• Ma vie, c’était la rue

     

      

     

     

     Bon weekend et bonne semaine

     

     

    Ma vie, c’était la rue

     

    Je m'appelle Mathias Raymond. Je suis né en Haïti en 1980.

    À l’âge de 4 ans, je suis parti rejoindre mes parents en Guyane ; c’est à partir de là que ma vie a commencé avec ses mensonges, ses péchés et ses problèmes. Mes parents, surtout ma mère, ont toujours fréquenté l’église mais sans pour autant devenir chrétiens. Ce n’est qu’en 1992 que ma mère, mon frère aîné et ma sœur ont accepté Jésus. 
    À partir de ce moment-là, j’ai moi aussi commencé à fréquenter l’église. Mais c’était par obligation à cause de ma mère. Tout ceci ne m’emballait pas du tout. Ça dérangeait mes plans, car j’avais honte de passer à côté de mes copains avec ma Bible, mon costard-cravate et mes chaussures bien cirées, la grande classe quoi. Mais surtout j’avais honte de leur montrer que j’étais avec Dieu. 
    Avant de le connaître, je menais ma petite vie avec eux dans la rue, moi. Notre devise : « à la vie à la mort » nous imposait le silence. Mensonge, vol, drogue… étaient notre lot quotidien. La rue c’était la meilleure chose pour moi. Au fur et à mesure que le temps passait, je suis devenu un être ignoble et sans but.

    Mais, un jour, la rue m’a enlevé mes amis, un en particulier lors d’une guerre de cité. On était parti en expédition punitive ce qui montre le niveau de violence que l’on avait atteint. Il n’y avait plus de retour en arrière possible pour moi. C’était le grand pas avant le gouffre sans fin. Dans cette expédition punitive, mon meilleur copain a laissé la vie ; et moi, j’étais en vie. 
    Après cet événement, ma vie n’a plus été la même. J’ai été un certain temps sous le choc de la mort de cet ami. Cette période a été propice à Dieu. Je sentais qu’il commençait à me consoler, qu’il changeait mon cœur et, au bout de deux semaines, je l’ai accepté dans ma vie.

    J’ai compris une chose : je faisais partie de son plan et c’est la raison pour laquelle j’étais passé par cette épreuve. J’étais fier de lui confier mon destin pour devenir un instrument entre ses mains.

    J’espère que mon expérience servira à de nombreux autres jeunes. Je veux leur faire savoir que si Dieu a arraché quelqu’un comme moi à la mort, il peut le faire pour n’importe qui d’autre à condition de le vouloir vraiment.

    Que Dieu vous bénisse.

    http://www.lueur.org

     


     

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    « Un jour Christ régnera »
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