• Le sourire

     

    Le sourire

     

     

    L'APÔTRE PAUL EXHORTE À SE RÉJOUIR TOUJOURS DANS LE SEIGNEUR

    Le sourire

     

    Evoquons un moyen de détendre les nerfs qui s'est avéré pour moi étonnamment efficace. Face aux tensions constantes qui entraînent l'usure nerveuse, la question se pose : la puissance du sourire notre organisme ne disposerait-il pas d'un dispositif qui, tout au long de la journée, sans effort particulier, pourrait réduire la tension nerveuse, comme le fait, la nuit un sommeil réparateur ? Des pensées négatives de tristesse, d'angoisse, de haine, d'amertume, produisent une crispation des nerfs. Celle-ci disparaît sous l'influence de pensées heureuses. On peut en déduire que la joie est indispensable pour la santé de nos nerfs, qu'elle est le meilleur moyen de les détendre. Nous ne pouvons guère vivre sans joie : chacun le ressent instinctivement. 

    Chacun peut constater que la joie déclenche dans la bouche une sécrétion de salive. En effet, la salivation se produit non seulement à la perspective d'un bon repas, mais à chaque pensée heureuse. En même temps, les nerfs qui desservent les organes internes et tout le système glandulaire se détendent. A l'inverse, la salivation est vite arrêtée, ainsi que l'activité des autres nerfs du système autonome par des tensions psychologiques de toute sorte. N'avons-nous pas observé, à la suite de certaines émotions, que notre langue colle au palais et que nous n'avons plus d'appétit ? Cela nous permet de comprendre les termes dans lesquels David, désespéré par sa faute, s'exprime au Psaume 32 : " La nuit, le jour, ta main pesait sur moi si bien que ma sève se desséchait comme en été le chaume ".

    La sécrétion des glandes salivaires est donc un bon indice de l'état de tension de tout le système nerveux autonome. De ce fait on conçoit aisément la joie comme moyen efficace de détente nerveuse et on peut de cette façon-là soumettre à la volonté consciente le processus de sécrétion de la salive. La joie se trouve être un remarquable remède et tonifiant des nerfs. Il nous suffit d'une chose agréable, comme la contemplation d'un tableau qui nous séduit (et de façon générale tout spectacle qui nous plaît), la belle musique que nous écoutons, l'attente de quelque chose d'heureux…. Puisqu'un tel état d'esprit fait naître spontanément un sourire sur le visage, j'aimerais appeler cette méthode " l'exercice du sourire ".

    Le sourire est le signe visible de la détente. La méthode est simple à concevoir et l'apprentissage en est facile pour tous ceux qui sont capables de s'abandonner à des pensées agréables. On peut la pratiquer à n'importe quel moment,  et aussi longtemps qu'on veut, sans qu'un temps de repos soit nécessaire comme dans les autres exercices de détente. Et son effet sur le système nerveux autonome est, le plus souvent, rapidement observable. Maux de tête, pertes d'appétit, palpitations, fatigue - lorsqu'ils sont d'origine nerveuse - ainsi que bien d'autres troubles nerveux, disparaissent dès que nous nous mettons à sourire. La tension artérielle d'origine nerveuse baisse, le sommeil devient meilleur. Des affections psychosomatiques se ressentent  de ses vertus curatives. Qui s'adonne tous les jours à cette méthode peut constater une rapide amélioration de son état d'épuisement nerveux. S'il prend des vacances, tout peut apparemment bien se passer, si la joie lui manque elles ne lui apporteront pas le rétablissement escompté. Mais dès que la joie emplit le cœur, les nerfs commencent à récupérer et cela même si l'hébergement, le temps et l'environnement laissent à désirer. Certes, celui qui vit constamment dans l'angoisse et le souci, qui s'irrite et s'énerve à tout propos, qui travaille toujours sous pression, ne sera pas capable de sourire et n'arrivera pas à détendre ses nerfs.

    Mais si l'évocation de pensées heureuses est essentielle lorsqu'on veut s'exercer au sourire, le chrétien est le mieux en mesure de procurer à ses nerfs une détente. Car il peut être reconnaissant pour tout, puisqu'il sait que tout lui vient de la main de son Dieu. Il peut se réjouir de tout, même des petites choses, d'une fleur, d'un oiseau, puisqu'il les regarde comme des créatures de son Dieu et qu'il lui est permis de Le prier sans cesse (1 Thess. 5/16,18). Et savoir qu'il est enfant de Dieu, quel motif quotidien de joie ! Il expérimente que la joie dans le Seigneur et Sa force (Néhémie 8/10) et que son Père Céleste l'aime, prend soin de lui et le conduit sur la bonne voie.

    Cette joie en Dieu est supérieure aux diverses joies du monde en ce qu'elle ne passe pas, même si les circonstances sont pénibles. Paul en avait fait l'expérience, sinon il n'aurait pu écrire alors qu'il était en prison : " réjouissez-vous toujours dans le Seigneur ", toujours, c'est à dire en toutes circonstances.

    Remettez donc au Seigneur vos nerfs fatigués et vos heures d'insomnie. Ce qui revient à dire : employez, tout en ayant recours à Dieu, les moyens naturels de fortifier vos nerfs. Mais surtout cherchez à apporter par la joie que Jésus veut donner (Jean 15/11) une vigueur nouvelle à vos nerfs affaiblis. Vous connaîtrez alors la vérité des paroles du Psalmiste : " Il rend ta bouche joyeuse, et comme l'aigle tu seras toujours jeune " (Psaume 103/5).  Dr Lechler

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