait les cheveux ; l’attaque devint furieuse, le docteur fut appelé.
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Voici l’histoire du pauvre René, telle qu’on me la racontée :
Il avait été riche ! Sa fortune avait péri tout entière dans une spéculation, et non seulement elle avait péri, mais, chose plus amère, elle avait été volée. Chose plus amère encore ! elle n’avait pas été volée par des voleurs, au coin d’un bois : elle avait été volée par des amis.
Quant aux détails de l’affaire, ils ne nous regardent pas. Ce qu’il y a de certain, c’est que René fut dépouillé de sa fortune.
Sa femme était morte jeune. Il restait à René un fils, nommé André, et un ami, M. Charles Lerdan.
La ruine de René n’était pas entière, il pouvait encore vivre, et il vivait. René parlait souvent de son dévouement, il en parlait excessivement en homme qui ne sait ce que c’est. Son cœur était presque tout entier dans son imagination. Excellent quand il était bon, il n’était pas bon longtemps de suite, et il était prudent de ne pas mettre aux prises chez lui la bonté et l’amour-propre.
Quel homme était Charles Lerdan ? Je ne sais trop. Ceux qui m’ont raconté l’histoire ne l’avaient pas connu. Il paraît seulement qu’il ne ressemblait pas à tout le monde. Était-il grand ou était-il seulement bizarre ? C’est une question que je ne puis résoudre. En tout cas, René le regardait comme un objet extraordinaire et précieux. En parlant de lui, René disait : « J’aime Charles » ; et, de bonne foi, croyait l’aimer. René avait trouvé le moyen de concilier l’enthousiasme et l’égoïsme. Quand un homme lui était agréable, il croyait aimer cet homme-là ; mais il n’aimait que lui-même, à propos de cet homme-là.
René et Charles se voyaient, dit-on, tous les jours depuis leur enfance. Le lien qui les unissait semblait solide. Ces deux hommes pensaient et sentaient de même. Mais il n’y a rien de solide dans un monument quand l’amour-propre se glisse par les fentes : à l’instant même, les pierres sont disjointes.
Pendant le récit je me disais : « L’un se croit Dieu, l’autre soleil, l’autre empereur. Si René est fou pour une cause analogue, décidément c’est l’amour-propre qui peuple cette maison. »
Reprenons le récit.
Un jour, René alla voir Charles à huit heures du soir. Charles n’était pas chez lui. Le lendemain il y alla encore, et Charles était encore absent. Le troisième jour il en fut de même. René était mécontent. – Où va Charles ? pensa-t-il. Est-ce qu’il se cache de moi ?
Cette piqûre d’épingle suffit pour blesser René, ou, si vous voulez, suffit à René pour se faire une blessure.
Il aima moins son ami. Son amour-propre enfla.
Un soir, René devait recevoir quelques personnes.
– Tu viendras ? dit-il à Charles.
– Je ne peux pas, répondit celui-ci.
Et pas d’explications.
La blessure de René se creusait.
Mais, quelques jours après, René fit jouer une comédie au Théâtre-Français. Il comptait sur son ami pour le succès de la pièce. Il lui porta un billet.
– Nous dînerons ensemble, lui dit-il ; je veux m’assurer de toi et ne pas te lâcher.
– Je suis désolé, dit Charles, de te refuser aujourd’hui ; mais je n’irai qu’à la seconde représentation. Depuis quelques jours, je ne suis pas libre le soir. Quand tu es venu me chercher, tu ne m’as pas trouvé. Quand tu m’as appelé, je n’ai pas répondu. Ton invitation d’aujourd’hui, je ne la refuserais pas sans motif sérieux.
– Tu as un secret que tu ne peux me confier ? dit René.
– Tu me donnes ta parole d’honneur de garder, sur ce que je vais dire, un silence absolu ? demanda Charles.
– Tu te défies donc beaucoup de moi ?
– Non, René, dit Charles ; mais une indiscrétion perdrait tout. Prends tes précautions contre toi-même. Donne ta parole d’honneur.
Tous les soirs, dit Charles, je vais rue…, numéro… ; l’affaire qui m’y appelle est grave. Il s’agit d’obtenir la réparation d’une injustice. Mon entreprise est difficile ; je demande aux coupables eux-mêmes de défaire le mal qu’ils ont fait autrefois. Or ils partent demain pour l’Amérique. Je vais tenter ce soir l’assaut décisif. Ce soir, entends-tu ? Ta comédie sera jouée plusieurs fois. Mais je ne verrai qu’une fois, je ne verrai que ce soir l’homme qui part demain. J’ai à sauver cet homme de l’injustice qu’il a faite, et un autre homme de l’injustice qu’il a subie.
– Fais ce que tu voudras, dit René.
– À demain, dit Charles. Pour l’affaire dont je te parie, ajouta-t-il en le quittant, j’ai différé mon mariage.
En effet, Charles devait épouser Mme Marie Léonce, et depuis quinze soirs la famille Léonce attendait Charles inutilement.
L’explication de Charles avait satisfait la raison de René, mais non pas son amour-propre. Il était blessé à l’endroit sensible. Dans la journée, René, faisant trêve un instant aux préoccupations théâtrales, se rendit chez la famille Léonce, avec son fils.
Il se passa là une de ces trahisons dont les amis seuls ont le secret.
René crut apercevoir que Mme Léonce était mécontente de Charles. Il crut voir l’effet de l’absence. Le refroidissement lui parut sensible. Au fond du cœur, René fut content.
Il parla de son admiration pour Charles.
– C’est un homme complètement supérieur, dit-il. Quel dommage que son caractère ne soit pas à la hauteur de son intelligence.
On causa. Chacun dit son mot.
– Depuis quelque temps, remarqua un des causeurs, on ne le voit plus. Il abandonne ses amis.
– La fidélité, dit René, n’est pas la vertu favorite de Charles.
– Où passe-t-il ses soirées ? dit un indifférent. Je ne le rencontre plus dans le monde.
René se pinça les lèvres, comme un homme qui a quelque chose à dire et qui ne veut pas parler.
Alors on le questionna. Il se défendit comme on se défend quand on va céder. Au lieu de l’arrêter par un mot bref, il excita la curiosité par mille demi-mots.
Enfin, enchanté de montrer qu’il savait ce que les autres ne savaient pas, désireux de nuire à Charles, désireux de le faire suspecter, désireux d’irriter contre lui la famille Léonce en lui prouvant que Charles avait des secrets pour elle, il se cacha à lui-même tous ses sentiments mauvais, et se dit : – Il faut que je prévienne cette famille. Charles suit une mauvaise voie ; ce jeune homme se perd. Il prend de mauvaises habitudes. Il y a dans son absence, dans sa préoccupation, quelque chose de mauvais. Pourquoi se cacher, s’il ne fait pas le mal ? C’est une passion, le jeu peut-être qui l’attire là où il va, là où il veut aller seul, là où il se cache pour aller. Dans son intérêt et dans l’intérêt de Mlle Marie, il faut que je prévienne la famille Léonce.
S’étant ainsi trompé lui-même, en se parlant tout bas, René parla tout haut.
– Charles, dit-il, me fait beaucoup de peine. Mon amitié pour lui me rend inquiet sur son compte. Je vous dirai, entre nous, que son rendez-vous de tous les soirs est invariable. Il va rue… numéro… chez qui ? Je ne sais. J’ai mauvaise idée de cette maison. Quelqu’un m’a dit avoir vu Charles sortir de là, à deux heures du matin, un billet de banque à la main. C’est au moins imprudent. Il pourrait être attaqué.
(Le fait était à moitié vrai. Un curieux avait vu Charles sortir de cette maison, un papier à la main ; mais ce papier était une lettre d’affaires.)
– Charles, continua René, a eu de tout temps pour les jeux de hasard un attrait qui m’inquiétait malgré moi ; car nous sommes amis d’enfance. Et, dans cette circonstance, il m’a fait un chagrin véritable, en ne m’avouant pas le vrai motif de ses rendez-vous continuels.
René jeta un coup d’œil autour de lui, comme pour contempler sa victoire.
Chose remarquable ! Sa confidence avait produit un effet directement contraire à celui qu’il attendait.
Quand il insinua que Charles était un menteur et un joueur, tous sentirent en lui le traître, et une réaction se fit en faveur de celui qu’il trahissait. Le frère de Marie se leva et ouvrit la porte.
– Sortez, monsieur, dit-il à René ; vous êtes méchant.
René sortit suivi de son fils André.
Ce jeune homme partageait la race de son père, et la partageait d’autant plus volontiers que Mlle Marie ne lui déplaisait pas. Pour les hommes comme René et son fils, l’humiliation subie devant une femme est un malheur qu’ils ne pardonnent ni aux autres ni à eux-mêmes, et, par une malice du sort, ce malheur leur arrive sans cesse. À l’instant précis où son frère avait mis René à la porte, Mlle Marie avait ri de bon cœur. N’étant pas émue, elle avait observé la scène, qui pour elle n’était qu’une comédie, car elle savait le secret.
– Ma mère, dit-elle, il faut renvoyer Julien (c’était le nom du domestique). Tout à l’heure il écoutait à la porte.
Julien fut renvoyé, comme René.
– C’est le jour des expulsions, disait Marie ; la maison va devenir nette. Le jour de mon mariage, il faudra vendre les fauteuils sur lesquels ces gens-là se sont assis.
À minuit, André se dirigea, en courant, vers la maison mystérieuse d’où Charles sortait vers une heure du malin. Il tenait à lui raconter lui-même la visite qu’il avait faite avec son père chez la famille Léonce, afin que son récit ne fût prévenu, précédé, détruit par aucun autre récit ; afin qu’il pût dire à Charles que Mlle Marie semblait avoir reçu de fâcheuses impressions sur son compte ; que son père René et lui André avaient fait, pour les dissiper, d’inutiles efforts ; que M. Léonce avait détourné l’a conversation. Enfin, il se proposait d’enfoncer doucement à Charles un poignard dans le cœur, suivant l’usage des amis.
Il approchait de la maison indiquée. Il vit courir vers lui un homme qui se jeta dans ses bras et le serra à l’étouffer : c’était Charles.
– Cher André, lui dit-il, tiens, voilà la fortune de ton père ; ceux qui la lui avaient dérobée ont reconnu ses droits et la lui rendent. Je travaillais depuis quelque temps à faire éclater la justice ; voilà pourquoi je suis devenu invisible. Eh bien ! Va, cher ami, porte à ton père toi-même ce qui lui appartient, ce qui lui est rendu. Dis-lui que j’ai gardé le secret vis-à-vis de lui dans la crainte de lui préparer, en cas d’échec, une déception. Dis-lui de me pardonner mon silence et mon absence. Demain je serai tout à lui.
André quitta Charles, chargé de billets de banque. Avait-il des remords ? Je ne le crois même pas. Son père l’avait habitué à ne jamais dire : j’ai tort.
Pendant le colloque de Charles et d’André, un homme était resté debout près d’eux, immobile et inaperçu.
C’était Julien, le domestique indiscret, Julien qui avait entendu dire par René que Charles traversait cette rue toutes les nuits, à une heure du matin, sortant d’une maison de jeu et chargé quelquefois de billets de banque. Julien qui avait entendu, chez Mme Léonce, la conversation de René, venait d’entendre ici la conversation d’André et de Charles.
Charles s’éloignait. Julien savait qu’André emportait le trésor. Il le suivit, et quand il jugea le moment favorable, lui saisit les deux mains et les attacha, car il était le plus fort.
– Silence, dit-il, ou je te tue.
Et il s’empara des billets de banque.
André voulut appeler. Julien tira de sa poche un couteau, et frappa André au cœur avec tant de précision, que le jeune homme tomba mort.
Le lendemain, René apprit les événements de la nuit et devint fou.
Au moment où l’on venait de me raconter son histoire, René repassa devant moi, suivi du docteur. Il vint à moi.
– Soyez discret, monsieur, dit-il. Quelquefois on prononce un mot légèrement, et on n’en devine pas les conséquences. Je connais un homme qui, pour avoir trahi le secret le plus insignifiant, a perdu d’un mot, si ce qu’on dit est vrai, son bonheur, son honneur, sa vie, son ami, son fils, sa fortune, son avenir, sa raison.
Et René continua sa route, un doigt posé sur sa bou
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Par line 971 le 6 Octobre 2017 à 04:36
La vérité est supérieure à la réalité
Pasteur Didier Biava
Textes cités:
2 Rois 6:14 -18 ; 2 Rois 6:12
2 Corinthiens 6:15 ; 2 Rois 6:16
2 Rois 6:17 ; Hébreux 11:1; Mathieu 6:33
Hébreux 11:26 ; Hébreux 11:27
1 Samuel 17:11; Hébreux 4:12 ; 1 Samuel 17:42
1 Samuel 16:7; 1 Samuel 17:46
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Par line 971 le 12 Septembre 2017 à 01:23
IL Y A URGENCE POUR TOI… RACHETÉ LE TEMPS …
JÉSUS REVIENT BIENTÔT
6 / 09 / 2017
Je m’adresse à TOI qui vas lire ce message, frère, sœur en Christ, ami … je veux te rappeler que le temps est court, que les jours sont mauvais, et que tu dois racheter le temps par ta conduite.
Eph 5 v 16 dit : « Rachetez le temps, car les jours sont mauvais ».
Tu dois maintenant, (et c’est urgent) t’examiner et réviser tes voies à la lumière de la parole…car Jésus-Christ est à la porte ! Il revient bientôt. Les signes annonciateurs sont là ! Et ils s’intensifient ! Lire Mat 24 et Luc 21 v 31 à 36.
L’actualité est brûlante ! Ce n’est plus le temps de s’attacher aux biens matériels, mais au Seigneur car en une fraction de seconde tu peux tout perdre.
Les vents et les flots peuvent se déchaîner et tout détruire sur leur passage… As- tu oublié ce qui s’est passé à Houston aux États-Unis dernièrement ? Après la casse, L’eau a envahi la ville après le passage de l’ouragan Hervé. Beaucoup ont tout perdu…
L’ouragan Irma, un monstre de catégorie 5+ a dévasté les îles du nord, Saint-Martin et Saint-Barthélemy, laissant ces îles défigurées et meurtries, des Habitations rasées, des infrastructures détruites et une population sinistrée…et des morts. Et elles ne sont pas les seules à avoir subi les assauts de ce phénomène si exceptionnel par sa puissance, ne laissant derrière lui que pleurs et désolation.
Les tremblements de terre peuvent dévaster en un rien de temps, laissant la désolation après leurs passages ; Quelques secondes suffisent, pas plus… pour détruire et tuer…
Demain ce sera à qui le tour ? Qui sait ? Peut-être nous ! En Guadeloupe, nous avons été épargné mais nous nous attendons au PIRE !!! Une épée de Damoclès est au-dessus de nos têtes car nous avons tous les risques. Les voyants sont au rouge… Dieu nous a fait grâce jusqu’à maintenant…mais jusqu’à quand ?
La menace de guerre nucléaire est bien réelle. La Corée du Nord ne se gêne pas pour faire ses essais qui peuvent être lourdes de conséquences…
Je te le dis : Le temps est court et il y a urgence à mettre ta vie en règle! C’est un avertissement de la part du Seigneur.
Il est temps pour toi de prendre la parole de Dieu au sérieux car Sa Grâce va bientôt prendre fin.
C’est le temps de te détacher de tout et de t’attacher à Christ… cherche Dieu mon ami!
C’est le temps de te préparer car le souffle de vie peut t’être retiré au moment où tu ne t’y attends pas.
Où iras-tu après la mort si tu n’as pas fait la paix avec Dieu ?
Dans ces temps difficiles où tout s’accélère, où toutes les nations sont secouées, il te faut te remettre en question…Tu dois te REPENTIR et revenir à Dieu si tu t’en es éloigné … Il t’attend les bras ouverts car Il t’aime ; et la porte de la grâce est encore ouverte pour un peu de temps… Penses-y et fais vite…Je te le redis : Le temps est court !
Actes 17 v 30 dit ceci : « Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir ».
Romains 10 v 9 : « Si tu confesse de ta bouche le Seigneur Jésus, et si tu crois dans ton cœur que Dieu l’a ressuscité d’entre les morts, tu seras sauvé. »
DIEU T’AIME !!! … Il aime le pécheur mais a le péché en horreur car IL EST SAINT !!! ... Tiens compte de ces paroles, et prends la bonne décision car il est temps de mettre ta vie en règle avec le Seigneur pour être sauvé !!! Amen
G.R
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Par line 971 le 7 Juillet 2017 à 03:04
Cherchez premièrement le royaume et la justice de DieuL’évangile de Mathieu nous manifeste plus particulièrement : Jésus Roi. Dans un royaume il y a une constitution et des lois. C’est ce que nous démontre Mathieu à travers son évangile : Le sermon sur la montagne (chapitre 5-6-7) nous en donne la constitution. Dans les sept paraboles du royaume de Dieu, Jésus brosse les différentes évolution du royaume de Dieu : de sa première venue à sa deuxième venue
LES PARABOLES DU ROYAUME :
Elles sont au nombre de sept. Mathieu 13 : 1 à 57.
- Quatre sont données à la foule, c’est à dire aux gens de l’extérieur.
- Trois sont données aux disciples, c'est-à-dire à ceux qui croient en Jésus.
- La première symbolise le temps des semailles : parole de Dieu.
- La dernière symbolise le temps de la moisson, non pas de la pêche, mais de la moisson.
- La première correspond à la première venue de Jésus, la dernière au temps de son retour.
- Le temps de ses souffrances et le temps de la manifestation de sa gloire.
I – PRESENTATION DES PARABOLES
1ère parabole Mathieu 13 : 1 à 9
Ce même jour, Jésus sortit de la maison, et s’assit au bord de la mer. Une grange foule s’étant assemblée auprès de lui, il monta dans une barque, et s’assit. Toute la foule se tenait sur le rivage.
Il leur parla en paraboles sur beaucoup de choses, et leur dit :
Un semeur sortit pour semer. Comme il semait, une partie de la semence tomba le long du chemin : les oiseaux vinrent et la mangèrent.
Un autre partie tomba dans les endroits pierreux, où elle n’avait pas beaucoup de terre : elle leva aussitôt parce qu’elle ne trouva pas un sol profond ; mais, quand le soleil parut, elle fut brûlée et sécha faute de racines.
Une autre partie tomba parmi les épines : les épines montèrent, et l’étouffèrent.
Une autre partie tomba dans la bonne terre : elle donna du fruit, un grain cent, un autre soixante, une autre trente.
« Jésus sortit de la maison ». La maison représente Israël à qui Dieu a donné un temps pour croire, accueillir son messie.
Mathieu 10 : 6, Jésus dit aux douze : « Allez vers les brebis perdues de la maison d’Israël ». Sortir de la maison signifie sortir d’Israël.
Paul nous explique cela dans Romains 11 : 1 à 15 et 25. Dieu ne rejette pas son peuple qui n’a su reconnaître le temps de sa visitation. Par leur chute le salut est devenu accessible aux païens c’est à dire à nous, afin que son peuple soit excité a la jalousie. Verset 25 : « Une partie d’Israël est tombée dans l’endurcissement jusqu’à ce que la totalité des païens soit entrée dans le salut ».
Sortir de la maison annonce le début du temps des nations.
Mathieu 13 : 13 à 15 nous montre l’accomplissement de la prophétie d’Esaïe 6 : 9-10 : « Vas et dis à ce peuple, vous entendrez et vous ne comprendrez point, vous verrez et vous ne saisirez point. Rends insensible le cœur de ce peuple, endurcis ses oreilles, et bouche ses yeux, pour qu’il ne voie point de ses yeux, n’entende point de ses oreilles, ne comprenne point de son cœur, ne se convertisse point et ne soit point guérit ».
La mer symbolise les nations et les vagues le tumulte des peuples, vers qui Jésus se rend. La barque représente l’Église secouée par les vagues, mais dont les portes de l’enfer ne prévaudront point contre elle. C’est la promesse de Jésus. La barque représente l’Église qui doit et va continuer la mission de Jésus entre ses deux venues.
Toute la foule se tenait sur le rivage. Jésus attire la foule hors du terrestre pour l’emmener vers le spirituel. Comme un homme qui pratique le parapente, se positionne sur le bord de la pente pour décoller et s’envoler, se laisser emporter par les courants. Il a quitté le connu pour l’aventure.
En attirant la foule sur le rivage ou vers ce qui symbolise les nations, Jésus déjà annonce qu’il brise le mur de séparation, d’inimitié entre juifs et païens pour constituer un seul homme nouveau : Éphésien 2 :14 à 16.
« Jésus est assis », cela nous est dit deux fois. Cela nous montre un homme en sécurité, en paix, qui domine une situation autant à l’intérieur qu’a l’extérieur. La position assise représente une position d’autorité.
La Bible nous dit que Dieu était assis sur son trône lors du déluge : psaume 29 :10.
Jésus enseignait assis, debout il proclamait la parole ou faisait la lecture de la parole, Luc 4 : 17 et suite.
- assis ou asseoir a un autre sens, ce terme vient du grec Kathizo = conférer un royaume à quelqu’un.
Jésus est celui à qui le Père a conféré le royaume : psaume 2 : 6. « C’est moi qui ai oint mon roi, sur Sion ma montagne sainte » et encore Mt 22 : 44, « Le Seigneur dit à mon Seigneur : assieds toi à ma droite, jusqu’à ce que je fasse de tes ennemis ton marche pied ». Jésus, roi, choisi par le Père, enseignait assis sur son trône. Aussi la foule était frappée de sa doctrine, « comme ayant autorité, et non pas comme leurs scribes ».
Mt 21 : 23 nous dit : « Jésus se rendit dans le temple, et pendant qu’il enseignait, les principaux sacrificateur et les anciens du peuple vinrent lui dire : par quelle autorité fais-tu ces choses, et qui t’a donné cette autorité ? »
Regardons encore ce verset pour comprendre l’autorité de l’enseignement de Jésus. Mathieu 23 : 2 : « Les scribes et les pharisiens sont assis dans la chaire de Moïse. Faites donc et observez tout ce qu’ils vous disent, mais n’agissez pas selon leurs œuvres. Car ils disent et ne font pas ». La chaire de Moïse représente un système sclérosé, répétitif qui n’évolue pas, pratiquement immuable, sans vie.
- chaire viens d’un mot grec : Katedra : siège élevé occupé par les hommes au rang imminent ou ayant une grande influence.
La chaire de Moïse représente l’autorité d’en bas ou l’autorité charnelle. L’autorité de Jésus lui vient d’en haut, c’est celle de l’Esprit. C’est pourquoi Jésus dit : « mes paroles sont esprit et vie », dans les paroles de Jésus il y a la Vie.
La barque est un moyen de transport, tout en étant un outil de travail, créé pour avancer, se déplacer, évoluer dans le temps et l’espace. Cela représente l’évolution et la mobilité de l’Église à travers les siècles, si Jésus conserve le gouvernail avec le Saint-Esprit.
Explication de la parabole :
- Le semeur = c’est Jésus et tous ceux qui, à sa suite, sèment l’Évangile.
- La semence = c’est la Parole de Dieu.
- Les terrains = le cœur des auditeurs.
1er terrain : Le cœur incrédule représente le cœur de celui qui refuse de recevoir l’évangile, il entend, ne le comprend pas, non parce qu’il ne le peut pas, mais parce qu’il ne le veut pas. Il n’a pas besoin de Dieu. Il a un cœur insensible, fermé, dur, tassé (image d’une goutte d’eau sur du plastic).
Les oiseaux : image de Satan, qui n’a aucun mal à rendre cet auditeur stérile. Pas de repentance, pas de conviction de péché (je suis bien je n’ai ni péché ni volé.). La vie après la mort ? On verra bien quand on y sera !
2ème terrain : Le terrain pierreux. Pas beaucoup de terre : accepte de n’être pas toujours droit (tout le monde à menti un jour ou s’est mis en colère). N’a pas la conviction de péché, donc pas de repentance. N’a pas la conviction de blesser le cœur de Dieu.
La prédication de l’évangile lui plait, l’enthousiasme rapidement, il partage ce qu’il a reçu sans le vivre donc il n’a que des racines superficielles. Dès qu’on se moque de lui il abandonne. Donc il ne porte pas de fruit.
3ème terrain : le terrain envahi d’épines, conversion émotionnelle de l’âme : il donne l’apparence d’un vrai chrétien, mais son cœur est resté attaché aux choses de ce monde pour lesquelles il trouve du plaisir. Sa vie ne porte aucun fruit pour Dieu. La parole est étouffée pourtant il pense porter du fruit.
4ème terrain : la bonne terre, représente l’auditeur dont le cœur est ouvert. Il est passé par la conviction de péché, la repentance en se détournant de ses mauvaises voies. Il a reçu le pardon de Dieu en passant par le chemin de la croix sans y être resté. Il sait vivre dans la grâce et dans le lieu très saint dont il connaît l’accès.
II – APPLICATION DU TERRAIN PORTANT DU FRUIT
L’application porte dans le temps et la durée qui le concerne ainsi que dans les dangers qu’il va rencontrer.
Apocalypse 2 : 1 à 7. Église d’Éphèse (Éphèse = être relâché). C’est un exemple du 4ème terrain que nous retrouvons environ 20 ou 30 ans après le temps des semailles.
Écoutons les paroles de Jésus, qui sont plutôt des compliments : Jésus lui dit qu’elle ne peut supporter les méchants et qu’elle a du discernement car elle est capable d’éprouver ceux qui se disent apôtres et qui ne le sont pas, elle discerne leurs mensonges. Deux fois Jésus lui dit qu’elle a de la persévérance. Elle a subi la persécution à cause du nom de Jésus, elle ne s’est pas lassée. Elle haït les œuvres des Nicolaïtes que Jésus haït aussi.
Vue de l’extérieur cette église semble parfaite. Jésus regarde à l’intérieur, au cœur et prononce une sanction terrible : ce que j’ai contre toi c’est que tu as abandonné ton premier amour. Souviens toi d’où tu es tombée. Repens toi et pratiques tes premières œuvres, sinon je viendrai à toi (ou contre toi) et j’ôterai ton chandelier de sa place à moins que tu ne te repentes.
Quelles sont les premières œuvres dont parle Jésus ?
Jean 6 : 29 nous donne la clef : « l’œuvre de Dieu c’est de croire en celui qu’il a envoyé » (Jésus). Comment croire en lui quand mon amour pour lui a baissé dans mon cœur ?
Que signifie : tu as abandonné ton premier amour ?
Dans la bible en français courant il est écrit : « tu ne m’aimes plus comme au commencement ».
Donc Jésus a perdu sa première place dans les cœurs. Abandonné = quitter, négliger, laisser, aller, partir en laissant quelqu’un derrière. C’est Jésus détrôné dans les cœurs par négligence. La passion pour Jésus s’est refroidie. Jésus considère cette perte du premier amour comme une chute. En effet le premier amour vient d’en haut du cœur de Dieu qui nous a aimé le premier et l’a manifesté à travers le don de Jésus.
A travers sa parole, Dieu nous donne la solution et les instructions nécessaires pour qu’il soit le premier dans nos vies : « Écoute Israël ! L’Éternel ton Dieu, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force » (Dt 6 : 4 à 5).
Donc la première condition pour aimer Jésus, c’est de l’écouter. L’amour se manifeste par l’écoute. C’est pourquoi Étienne, aux pharisiens qui vont le lapider, adresse ce reproche : « Hommes aux oreilles incirconcises », c'est-à-dire qu’ils refusent d’écouter.
Comment écouter et que faut-il écouter :
- Josué 1 : 8. « Que ce livre de la loi ne s’éloigne point de ta bouche, médite le jour et la nuit, pour agir fidèlement selon tout ce qui est écrit ; c’est alors que tu auras du succès dans toutes tes entreprises, c’est alors que tu réussiras ».
- -Romains 10 : 17 nous dit : « ainsi la foi vient de ce qu’on entend, et ce qu’on entend vient de la parole de Christ ».
Là encore, l’attitude demandée consiste à entendre la parole de Christ et d’y obéir
Mathieu 22 : 37-38. Écoutons et entendons : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta pensée », c’est le premier et le plus grand commandement.
Et voici le deuxième : « tu aimeras ton prochain comme toi-même ».
Jésus doit être le premier partout : le cœur, l’âme et même les pensées.
Ce commandement est si grand que nous le retrouvons mentionné dans 3 évangiles. Jacques ajoute : « ne nous bornons pas à écouter la parole de Dieu, ni à la connaître, la mise en pratique doit être le but à atteindre ».
Écoutons encore Jésus en Jean 15 : 10 « si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements, vous demeurerez dans mon amour, de même que j’ai gardé les commandements de mon Père et que je demeure dans son amour ».
Nous venons de découvrir 5 étapes définies par des verbes importants
- écouter
- entendre
- garder
- demeurer
- Obéir
Il faut en ajouter une sixième pour que la liste soit complète.
-Mathieu 4 : 10b. Tu adoreras le Seigneur, ton Dieu, et tu le serviras lui seul.
L’adoration doit être en premier et seulement après servir Dieu. En ajoutant cette précision de lui seul : servir Jésus lui seul ! Car à travers les œuvres nous pouvons nous servir, c’est-à-dire servir la chair.
Voila l’enseignement de Jésus pour qu’il soit le premier dans nos vies. Il est notre modèle, notre exemple. Il sait que le cœur de l’homme peut se détourner facilement de la voie par excellence dont parle Paul ! L’amour qui seul subsistera jusque dans l’éternité.
De quel amour nous parle Jésus ?
De l’amour agape, c'est-à-dire d’en haut, de l’Esprit. L’amour inconditionnel dont nous aime le Père qui peut se résumer à peu près à ceci : quoique tu fasses en bien je ne t’aimerai pas d’avantage ; quoique tu fasses de mal je ne t’aimerai pas moins, mais je t’aime trop pour te laisser dans la situation où tu es.
Nous, les êtres humains, nous sommes habitués à aimer ou à être aimé conditionnellement. Pour un enfant, ses parents lui disent : si à la fin de l’année scolaire tu obtiens une bonne moyenne, tu auras telle récompense (par exemple un ordinateur.).En cas d’échec l’enfant se sent dévalorisé, rejeté, la culpabilité prend place dans son cœur.Il n’y qu’un pas pour transposer cette attitude vis-à-vis de Dieu.
Réflexions sur le premier amour à partir du troupeau de J-D :
Le samedi 1er avril 2006 nous avons revu le troupeau de brebis et d’agneaux de J-D ; que nous avions découvert en septembre 2004
Les brebis, tête baissée, étaient occupée à paître. Certaines, quand la voisine approchait trop près, donnaient un coup de tête à l’intruse pour l’écarter et marquer les limites. Chacune étaient préoccupées par sa propre activité : paître. Seul les agneaux sont, j’allai dire, détendus, comme sans soucis. Ils sont pleins de vie et le manifestent en sautant, dansant, jouant les uns avec les autres, faisant des galipettes ; ils semblent même organiser des compétitions de vitesse entre eux. Pendant que les adultes, avec sérieux et préoccupation broutent l’herbe.
-En observant ce spectacle avec étonnement une voix est venue dans mes pensées :
Beaucoup d’entre vous à la nouvelle naissance sont comme les agneaux que tu observes, voues êtes plein de vie, vous sautez vous dansez, jouez, riez, parlez de l’expérience faite avec Jésus, sans que rien ne vous arrête … pourquoi, certain d’entre vous, les retrouves-t-on comme ces brebis renfrognées, donnant les coups de têtes à droite, à gauche contre ceux qui approche?
Pourquoi avez-vous la tête baissée, comme renfermé sur vous-même, à l’image de ces brebis sur la défensive ? Absorbées à brouter, la tête vers le bas représente la recherche des choses d’en bas. Levez vos têtes, votre cœur vers le haut où sont les choses de mon St Esprit. Vivez par mon St Esprit et vous conserverez la joie de votre nouvelle naissance, la joie du premier amour.
http://www.parolevivante.net
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