Quelle est la volonté de Dieu pour la guérison des maladies?
Guérison divine
Traduction en français et adaptation d'un enseignement oral donné aux USA par Barry Bennett (Série Guérison - n°1)
Note du traducteur : Si vous avez besoin de guérison, ou si vous connaissez quelqu'un qui a besoin de guérison, cette exhortation stimulera votre foi.
Cet enseignement est également disponible en audio, pour écouter. Pour les fichiers mp3 ou pdf, en français ou en anglais, se reporter à la fin du texte.
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Bonjour à tous. Aujourd¹hui je désire parler de la volonté de Dieu pour la guérison des maladies sous des perspectives variées, afin que nous apprenions à vivre en pleine santé, et vivre dans la guérison.
J'ai deux objectifs : le premier objectif sera de créer un environnement pour que vous soyez guéris. Si vous avez besoin de guérison, alors la Parole de Dieu est ici pour vous guérir.
Si vous êtes venus dans une attitude d'attente, et que vous réalisez que la guérison est ici en ce moment-même, et que la guérison est en vous en ce moment-même, et si nous commençons à renouveler notre entendement selon ces vérités, et que nos cœurs s'ouvrent à ces vérités, un seul mot de Dieu peut vous guérir immédiatement, là-même où vous êtes assis. Il n'y a aucune raison pour que cela ne puisse pas se produire.
Nous allons voir plusieurs choses qui, je l'espère, seront une bénédiction pour vous.
Voici mon premier objectif : créer un environnement pour vous qui avez besoin d'être guéris.
Mon deuxième objectif, c'est de vous aider à vous préparer pour être capables de sortir et partager ces mêmes vérités, avec la même conviction, la même révélation, la même assurance, que celles que je vais partager avec vous.
Et ainsi, ces vérités pourront vous être utiles pour que vous puissiez partager ces vérités avec d'autres.
Mon désir est que vous puissiez avoir des informations que vous pourrez utiliser dans le service auprès de ceux qui ont besoin de guérison.
Ce sont là mes deux objectifs.
La première chose que je remarque quand je lis la Parole de Dieu, quand je lis le Nouveau Testament, particulièrement la vie de Jésus, c'est que Jésus n'a jamais donné d'enseignement sur la guérison.
Et quand j'ai vu cela, ce fut pour moi comme une surprise, parce que nous passons beaucoup beaucoup d'heures à enseigner la guérison.
Et il est probable que la raison de ceci, c'est que nous avons 2000 ans de mauvais enseignements à éliminer.
Il y a beaucoup de traditions, beaucoup de fausses doctrines, beaucoup de conceptions erronées, beaucoup de choses qui ont été ajoutées au Corps de Christ pendant de très nombreuses années.
Quand nous arrivons dans l'Eglise, nous passons par la nouvelle naissance, mais nous avons la plupart du temps beaucoup de bagages avec nous, quel que soit le passé culturel religieux. Nous avons des concepts erronés de Dieu.
C'est pour cela qu'il faut enseigner de nombreuses fois sur le sujet de la guérison, parce que nous avons besoin de renouveler notre façon de penser conformément à la vérité.
Jésus n'a jamais enseigné la guérison. Jésus prêchait le Royaume. Et la guérison était le résultat de la prédication du Royaume.
Alors, commençons en lisant un passage dans le verset de Luc 4:18.
C'est lorsque Jésus commence son ministère. Il prend le rouleau du prophète Esaïe, se lève dans la synagogue, et dit : "L'Esprit du Seigneur est sur moi, parce qu'il m'a oint pour annoncer une bonne nouvelle aux pauvres, il m'a envoyé pour guérir ceux qui ont le cœur brisé, pour proclamer aux captifs la délivrance, et aux aveugles le recouvrement de la vue, pour renvoyer libres les opprimés, pour publier une année de grâce du Seigneur".
Ainsi, Jésus cite Esaïe comme le point de départ de son ministère, pour nous donner une idée de la raison de sa venue et de son objectif.
Et nous voyons que son objectif de base est d'apporter la liberté aux opprimés, de libérer les captifs, de guérir les malades, que le trouble porte sur l'esprit, l'âme ou le corps.
Continuons avec Luc 9:11 : "Les foules, l'ayant su, le suivirent. Jésus les accueillit, et il leur parlait du royaume de Dieu; il guérit aussi ceux qui avaient besoin d'être guéris".
Ainsi, quand nous regardons Luc 4:18, et ensuite nous regardons ce verset de Luc 9:11, nous réalisons que Jésus n'a pas enseigné la guérison, il a prêché le Royaume.
Et comme il prêchait le Royaume, la guérison était un fruit de cette prédication, de ce ministère, de cette manifestation. Jésus est venu pour manifester le Royaume de Dieu.
Et en faisant cela, il enseignait aux foules comment il faut se comporter. Mais il les libérait aussi de leurs afflictions, qu'elles soient démoniaques ou physiques.
Et pour nous aujourd'hui, la prédication du Royaume devrait être manifestée par des guérisons. Elle doit être accompagnée par des guérisons. Il devrait toujours y avoir la guérison qui suit l'Evangile.
Ce devrait être aussi courant que des personnes qui parviennent au salut.
En d'autres termes, ma réflexion personnelle à ce sujet c'est que lorsque quelqu'un est né de nouveau il n'y a aucune raison pour laquelle il ne devrait pas être rempli du Saint Esprit et guéri simultanément.
C'est le même message de l'Évangile. Malheureusement, nous avons divisé cela en différentes parties et nous avons séparé les choses, et quelques parties ont été rendues plus importantes que d'autres.
Bien sûr, le salut est la partie la plus importante, être né de nouveau, avoir été pardonné du péché, mais il n'y a aucune raison de séparer le bénéfice de la guérison de cela. Il n'y a pas de raison de séparer le baptême du Saint Esprit non plus de cela. Aucun d'entre eux ne devrait être des événements séparés.
Et nous allons voir cela dans le livre des Actes, au chapitre 8. Et si je choisis ce passage c'est parce que cela traite de Philippe qui n'est pas l'un des douze. Il a été choisi pour servir aux tables, et j'ai pensé : Eh bien, nous pouvons facilement nous identifier avec lui. C'est un simple garçon dans l'Eglise, il n'est pas quelqu'un de particulièrement spécial.
Il est rempli du Saint Esprit, et nous aussi, nous devons tous être remplis du Saint Esprit.
Et alors, il part et il prêche. Nous lisons dans Actes 8, aux versets 5 à 7 : "alors Philippe descendit dans la ville de Samarie, et leur prêcha Christ".
Il n'a pas prêché la guérison, il a prêché Christ.
"Les foules tout entières étaient attentives à ce que disait Philippe, lorsqu'elles apprirent et virent les miracles qu'il faisait. Car des esprits impurs sortirent de plusieurs démoniaques, en poussant de grands cris, et beaucoup de paralytiques et de boiteux furent guéris".
Ainsi, il était en train de prêcher Christ. C'est ce garçon qui avait été mis à part pour servir aux tables. Il était en train de prêcher Christ, et cependant la guérison faisait partie des conséquences de cette prédication.
Si nous prêchons le Royaume, si nous avons le bon message, alors nous verrons les mêmes résultats qu'ils ont vus dans le livre des Actes.
Et nous le verrons si nous avons la bonne conception de ce que doit être le message, si nous comprenons que le message est pour l'esprit, l'âme, et le corps de l'homme, pas seulement pour l'esprit.
Bien sûr que le plus important c'est la compréhension de la partie spirituelle, la vie éternelle, le pardon, mais quand tout cela est acquis, les autres bénéfices doivent également faire partie de l'ensemble.
Et nous devrions être remplis du Saint Esprit. Si nous avons des oppressions démoniaques, nous devrions être libérés, si nous avons des limitations physiques, nous devrions être guéris. Tout cela devrait arriver, cela peut arriver à l'instant-même.
Et je ne saurais trop souligner l'importance de ce qu'au fur et à mesure que nous avançons dans ce sujet, vous devez ouvrir vos cœurs à chaque mot de la Parole de Dieu que nous lisons.
Et si vos cœurs sont ouverts à ces vérités que je partage avec vous, si vous êtes dans l'attente, la guérison est ici maintenant.
Débarrassez-vous simplement de vos conceptions erronées, des préconceptions, des craintes, des doutes, des questions, et laissez simplement le Seigneur Jésus vous apporter la guérison. C'est Sa nature, loué soit Dieu !
Allons à 1 Corinthiens 4:20.
Nous sommes en train de parler du Royaume. Jésus prêchait le Royaume. Paul dit : "car le royaume de Dieu ne consiste pas en paroles", il veut dire par là la parole de l¹homme, "mais en puissance", qui est la Parole de Dieu.
Et alors que nous parlons, et que la Parole de Dieu est au milieu de nous, et pendant que vous méditerez sur ces vérités après la réunion, laissez la Parole de Dieu agir en vous.
Le message du Royaume est un message de guérison, et chacun d'entre nous devrions marcher en bonne santé. Chacun d'entre nous devrions avoir la santé et la guérison dans notre corps. Nous devrions être complètement transformés par la Parole de Dieu.
Alors nous allons aborder le thème suivant: "La volonté de Dieu c'est la santé et la guérison".
La première chose que je désire voir avec vous ce matin, en introduction, c'est que nous soyons tous d'accord en ce qui concerne la volonté de Dieu. Quelle est la volonté de Dieu?
Est-ce la volonté de Dieu que je sois guéri, ou est-ce que Dieu poursuit un but par ma maladie?
Y a-t-il quelque chose qu'il essaye de m'enseigner par cela, est-il en train d'essayer de me perfectionner ?
Ou est-ce que c'est seulement sa volonté que quelques-uns soient guéris, et que d'autres ne le soient pas ?
Je suis en permanence en contact avec des personnes, sur Internet, et par des échanges de lettres, et avec tous ceux qui veulent toujours se mettre eux-mêmes à l'intérieur d'une catégorie, et qui disent: "Apparemment je suis une exception, car je ne suis pas guéri".
Eh bien, nous ne sommes pas une exception. C'est nous qui faisons de nous-mêmes une exception. Mais Dieu n'a pas fait de vous une exception.
Et nous voulons examiner le fait que c'est bien sa volonté de guérir. La foi va naître dès que nous connaissons la volonté de Dieu dans nos cœurs. Toutefois, nous pouvons connaître dans notre intelligence, mais pas dans nos cœurs.
Mais quand vous connaissez la volonté de Dieu dans vos cœurs, quand vous êtes convaincus, quand il y a une assurance, une révélation, une explosion de : "ça, c¹est pour moi !", alors la foi pour la guérison commence, et la guérison commence.
Peut-être avez-vous entendu parler de Kenneth Hagin, il était sur son lit de mort, et il avait environ 16 ans. Il avait une défaillance cardiaque et d'autres problèmes. Les gens étaient en train de préparer ses funérailles, on était en train de le préparer pour la mort.
Il avait la Bible de sa grand-mère, et il a commencé à lire, et il est arrivé à Marc chapitre 11 versets 23 et 24, le fameux passage sur la foi qu'il a prêché si souvent.
Il a trouvé ces versets qui lui ont parlé.
Si quelqu'un croit et "ne doute pas dans son cœur, mais qu'il croit que ces choses qu'il a dites vont arriver, il verra s'accomplir quoi que ce soit qu'il ait dit".
Et sur son lit de mort, en lisant ces mots dans la Bible de sa grand-mère, il a dit : "Oh, cela veut dire que c'est pour moi".
Et il a été instantanément guéri, en lisant ces mots. Il s'est levé, il s'est habillé et la famille s'écria : "mais qu'est-ce que tu fais ?"
Mais il était guéri, et il a vécu pendant de nombreuses années. Il avait près de 90 ans lorsqu'il est parti.
Et cela en s'appropriant simplement ce qui est dans la volonté de Dieu.
C'est le désir de Dieu que vous soyez guéris mais son désir pourra se réaliser seulement si vous vous emparez d'une pleine révélation de sa bonté, de sa compassion, de sa volonté, de son désir.
Genèse 1 nous parle de Dieu au commencement. Et nous lisons dans Genèse 1:31 : "Et Dieu vit tout ce qu'il avait fait et voici c'était très bon".
Ce que Dieu a fait au commencement nous permet d'accéder à la plénitude du cœur de Dieu, du but de Dieu pour sa création.
Il n'y avait aucune maladie lors de la création, il n'y avait aucune infirmité, il n'y avait rien qui soit en désordre, tout était bon, toute chose était parfaite.
Ceci c'était le but de Dieu. C'est encore aujourd'hui le but de Dieu. Dieu n'a pas inventé le péché, Dieu n'a pas inventé la maladie. Ces choses sont venues plus tard. La création de Dieu était parfaite et sans péché, sans maladie.
Nous allons voir trois points extrêmement importants ici.
Actes 10:38. Nous examinerons ce qui s'est passé lorsque Dieu est devenu chair. Et en ce temps-là, il y avait beaucoup de maladies dans le monde.
Il est dit "vous savez comment Dieu a oint du Saint Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable, car Dieu était avec lui".
Maintenant, laissez-moi m'arrêter ici et dire simplement : quand Dieu est quelque part, la guérison y est aussi. Que ceci soit établi dans votre cœur.
Si vous êtes dans une réunion, vous avez vos mains élevées, vous avez la chair de poule, et vous dites : "Oh!, ne sentez-vous pas la présence de Dieu ?", Eh bien, alors il doit y avoir la guérison. Parce que là où Dieu est, la guérison y est.
Ceci est sa nature. Il est celui qui donne la vie. Il est le créateur de la vie. Et lorsque Jésus a été manifesté dans la chair, il est dit : "qu'il allait partout faisant du bien, et guérissant".
Ainsi, la guérison est une bonne chose. Dieu est bon, Dieu est amour.
Et Jésus allait de lieu en lieu guérissant tous ceux qui étaient sous l'empire du diable. Lors de la création Dieu a créé toutes choses, et tout ce qu'il a fait était très bon, sans maladie, et ensuite, quand le péché et la maladie sont apparus, et que Dieu s'est manifesté dans la chair, la Parole faite chair, il a commencé à démontrer qui il est. Que fait-il ? Il guérit.
Et ainsi nous voyons que son cœur est un cœur pour la guérison. Son cœur est un cœur de pleine santé, son cœur est un cœur pour la délivrance, son cœur désire que nous ayons la vie abondante.
Allons maintenant voir dans le nouveau Ciel et la nouvelle Terre, dans le livre de l'Apocalypse.
Apocalypse 22 au verset 2 nous parle de la nouvelle Jérusalem, et des nouveaux Cieux, et de la nouvelle Terre, et sans aucun doute il y a un langage symbolique dans tout cela, mais ce que nous recherchons ici c'est de voir quel est le cœur de Dieu.
"Au milieu de la place de la ville et sur les deux bords du fleuve, il y avait un arbre de vie, produisant douze fois des fruits, rendant son fruit chaque mois, et dont les feuilles servaient à la guérison des nations".
Le mot grec pour guérison a donné notre mot "thérapie", littéralement guérison physique.
Et alors nous trouvons maintenant depuis le commencement :
- la création originelle de Dieu,
- puis Dieu manifesté dans la chair, Jésus attaquant la maladie, (partout où il entrait en contact avec la maladie, il guérissait),
- et enfin nous avons noté que dans les nouveaux Cieux et la nouvelle Terre, Dieu s'intéresse encore à la guérison.
Ainsi depuis le début jusqu'à la fin, la guérison c'est le cœur de Dieu.
Et nous avons besoin de comprendre que son cœur n'a pas changé envers nous, nous ne sommes pas une exception.
Son cœur est guérison et santé pour vous en ce moment-même, là-même où vous êtes assis. Si vous avez besoin d'un miracle de re-création, cette puissance est ici, à l'instant-même.
Si vous avez besoin de quelque chose d'organique qui demande la guérison, cette puissance est ici en ce moment-même. Si vous avez quelques limitations physiques, la puissance de Dieu est ici en cet instant-même.
Parce qu'il n'a pas changé. Là où Dieu est, la guérison se trouve aussi. Et si Dieu est en vous la guérison est en vous.
Examinons un peu plus sa volonté ici : Lisons Jean 6:38.
Ce que je désire faire maintenant, c¹est seulement vous donner quelques exemples pour vous convaincre. Bon ! Je sais que la plupart d'entre vous êtes convaincus, mais je veux traiter cela comme si peut-être quelques-uns d'entre vous ne sont pas vraiment convaincus.
Et je veux aller dans cette direction parce que je sais qu'il y a des questions. Je sais qu'il y a des doutes, et je sais que des gens disent : "mais qu'en est-il de ceci ?, et qu'en est-il de cela ?" et ils examineront les exemples les plus exceptionnels pour essayer de prouver que la maladie fait partie de la volonté de Dieu. Et nous voulons sortir de ces manières de penser.
Jean 6:38 dit : "je suis descendu des cieux, non pas pour faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m'a envoyé".
Jésus est venu pour faire la volonté de qui ? Il est venu pour faire la volonté de Dieu.
Et à quoi passait-il la plupart de son temps, quand je dis la plupart ça peut être la moitié, quel que soit le pourcentage, mais en tout cas une grande partie de son temps ? A guérir les malades.
Il allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l'emprise du diable. Jésus n'a jamais rendu qui que ce soit malade. Jésus n'a jamais laissé malade quelqu'un qui était venu à lui.
Jésus a toujours guéri. Jésus n'organisait pas des entretiens avant la guérison. Il n'essayait pas de discerner s'il y avait quelque péché caché. Il n'entrait pas dans leur vie passée. Il guérissait. Parce qu'il est Dieu, et il est venu pour faire la volonté de Son Père.
Allons à Marc 1:39 à 41
"Et il alla prêcher dans les synagogues, par toute la Galilée, et il chassa les démons. Un lépreux vint à lui ; et, se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant : Si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus ...", faites bien attention à ce qui suit "... ému de compassion ..., étendit la main, le toucha, et dit : Je le veux, sois pur."
Maintenant, que ceci soit donc réglé dans votre cœur, si ce n'est pas établi.
S'il le veut pour lui, il le veut pour toi. Il ne fait pas de différence entre les personnes : il a la même compassion. S'il voulait te sauver, s'il voulait mourir à ta place, et traverser toutes ces choses pour toi, pourquoi penserais-tu qu'il ne voudrait pas te guérir ?
Le lépreux est venu à lui et a dit : "si tu le veux", le lépreux avait un doute. Peut-être que quelques-uns ont ce doute. Oh!, que ce doute soit supprimé à l'instant-même. "Je le veux, soit guéri". Voilà sa volonté. Il dit qu'il est venu pour faire la volonté du Père.
Ceci est constamment établi et pour toujours.
Lisons maintenant un autre passage. Marc 5:22 nous dit : "Alors vint un des chefs de la synagogue, nommé Jaïrus, qui, l'ayant aperçu, se jeta à ses pieds, et lui adressa cette instante prière : Ma petite fille est à l'extrémité, viens, impose-lui les mains, afin qu'elle soit sauvée et qu'elle vive."
Maintenant, nous avons ici une leçon extraordinaire sur la foi. Le point que je veux souligner est celui-ci : Jésus ira à votre rencontre au point où en est votre foi, quel que soit ce niveau de foi.
Et dans ce cas particulier, Jaïrus dit : "Viens impose les mains sur elle, et elle sera guérie". Jaïrus était en train d'établir le moyen par lequel cette guérison devrait se passer.
Il avait déjà ceci dans son cœur : elle sera guérie. Il n'y avait aucun doute.
Et alors, Jaîrus a établi les conditions pour la manifestation de la foi, et comment la guérison se manifestera.
Nous lisons au verset 24 : "Jésus s'en alla avec lui. Et une grande foule le suivait et le pressait. Or, il y avait une femme atteinte d'une perte de sang depuis douze ans. Elle avait beaucoup souffert entre les mains de plusieurs médecins, elle avait dépensé tout ce qu'elle possédait, et elle n'avait éprouvé aucun soulagement, mais était allée plutôt en empirant. Ayant entendu parler de Jésus, elle vint dans la foule par derrière, et toucha son vêtement. Car elle disait : Si je pouvais seulement toucher ses vêtements, je serai guérie".
Qui a établi les conditions pour la guérison ? C'est elle qui l'a fait.
Elle n'a pas dit : "si seulement il venait dans ma maison pour imposer les mains sur moi", elle a dit : "Je toucherai seulement le bord de son vêtement".
Et ici, nous avons un exemple formidable, merveilleux, parce que Jésus ne savait même pas qu'elle était là.
Et quand elle l'a touché, que s'est-il passé ?
"Au même instant la perte de sang s'arrêta, et elle sentit dans son corps qu'elle était guérie de son mal. Jésus connut aussitôt en lui-même qu'une force était sortie de lui ; et, se retournant au milieu de la foule, il dit : Qui a touché mes vêtements ?"
Tous se pressaient contre lui, mais quelqu'un l'a touché intentionnellement, quelqu'un l'a touché avec foi.
Et nous voyons ici la volonté de Jésus de guérir. Il n'avait même rien à voir avec cette guérison. C'est elle qui l'a prise. Elle a pris sa guérison par la foi.
Et il continue en disant au verset 34 : "ma fille, ta foi t'a guérie".
C'était sa volonté, en fait il le voulait tellement qu'il n'était même pas impliqué consciemment dans l'action de la guérison. Elle a reçu sa guérison, elle l'a prise, elle a touché Jésus, c'est elle qui a déterminé le moment, elle a déterminé la méthode.
Ce n'était pas : "Si seulement il voulait venir dans ma maison". Si elle avait dit cela, il serait allé dans sa maison. Mais elle a déterminé quelque chose de différent dans son cœur. Elle a vu, elle a su, il voulait la guérir.
Et alors, au verset 35 : "Comme il parlait encore, survinrent de chez le chef de la synagogue des gens qui dirent : Ta fille est morte ; pourquoi importuner davantage le maître ? Mais Jésus, sans tenir compte de ces paroles, dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement".
Voici ma propre opinion sur ce qui se passe ici. Je pense que Jésus était en train d'essayer de lui dire de se taire avant qu'il n'exprime sa douleur, avant qu'il n'exprime la crainte, avant qu'il n'exprime le doute, avant qu'il ouvre la bouche. Jésus lui a dit : "Ne crains pas, crois seulement".
Reste sur ta confession, reste sur la révélation que tu as eue, que si je puis seulement venir lui imposer les mains, elle sera guérie. Restes-en là.
Ne permets à rien de te faire bouger de cette position. Tu as fixé le critère pour cette guérison, ne bouge pas de là. C'est ma volonté, mais n'en bouge pas. Ne donne pas des mots à ta crainte.
"Et il ne permit à personne de l'accompagner, si ce n'est à Pierre, à Jacques, et à Jean, frère de Jacques.
Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit une foule bruyante et des gens qui pleuraient et poussaient de grands cris.
Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous du bruit, et pourquoi pleurez-vous ? L'enfant n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquaient de lui."
Alors, qu'est-ce qu'il a fait ? Il a dit : "Dehors ! Dehors !"
Parfois, vous devez prendre autorité, et vous devez créer la bonne atmosphère. L'incrédulité n'est pas le bon environnement. Des gens qui préparent vos funérailles, et cela je l'ai vu, qui préparent vos funérailles alors que vous êtes là étendu, qui parlent sur la manière dont les choses vont se dérouler alors que la personne malade est là étendue en train d'écouter.
Ceci n'est pas l'atmosphère pour la guérison. Vous devez faire sortir ces personnes.
Si vous voulez vivre une vie de miracles, vous devez absolument établir la foi et la confiance, et vous devez créer l¹environnement. L'incrédulité n'a pas sa place.
Verset 41 : "Il la saisit par la main, et lui dit : Talitha koumi, ce qui signifie : Jeune fille, lève-toi, je te le dis.
Aussitôt la jeune fille se leva, et se mit à marcher ; car elle avait douze ans. Et ils furent dans un grand étonnement."
Qui a établi le critère ? Jaïrus a établi le critère. Qui a établi le critère pour la femme atteinte d'une perte de sang ? C'est elle qui l'a fait.
Est-ce que Jésus voulait rencontrer ces personnes au point où en était leur foi ? Oui !
Je ne cherche pas à vous donner quelques secrets pour la foi, mais je cherche seulement à montrer quelle est la volonté de Dieu pour la guérison.
Maintenant, parlons du Centurion Romain. Lisons Matthieu 8, versets 5 à 13 :
"Comme Jésus entrait dans Capernaüm, un Centurion l'aborda, le priant et disant : Seigneur, mon serviteur est couché à la maison, atteint de paralysie et souffrant beaucoup. Jésus lui dit : J'irai, et je le guérirai"
Dieu soit loué ! Si vous êtes confronté à un problème, saisissez toutes les déclarations de Jésus.
Avec le lépreux, la déclaration de Jésus a été : "je le veux, sois pur".
A Jaïrus Jésus dit : "Je viens voir ta fille".
Puis il lui dit : "Ne crains pas, n'ai pas peur, crois seulement".
Au Centurion, Jésus a dit : "J'irai, et je le guérirai"
Saisissez ces déclarations, et prenez-les pour vous. Méditez là-dessus.
Nous passons trop de temps à essayer de faire un pas en avant pour notre guérison, et pas assez de temps dans la Parole pour la méditer jusqu'à ce qu'elle prenne vie en nous.
La Parole doit être rendue vivante pour vous.
Vous pouvez savoir ce qu'est la guérison durant toute la journée, vous pouvez enseigner sur le sujet de la guérison pendant toute la journée, cela ne signifie pas que vous avez la foi pour la guérison.
Et je parle aussi pour moi-même. Ce n'est pas parce que quelqu'un est un enseignant de la foi, ou un enseignant de la guérison, qu'il est nécessairement dans la foi.
La foi est une révélation. Vous pouvez avoir votre pensée renouvelée, votre entendement peut être plein de fougue sur ce thème de la guérison, vous pouvez tout connaître au sujet de l'homme, cela n'est pas la foi, c'est une pensée renouvelée.
C'est là que beaucoup d'entre nous sommes dans l'erreur, nous ne comprenons pas la différence entre les deux.
Vous devez obtenir la révélation de la volonté de Dieu dans votre cœur, alors emparez-vous de ces déclarations de Jésus qui a dit : "J'irai et je le guérirai".
Un de mes amis a dit quelque chose qui m'a vraiment impressionné. Lorsqu'il a commencé à aborder la question de la guérison, il a étudié la Parole et il s'est vu lui-même comme celui en train d'être guéri. Et il s'est placé lui-même à ses propres yeux et dans son imagination, comme s'il créait quelque chose comme un film, et il s'est vu lui-même comme le malade qui reçoit la guérison, qui proclame les déclarations de la Parole, qui se bouscule à travers la foule.
Et lorsqu'il a eu la révélation de ces guérisons, il a inversé sa réflexion pour faire volte-face et devenir lui-même celui qui guérit.
Et il s'est vu lui-même à la place de Paul, ou de Pierre, ou à la place de tout autre ministère de guérison de grande renommée, mais dans la plupart des cas, il s'est vu à la place de Jésus, et il a commencé à se voir lui-même en train d'être celui qui apporte la guérison aux autres.
Et il a médité sur ces choses pendant des heures, probablement des jours, des semaines, des mois, et il y a maintenant un flot de guérisons qui découle de sa vie parce qu'il a pris le temps nécessaire.
Trop souvent, nous disons : "Les guérisons devraient se manifester !". Oui, c'est vrai, mais il y a probablement des blocages.
Nous lisons dans Mathieu 8 verset 8 : "Le Centurion répondit et dit : Seigneur, je ne suis pas digne que tu entres sous mon toit, mais dis seulement un mot".
Qui a décidé du critère ? Le Centurion.
Il n'a pas dit : "Viens lui imposer les mains", il n'a rien dit d'autre, Il a dit : "Dis seulement un mot".
Je ne lirai pas tout le passage, je pense qu'il nous est familier, mais Jésus a dit : "Je n'ai jamais vu une aussi grande foi".
Voici un homme qui n'était pas lié par la Loi. En effet, on peut lire dans l'épître aux Galates chapitre 3 verset 10 : "Car tous ceux qui s'attachent aux œuvres de la loi sont sous la malédiction ; car il est écrit : Maudit est quiconque n'observe pas tout ce qui est écrit dans le livre de la loi, et ne le met pas en pratique."
Pour le Centurion, il n'y avait pas de religiosité qui faisait obstacle, il n'y avait pas de légalisme qui faisait obstacle, il n'y avait rien en travers de son approche. Il était seulement dans la simplicité et la pureté d'une position qui lui permettait de dire : "Moi, je comprends l'autorité".
Alors, c'est comme s'il disait à Jésus : "Je sais que tout ce que tu dois faire, c'est proclamer la Parole".
Et Jésus a été émerveillé par sa foi. Gloire à Dieu !
Le point capital, c'est que le Seigneur nous rencontrera sur le terrain de notre foi, et non pas sur le terrain d'une mentalité qui dit : "J'espère que ça va marcher". Il viendra à notre rencontre sur le terrain de notre foi, la foi qui est créée dans le cœur. C'est par le cœur que l'homme croit.
Et alors vous avez cette révélation que c'est Sa volonté de vous guérir, et vous dites :
Je suis Son enfant, s'il l'a fait pour le lépreux, il le fera pour moi, s'il l'a fait pour la femme atteinte d'une perte de sang, il le fera pour moi, s'il l'a fait pour le Centurion, il le fera pour moi.
Je suis l'un de ses enfants, je suis adopté dans sa famille, je porte son image. S'il a voulu mourir pour moi, il veut me guérir. En fait il a déjà pourvu pour la guérison. J'ai besoin de la recevoir.
Comme la femme atteinte de la perte de sang, je dois prendre la guérison. Je dois devenir agressif à ce sujet, et non pas passif.
Lisons dans Marc chapitre 2, versets 1 à 12.
"Quelques jours après, Jésus revint à Capernaüm. On apprit qu'il était à la maison, et il s'assembla un si grand nombre de personnes que l'espace devant la porte ne pouvait plus les contenir. Il leur annonçait la parole.
Des gens vinrent à lui, amenant un paralytique porté par quatre hommes.
Comme ils ne pouvaient l'aborder, à cause de la foule, ils découvrirent le toit de la maison où il était, et ils descendirent par cette ouverture le lit sur lequel le paralytique était couché. Jésus, voyant leur foi ... "
Maintenant nous avons ici la foi, à mon avis, de cinq personnes : la foi des quatre, et la foi la plus grande, je pense, celle de celui qui veut être descendu par le toit.
"Voyant leur foi, Jésus dit au paralytique ...", et nous avons ici un enseignement formidable : "Mon enfant, tes péchés sont pardonnés".
Ceci a créé un énorme scandale parmi les Scribes et les Pharisiens : "Qui peut pardonner les péchés, si ce n'est Dieu seul ?"
Et maintenant Jésus va donner ici pour nous une leçon extraordinaire. Il dit (verset 9) : "Lequel est le plus aisé, de dire au paralytique : Tes péchés sont pardonnés, ou de dire : Lève-toi, prends ton lit, et marche ?"
Qu'est-ce qui est le plus facile ? Eh bien, dans l'Eglise d'aujourd'hui, il est bien plus facile de dire : "Tes péchés sont pardonnés".
Tout le monde accepte ceci. Pourquoi ? Vous ne pouvez pas le voir. C'est invisible.
Mais Jésus est en train de relier ces deux vérités ensemble. Si vos péchés sont pardonnés, vous êtes guéris, parce que la puissance qui a permis à la maladie d'être là a été brisée.
Alors maintenant appliquons ceci à toutes les guérisons que Jésus a faites, qu'est-ce que cela implique ? Tous leurs péchés ont été pardonnés, parce que Celui qui est sans péché a cette autorité.
Maintenant, fixe tes regards sur la Croix, et applique cela à ta propre vie : si tu es pardonné, tu es guéri.
Lisons 1 Timothée 1:5 : "Le but du commandement, c'est un amour venant d'un cœur pur, d'une bonne conscience, et d'une foi sincère."
Il n'est rien demandé de plus ici.
Voici les trois domaines qui peuvent vous bloquer pour recevoir la guérison.
Le but du commandement, ou l'objectif de Dieu, c'est l'amour qui vient d'un cœur pur.
Le manque de pardon, les conflits, entraîneront certainement des problèmes pour vous.
Une bonne conscience, voilà le sujet que je voudrais examiner avec vous maintenant.
Tes péchés sont pardonnés, mais si tu as aujourd'hui la conscience du péché qui te tourmente encore au sujet de ton passé, ou du présent, tu ne te sens pas digne, tu n'as pas une bonne impression de toi-même, tu ne penses pas que tu puisses mériter quoi que ce soit de Dieu, cela va bloquer ta guérison.
Tu dois savoir que tes péchés sont pardonnés, non pas grâce à toi, mais grâce à Jésus.
Il a pris ton châtiment. Il a pris ton péché. Il a été fait péché. Il a pris cette malédiction. Souviens-toi de Ephésiens 4:32, c'est par Christ que nous avons été sauvés.
Et alors une bonne conscience est la clé, un cœur pur est la clé, et une foi sincère, ou une foi non falsifiée, une véritable foi pure est la clé pour recevoir la santé et la guérison dans ton corps.
Ces choses sont essentielles. C'est pourquoi lorsque Jésus dit : "Tes péchés sont pardonnés", tu dois dire : "Loué soit Dieu !".
C'est pourquoi quand la femme atteinte d'une perte de sang s'est approchée, il ne lui a pas dit : "Eh bien attends holà ! holà ! holà ! Qui penses-tu que tu es ? Parle-moi de ton passé".
Nous voyons encore cela en examinant le passage de la femme au bord du puits.
D'entre toutes les femmes, elle avait un passé chargé ! Cela n'a pas empêché Jésus de l'envoyer pour être son premier évangéliste, une femme évangéliste.
La conscience du péché vous tuera. La conscience du péché est probablement le plus grand ennemi d'une vie chrétienne victorieuse.
Il veut te guérir si tu as la volonté d'être guéri, et si tu réalises que c'est la volonté de Dieu de te guérir.
Lisons maintenant Luc chapitre 9, versets 1 à 6 :
"Jésus, ayant assemblé les douze, leur donna force et pouvoir sur tous les démons, avec la puissance de guérir les maladies. Il les envoya prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades."
"prêcher le royaume de Dieu, et guérir les malades." Si vous prêchez le Royaume, vous devriez guérir les malades.
Et au verset 6 : "Ils partirent, et ils allèrent de village en village, annonçant la bonne nouvelle et opérant partout des guérisons".
Alors d'abord c'est Jésus, maintenant ce sont les douze.
Il se multiplie lui-même.
Et juste après dans le passage de Luc 10:1, "Après cela, le Seigneur désigna encore soixante-dix autres disciples, et il les envoya deux à deux devant lui dans toutes les villes et dans tous les lieux où lui-même devait aller".
Et nous descendons aux versets 8 et 9 : "Dans quelque ville que vous entriez, et où l'on vous recevra, mangez ce qui vous sera présenté, guérissez les malades qui s'y trouveront, et dites-leur : Le royaume de Dieu s'est approché de vous".
Maintenant ils sont au nombre de soixante-dix.
Il y en a d'abord eu un, puis douze, puis soixante-dix.
Lisons maintenant Marc 16, verset 15 : "Puis il leur dit : Allez par tout le monde, et prêchez la bonne nouvelle à toute la création. Celui qui croira et qui sera baptisé sera sauvé, mais celui qui ne croira pas sera condamné. Voici les miracles qui accompagneront Š" Qui ? "Ceux qui auront cru".
Alors maintenant ils sont beaucoup plus que soixante-dix.
Voici les signes qui accompagneront tous ceux qui auront cru :
"En mon nom, ils chasseront les démons ; ils parleront de nouvelles langues ; ils saisiront des serpents ; s'ils boivent quelque breuvage mortel, il ne leur fera point de mal ; ils imposeront les mains aux malades, et les malades, seront guéris."
Alors maintenant il a institué l'Eglise contre la maladie. L'Eglise devrait être le plus grand ennemi de la maladie. L'Eglise devrait se tenir comme une forteresse contre la maladie. L'Eglise est l'agent de Dieu pour la santé et la guérison.
Lisons maintenant Actes 5:12 : "Beaucoup de miracles et de prodiges se faisaient au milieu du peuple par les mains des apôtres. Ils se tenaient tous ensemble au portique de Salomon, et aucun des autres n'osait se joindre à eux ; mais le peuple les louait hautement.
Le nombre de ceux qui croyaient au Seigneur, hommes et femmes, s'augmentait de plus en plus ; en sorte qu'on apportait les malades dans les rues et qu'on les plaçait sur des lits et des couchettes, afin que, lorsque Pierre passerait, son ombre au moins couvrît quelqu'un d'eux".
Jésus avait dit : "Vous ferez de plus grandes ¦œuvres que moi".
Les Evangiles n'ont pas mentionné que l'ombre de Jésus ait jamais guéri quiconque. Cela n'a pas été rapporté.
Et au verset 16 : "La multitude accourait aussi des villes voisines à Jérusalem, Š"
La multitude accourait !
"amenant des malades et des gens tourmentés par des esprits impurs"
Remarquez bien la suite : "et tous étaient guéris".
Alors l'Eglise a été établie contre la maladie, et tous ceux qui étaient malades dans les premiers jours de l'Eglise sont venus à Jérusalem, et combien d'entre eux ont-ils été guéris ?
Tous sans exception !
Est-ce que vous pensez qu'ils ont tous eu besoin d'avoir un entretien privé au préalable ? Non !
Vous voyez, nous n'allons pas parler aujourd'hui en détail des raisons pour lesquelles il y a des obstacles, et pourquoi nous sommes malades, et des choses de cette nature, nous développerons cela dans un autre enseignement plus tard avec plus de détails, mais ce qu'il faut savoir, c'est que la foi surmonte ces choses, s'il y a une conscience pure et une foi sincère.
En d'autres termes, votre péché n'est pas le problème. Votre péché pourrait être un problème, mais votre foi peut surmonter votre péché. Le problème avec le péché, c'est que cela peut tuer votre foi.
Mais si votre foi est plus grande que la conscience de votre péché, la guérison est encore pour vous.
Examinons maintenant ce qui est dit au sujet des 9 dons spirituels cités dans 1 Corinthiens 12, versets 8 à 10 :
"à l'un est donné par l'Esprit une parole de sagesse, à un autre, une parole de connaissance, selon le même Esprit ; à un autre, la foi, par le même Esprit ; à un autre, le don des guérisons, par le même Esprit, à un autre, le don d'opérer des miracles ; à un autre, la prophétie ; à un autre, le discernement des esprits ; à un autre, la diversité des langues ; à un autre, l'interprétation des langues".
Lorsqu'on parle des dons spirituels, on pense tout de suite à ce passage, car il donne la liste des 9 dons de l'Esprit. Toutefois, on pourrait croire que les croyants reçoivent seulement un don pour exercer leur ministère, car il est dit : à l'un est donné ... , à un autre ... à un autre ...
Or, les chapitres 12 à 14 de 1 Corinthiens concernent l'ordre dans l'Eglise, en réunion d'Eglise. Il est dit : quand vous êtes assemblés, et tout l'objectif des chapitres 12 à 14 est de remettre de l'ordre dans une église désordonnée.
Mais en fait les dons de l'Esprit, les neuf dons, sont pour vous, en permanence. Et ils doivent être exercés aussi en dehors des réunions d'église. Tous les dons sont nécessaires, pour tous les croyants, et en permanence.
Il en est de même pour le fruit de l'Esprit. Vous devez porter la totalité du fruit de l'Esprit. Vous ne dites pas : "Moi, j'ai reçu l'amour et la patience, mais je n'ai pas reçu la paix et la bonté, ça c'est pour quelqu'un d'autre".
Si vous avez reçu l'Esprit, vous avez reçu tout le fruit. Si vous avez reçu l'Esprit, vous avez reçu tous les dons.
Et vous avez besoin de savoir qu'ils sont disponibles pour vous alors que vous aidez les autres, alors que vous donnez la vie de Christ à autrui. Et la guérison fait partie de ces dons, car la guérison fait partie des dons du Saint-Esprit.
Qui a été choisi par Dieu pour exercer le don de guérison ?
Dieu a choisi d'abord Jésus Lui-même, c'est le numéro un. Puis Il a choisi les douze, ensuite les soixante-dix, ensuite l'Eglise des croyants tout entière.
Là où est l'Esprit du Seigneur, il y a la guérison, et alors maintenant nous voyons que toute l'Eglise devrait être dans une atmosphère de santé et de guérison.
Voyons maintenant le passage de Jacques 5, verset 13 : "Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il prie".
Ce qui retient mon attention, c'est la question qui est posée ici.
"Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Au fait, y aurait-il dans l'église une personne qui serait malade, bien que ceci soit moins fréquent qu¹autrefois ?"
Aujourd'hui, la question serait plutôt : "Par extraordinaire, y aurait-il quelqu'un ici qui ne serait pas malade, et sans aucune affliction physique quelconque ?"
La question de Jacques 5 :13 nous révèle le fait qu'il ne devrait y avoir aucun malade parmi nous.
"Quelqu'un parmi vous est-il malade ?" Eh bien, voici comment nous allons remédier à cela.
"Qu'il appelle les anciens de l'Eglise, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera".
Il n'y a aucun "si", aucun "et", ni aucun "mais".
La seule chose que j'essaye de faire ce matin est d'établir dans votre cœur que Dieu vous veut en bonne santé. Ceci a été le désir de son cœur depuis la création. C'est le désir de son cœur manifesté en Jésus. C'est son autorité qui a été donnée aux douze, aux soixante-dix, à l'Eglise. C'est le don de l'Esprit, la guérison.
Combien d'entre vous dites que vous avez le Saint-Esprit ? Tous ! Alors vous devriez avoir la guérison.
Ceci nécessite que vous deveniez furieux ! Si vous avez un problème, alors vous devez réaliser qu'on vous a volé quelque chose. Et de la même manière que vous traiteriez un cambrioleur dans votre maison, vous devez avoir le même comportement.
Quelqu'un est en train de vous dérober quelque chose, et cela ne vient pas de Dieu. Dieu vous veut en bonne santé, dans la totalité de votre être. Dieu a révélé cela tout au long de sa Parole plusieurs fois, encore, et encore, pour toujours.
Nous en sommes seulement au début de nos découvertes dans cette exploration, nous avons encore un long chemin à faire ensemble.
Mais je vous demande de méditer sur ces choses. Commencez à régler ces choses dans votre cœur, et pas seulement dans votre raisonnement.
Voici comment les choses commencent pour que la guérison se manifeste : tout commence dans notre tête. Et nous pensons : Eh bien, lorsque les choses sont réglées dans notre tête, tout va bien. Certes la tête est importante, mais c'est par le cœur que l'homme croit.
Méditez ces vérités de la Parole de Dieu. Imprégnez-vous des déclarations de Jésus, regardez son ministère, regardez quelle est sa volonté, regardez quel est le cœur de Dieu, regardez sa compassion.
Et soyez convaincus : Dieu veut que je sois en bonne santé. Il veut que je vive une longue vie. Il veut que je marche dans la santé. Il veut que je sois tout entier épanoui. Il veut que ma famille soit en bonne santé.
Et commencez à voir la maladie pour ce qu'elle est : il s'agit d'un intrus illégal.
Si vous avez été pardonné, vous avez été guéri. Si vous n'êtes pas dans la guérison et la pleine santé, alors vous avez besoin de méditer les déclarations de la Parole de Dieu et d¹agir conformément à cette Parole.
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