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    Blessures…

     

    Source Top Chrétien.

    Nous avons tous été blessés un jour ou l’autre. En réfléchissant à mes propres expériences, j’ai repensé à plusieurs moments où j’ai moi-même été blessé. Et j’ai trouvé plusieurs types de blessures. Il y a…

    • Les blessures du coeur : Avez-vous eu le coeur brisé ? Quelqu’un vous a t-il trahi, abandonné, rejeté ? Jésus veut guérir votre coeur. Il ne vous rejettera jamais !
    • Les blessures émotionnelles : Elles peuvent être dues à un deuil, à un passé douloureux ou à des abus. Jésus veut guérir vos émotions. Laissez Dieu vous montrer que dans votre passé il se tenait près de vous même dans les moments les plus douloureux. 
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    • Les blessures verbales : C’est toutes les fois où on vous a rabaissé, humilié ou dénigré par des propos négatifs. Je déclare, au nom de Jésus, des paroles positives sur votre vie. Vous êtes une personne formidable, unique, précieuse et aimée du père. 
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    • Les blessures relationnelles : Une relation s’est mal terminée. Un conflit a éclaté et a dégénéré ? Dieu nous a laissé un moyen de guérison qui est le pardon. Vous ne pouvez pas enlever le mal qui vous a été fait mais vous pouvez être libéré du poids du ressentiment. 
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    • Les blessures physiques : Cela peut être un accident ou une maladie. Jésus guérissait beaucoup de maladies et d’infirmités parmi le peuple. Je prie qu’il vous guérisse en ce jour, selon votre besoin. 
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    • Les blessures spirituelles : Ressentez-vous le poids de la culpabilité parce que vous avez désobéi à Dieu et à sa parole ? Vous réalisez que vous avez mal agi ? La Bible nous dit que si nous confessons nos péchés il est fidèle et juste pour nous les pardonner et pour nous purifier. Non seulement Dieu pardonne également aussi il oublie vos péchés. 

    Jésus est appelé le réparateur des brèches (Esaïe 58.12). Il guérit les coeurs brisés (Psaume 147.3). Laissez le guérir vos blessures aujourd’hui. 

    Jésus lui-même a été blessé et il l’a été pour vous. La Bible dit dans Esaïe 53.5

     

    « Mais il était blessé pour nos péchés, brisé pour nos iniquités ; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, et c’est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. » 

    En ce jour, réalisez que, sur la croix, Jésus a pris vos blessures de coeur, émotionnelles, verbales, relationnelles, physiques et spirituelles. Que le miracle de la guérison de vos blessures commence… 

    Eric Célérier

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    SAVOIR PUISER SES FORCES EN DIEU,

    Par Michael Lebeau – Pasteur

     

    Dans nos vies, il y a de belles saisons comme en été, mais il y aura également des saisons plus difficiles comme l’hiver. Peut-être votre vie est-elle en ce moment en pleine saison hivernale ?

    On se trouve être dans la saison de l’hiver lorsque les circonstances de la vie ne semblent pas tourner en notre faveur et que fatigué, lassé, nous avons envie d’abandonner, de “jeter l’éponge”, de fuir nos responsabilités et de changer d’environnement.

    La société actuelle nous presse tellement ! Il faut toujours plus produire, il faut toujours plus d’argent, il faut toujours plus innover. La vie devient de plus en plus difficile, avoir un travail dans lequel on est paisible et tranquile semble de plus en plus rare ! Pour certains la pression devient parfois tellement forte qu’ils craquent, certains se suicident, d’autres divorcent, d’autres se retrouvent à la rue ou dans des centres hospitaliers, d’autres prennent des anti-dépresseurs et d’autres font des “burn out”. Bref ! Ce présent siècle nous pousse à bout !

    Si c’est votre cas, j’aimerais vous encourager à persévérer ! Surtout n’abandonnez pas la course, c’est tellement ce que l’ennemi voudrait. Il veut vous dérober, vous égorger et vous détruire mais tenez ferme ! (Jean 10:10)

    LA VRAIE SOLUTION CONSISTE À SAVOIR RENOUVELER SES FORCES !

    La solution n’est pas d’abandonner, ni de fuir ce long hiver rigoureux, la vraie bonne solution c’est d’apprendre à puiser ses forces en Dieu ! Si les gens abandonnent c’est parce qu’ils sont lassés et épuisés de leur vie. Ils pensent qu’en changeant d’environnement, l’hiver s’arrêtera mais la plupart du temps, ils ne font que déplacer le problème avec eux.

    Beaucoup pensent qu’en changeant leur monde extérieur, cela changera leur monde intérieur. Cela fonctionnera peut-être pendant quelques mois d’été, jusqu’au moment où ils réalisent que la saison d’hiver  revient à nouveau chaque année. Après maints changements, ils réalisent que finalement l’herbe n’est pas plus verte chez le voisin.

    Mais, j’ai une bonne nouvelle pour vous, il est possible, même en plein milieu de cette saison difficile de votre vie, d’avoir vos forces renouvelées chaque jour au point que rien ne vous arrête, que rien ne vienne voler votre joie de vivre et votre élan de servir Dieu.

    Dieu connaît votre frustration, vos défits et il vous invite à mettre en pratique ce passage de Esaïe 40:29-31 qui dit : ceux qui se confient en l’Eternel renouvellent leurs forces.

    Esaïe 40 : 29-31

    29 Il donne de la force à celui qui est fatigué, Et il augmente la vigueur de celui qui tombe en défaillance. 30 Les adolescents se fatiguent et se lassent, Et les jeunes hommes chancellent; Lire la suite

    La bonne solution consiste donc à savoir puiser ses forces chaque jour en Dieu. La vraie question que je vous pose, à vous mes bien-aimés qui êtes fatigués : “Avez-vous réellement pris un temps d’intimité de qualité avec votre père céleste aujourd’hui ? Lui avez-vous réellement confié vos fardeaux, vos inquiétudes et vos peines dans la prière ? Avez-vous laissé sa paix, qui surpasse toute intelligence, vous inonder dans ce temps de prière ? Philippiens 4:6”

    Il est écrit : …Ceux qui se confient en l’Éternel renouvellent leur force :

    Le mot clé ici c’est “se confier”, ce mot signifie en hébreux “compter sur”, “espérer en”, “s’attendre à”.

    Oh ! Chers amis, mon épouse pourrait vous dire combien de fois, j’ai voulu abandonner face à la pression, combien de fois, j’ai voulu quitter mon travail, mon église, changer d’environnement à cause de la frustration de la vie, à cause de la fatigue et de la lassitude, mais, chaque fois, j’ai tenu bon et j’ai traversé les saisons difficiles parce que je suis allé dans le lieu secret de ma chambre “me confier” à mon père céleste, “espérer en” Lui, abandonner mes destinées entre ses mains ! Et je resortais de ce lieu avec les batteries rechargées.

    Il est écrit : …Ils prennent leur envol comme les aigles

    Avez-vous déjà observé un aigle prendre son envol ? Il ne fait aucun effort, il se jette du sommet d’une montagne et il se laisse porter par le vent. Lorsque vous avez une réelle intimité avec Dieu, pas juste un monologue, mais un échange, vous lui parlez et lui vous parle en retour par sa parole, alors vous pouvez survoler les montagnes de votre vie, porté par la présence de Dieu. Ce n’est pas difficile car sa présence et sa parole renouvellent vos forces chaque jour. Encore faut-il vraiment se confier en lui. Le faites-vous ?

    Il est écrit : … Ils courent et ne se lassent point, ils marchent et ne se fatiguent point

    Dieu ne changera pas forcément votre environnement extérieur mais il vous promet que si vous vous confiez en lui, cette course qui autrefois vous lassait, finalement ne vous lassera plus, et cette marche à contre-courant qui autrefois vous fatiguait, finalement ne vous fatiguera plus.

    Je ne connais pas de meilleur endroit au monde que “L’intimité avec Dieu” pour puiser des forces.

    JÉSUS DANS LE JARDIN DE GETHSÉMANÉ !

    Le seigneur Jésus lui-même avait appris l’art de se confier en son Père céleste pour renouveler ses forces. Souvenez-vous ! Dans le jardin de Gethsémané en proie à la mort qui l’invitait sur la croix du calvaire, il ne trouvait pas en lui la force de boire cette coupe de souffrance (la crucifixion) mais dans son agonie qu’a-t-il fait ? Il s’est retiré dans le lieu secret pour prier et renouveler ses forces dans la prière.

    Luc 22 : 39-44

    39 Après être sorti, il alla, selon sa coutume, à la montagne des oliviers. Ses disciples le suivirent. 40 Lorsqu’il fut arrivé dans ce lieu, il leur dit : Priez, afin que vous ne tombiez pas en tentation. Lire la suite

    Alors qu’il priait dans ce jardin, Dieu lePère lui envoya un ange pour le fortifier.

    Si le Seigneur Jésus avait besoin de puiser ses forces dans la prière, à combien plus forte raison nous en avons nous aussi besoin ?

    Oh ! Quand nous sommes épuisés, fatigués et lassés de cette vie, prenons l’habitude d’aller puiser nos force dans le lieu de l’intimité où notre Père céleste nous voit et nous entend.

    Philippiens 4 : 6-7

    6 Ne vous inquiétez de rien; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. 7 Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos coeurs et vos pensées en Jésus-Christ.

    Soyez fortifiés aujourd’hui.

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    Adore avec une Louange extravagante

    Par Donato Anzalone

     

    Marc 14 : 1-9 1 La fête de Pâque et des pains sans levain devait avoir lieu deux jours après. Les principaux sacrificateurs et les scribes cherchaient les moyens d’arrêter Jésus par ruse, et de le faire mourir. 2 Car ils disaient : Que ce ne soit pas pendant la fête, afin qu’il n’y ait pas de tumulte parmi le peuple. (Lire la suite)

    Dans le contexte de ce récit, lorsque nous parlons d’extravagance, nous parlons de quelque chose qui est hors du commun. Cette femme, Marie, a fait quelque chose d’extraordinaire.
     

     

    Il s’avère qu’elle était la sœur de Lazare, et la voici qu’elle fait un cadeau au Seigneur, un don tellement grand, qu’il ne laisse personne indifférent. Pour certains, son cadeau est ce qu’on pourrait qualifier de borderline*, d’extravagant.

    Certes, dans la vie il y a beaucoup de choses qui peuvent être extravagantes. Il y a quelque temps j’ai officié à un mariage qui a coûté environ 1 million d’euros. Les mariés avaient loué un château pendant plusieurs jours, fait venir une équipe d’environ 30 personnes pour une semaine, pour tout préparer, avaient importé des fleurs de Hollande qui, à elles seules, auraient coûté près de 200 000 euros, et des invités des quatre coins du monde, tous logés à l’hôtel. C’était féerique. C’était extravagant. Mais pour ce couple qui, évidemment, avait tous les moyens à disposition, rien n’était trop coûteux pour exprimer la joie de leur union.

    Souvent, le mot extravagant a une dénotation négative. En effet, sa définition souligne « un caractère singulier, déraisonnable, qui dépasse exagérément la mesure, qui est excessif » (cf. Larousse). Toutefois, qui sommes-nous pour juger les actions des autres ? Souvent, c’est notre optique depuis laquelle nous observons les choses qui nous fait penser qu’elles peuvent être extravagantes. En effet, cette femme, Marie, vient et s’approche de Jésus « pendant qu’il se trouvait à table. Elle tenait un vase d’albâtre, qui renfermait un parfum de nard pur de grand prix; et, ayant rompu le vase, elle répandit le parfum sur la tête de Jésus ». Ce qui causa de l’indignation chez quelques-uns, notamment en raison du prix élevé (nous pourrions dire extravagant) de parfum, qui aurait pu être vendu et dont le profit aurait pu être distribué aux pauvres. Et donc, ces hommes s’irritèrent contre cette femme.

    Or, lorsque quelqu’un exprime son adoration, peut-on vraiment parler d’exagération ? Y a-t-il quelques remerciements, et actions de grâce qui soient trop excessifs lorsque l’on pense à l’amour illimité et inconditionnel de notre Dieu envers nous ? Quand nous pensons au fait que tout ce que nous possédons nous vient de lui ?

    Peut-on vraiment parler d’exagération lorsqu’il s’agit de louer notre Seigneur ? Non. Aucune louange, aucune adoration ne peut être excessive lorsque l’on pense que c’est à notre Seigneur Jésus que nous offrons cette adoration. Aucune expression d’amour envers le Sauveur de nos âmes ne devrait être considérée comme trop grande, excessive, exagérée, voire démesurée. Et même si l’expression de notre louange était susceptible de causer l’indignation de quelques-uns, le Seigneur, Lui, connaît notre cœur et ne nous condamne pas. Bien au contraire. Il a pris la défense de cette femme :

     

    « Pourquoi lui faites-vous de la peine? Elle a fait une bonne action à mon égard…Elle a fait ce qu’elle a pu…partout où la bonne nouvelle sera prêchée, dans le monde entier, on racontera aussi en mémoire de cette femme ce qu’elle a fait. »

    Voilà, c’est exactement ce que nous faisons. Nous parlons d’elle, car elle avait une louange extravagante, une louange tellement excessive aux yeux des religieux, que le Seigneur a dû prendre sa défense, et a prophétisé que l’on parlerait d’elle partout où la bonne nouvelle serait annoncée.

    Ainsi, il est possible pour nous aussi d’exprimer notre amour pour le Seigneur avec une louange extravagante qui ne laissera pas les autres indifférents et que le Seigneur approuvera, et qui sait, peut-être parlera-t-on aussi de nous chaque fois que l’évangile est annoncé ?

    Alors, comment avoir une louange extravagante ?

    Remarquons ce que cette femme fit :

    LE PRIX DE SA LOUANGE EXTRAVAGANTE

    Elle a brisé son vase d’albâtre qui contenait un parfum très coûteux, le fruit d’une année entière de travail. Sa louange extravagante lui a coûté beaucoup. Je pense qu’elle a brisé le vase afin de s’assurer que plus une seule goûte de parfum ne restât dans le vase. En faisant de la sorte, elle donna tout ce qu’elle possédait au Seigneur. Et nous aussi, nous pouvons donner tout ce que nous sommes au Seigneur de la Vie, au Dieu de notre salut. Cette adoration est extravagante, car elle nécessite une mentalité de sacrifice, un style de vite d’abnégation, où il faut que je diminue et qu’il croisse.

    Il y a une vieille histoire d’un couple, Léa et Charles. Ils étaient pauvres, mais ils s’aimaient profondément. Chacun possédait toutefois quelque chose de précieux. Les cheveux de Léa étaient son orgueil et sa joie. Lorsqu’ils pendaient le long de son épaule, c’était comme un manteau qui recouvrait son dos. Charles, lui possédait une montre en or que lui avait offerte son père. La veille de Noël, Léa n’avait que 1,50 fr pour acheter un cadeau pour son mari. Elle voulait lui offrir quelque chose qui lui aurait tant plu, mais elle savait qu’elle ne pouvait pas obtenir grand-chose avec ces 1,50 fr. Ainsi, elle fit l’unique chose qu’elle pouvait faire. Elle vendit ses beaux cheveux et obtint 20 fr avec lesquels elle fut en mesure d’acheter une chaîne pour l’attacher à la précieuse horloge de son mari. Charles, lui, retourna à la maison après le travail et quand il vit la tête toute rasée de sa femme, il resta sans paroles. Lentement, Charles prit quelque chose de son sac. C’était son cadeau pour la femme de sa vie. Il lui tendit un petit paquet. Elle l’ouvrit et vit un assortiment de différents peignes fabriqués avec des carapaces de tortue. Il y en avait toute une série. Les bords étaient ornés avec des bijoux, le tout pour prendre soin des beaux cheveux de Léa. Il avait vendu son horloge en or pour acheter ces peignes pour Léa. Tous deux avaient donné ce qu’ils possédaient de plus précieux pour offrir un cadeau pour l’autre.

    Ce qui, pour certains, est considéré comme extravagant et source d’indignation, était simplement de l’amour qu’un mari et une femme avaient l’un pour l’autre.

    L’EXPRESSION DE SON ADORATION EXTRAVAGANTE

    Elle s’inclina pour laver ses pieds. En agissant de la sorte, elle fit une grande déclaration d’abandon. Par ce geste d’amour désintéressé et d’adoration, Marie faisait une déclaration surprenante. Elle oint les pieds de Jésus. À cette époque, il n’y avait que quatre classes de personnes qui recevaient l’onction :  

    Les rois :

    3 Tu prendras la fiole d’huile, que tu répandras sur sa tête, et tu diras : Ainsi parle l’Eternel : Je t’oins roi d’Israël ! Puis tu ouvriras la porte, et tu t’enfuiras sans t’arrêter.

    Les sacrificateurs :

    Lévitique 4,5
    Le sacrificateur ayant reçu l’onction prendra du sang du taureau...
     
    Nombres 3,3 :
    3
    Ce sont là les fils d’Aaron qui reçurent l’onction comme sacrificateurs .. 

    Les prophètes :

    16 Tu oindras aussi Jéhu, fils de Nimschi, pour roi d’Israël; et tu oindras Elisée, fils de Schaphath, d’Abel-Mehola, pour prophète à ta place.


    Les morts :

    39 Nicodème, qui auparavant était allé de nuit vers Jésus, vint aussi, apportant un mélange d’environ cent livres de myrrhe et d’aloès. 40 Ils prirent donc le corps de Jésus, et l’enveloppèrent de bandes, avec les aromates, comme c’est la coutume d’ensevelir chez les Juifs.
     
    56 et, s’en étant retournées, elles préparèrent des aromates et des parfums. Puis elles se reposèrent le jour du sabbat, selon la loi.
     
    1 Lorsque le sabbat fut passé, Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques, et Salomé, achetèrent des aromates, afin d’aller embaumer Jésus.

    En agissant ainsi, par son adoration extravagante, elle fit une déclaration prophétique et reconnaissait que Jésus était tout cela à la fois et allait mourir. Oh, que nous puissions adorer le Seigneur avec une telle force d’adoration, que notre proclamation devienne le témoignage manifeste de la royauté de notre Seigneur, de son sacerdoce éternel, de son ministère prophétique et de sa mort et résurrection.

    LA MESURE DE SON ADORATION EXTRAVAGANTE

    Marie apparaît trois fois au centre de la scène dans les évangiles. À chaque fois, elle se trouve aux pieds de Jésus. La première fois, on la voit à la maison. Marthe était en train de vaquer aux tâches ménagères pour bien accueillir ses invités.

    38 Comme Jésus était en chemin avec ses disciples, il entra dans un village, et une femme, nommée Marthe, le reçut dans sa maison. 39 Elle avait une soeur, nommée Marie, qui, s’étant assise aux pieds du Seigneur, écoutait sa parole. Lire la suite

    La fois suivante, c’est à la tombe de Lazare que nous la retrouvons. Elle court vers Jésus et s’incline à ses pieds.

    28 Ayant ainsi parlé, elle s’en alla. Puis elle appela secrètement Marie, sa soeur, et lui dit: Le maître est ici, et il te demande. 29 Dès que Marie eut entendu, elle se leva promptement, et alla vers lui. Lire la suite

    La dernière fois que nous la rencontrons, c’est ici, dans ce texte. Elle offre à Jésus une adoration extravagante. Elle est à ses pieds comme une personne qui aime de tout son cœur. Voyez-vous, tout le monde ce jour-là avait une bonne raison d’adorer le Seigneur de tout son cœur.

    Simon le lépreux : on ne sait pas qui il est, mais pour pouvoir recevoir des gens chez lui, cela signifie qu’il n’était plus lépreux et qu’il devait probablement être guéri – lui, ou son père. Il devait avoir tant de raisons de louer le Seigneur. Mais au lieu d’adorer, il ne faisait que regarder.

    Le même récit dans Jean dit que Marthe, Lazare, Judas et les disciples de Jésus étaient présents (voir Jean 12).

    Marthe : elle avait vu son frère ressuscité, mais au lieu de louer le Seigneur, elle travaillait, elle aimait certainement beaucoup servir;

    Les onze disciples : ils ont vu maintes fois le Seigneur Jésus opérer des miracles, mais eux aussi ne font qu’observer.

    Judas : il était en présence du seul qui aurait pu le libérer de son péché, mais au lieu de louer il ne fit que se lamenter.

    Et puis il y a Marie : elle a fait ce que tous les autres auraient dû faire. Au lieu d’entretenir tout le monde, Marie a pris l’initiative, et elle a adoré le Seigneur d’une adoration extraordinaire, une adoration extravagante.

    Nous aussi, avançons près du Seigneur, adorons-le comme jamais auparavant. Avec un amour immense, répondons à son amour illimité et inconditionnel, et adorons-le avec une adoration extravagante. Peut-être que certains s’indigneront, mais de longue date, j’ai appris que ce qui comptait dans ma vie, ce n’est pas ce que les gens pensent de moi – c’est ce que mon Seigneur pense de moi. Et quand nous l’adorons avec une adoration extravagante, il ne pensera que de bonnes choses sur nous…et c’est cela qui compte.

    *Borderline : nom masc. sg. ( pathologie )( mot anglais ) état à la limite entre la névrose et la psychose.

     
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    LE RETOUR DU CHRIST

    Il revient. Qu’on le sache ou l’ignore, qu’on le croie ou le nie, le retour de Jésus-Christ est proche.

    Cette affirmation n’est pas gratuite; elle a pour elle le témoignage entier de la Parole de Dieu. Elle se fonde sur les déclarations mêmes du Seigneur et sur les avertissements solennels des prophètes et des apôtres.

    « Oui, je viens bientôt, » proclame Jésus du sein de la gloire. Et l’Esprit et l’Église répondent avec ferveur: « Amen! Viens, Seigneur Jésus! » Apocalypse 22:20.

    Aussi certainement qu’après la nuit vient le jour et qu’à l’hiver succède le printemps, sur les nuées du ciel le Fils de l’homme aux mains percées apparaîtra en gloire!

    Dans les ténèbres du monde, véritable étoile du matin, avant-coureur d’un jour nouveau, le Christ fera soudain resplendir sa face glorieuse sur tous ceux qui croient, l’aiment et l’attendent. A un signal donné, à la voix de l’archange, au son éclatant de la trompette de Dieu, le Seigneur Lui-même descendra du ciel, et les morts en Christ ressusciteront premièrement. Puis les croyants qui vivront sur la terre, à cette heure, seront transmués en un clin d’œil, et enlevés tous ensemble avec eux sur les nuées, à la rencontre du Seigneur dans les airs. 1Th 4:13-18.

    L’apparition glorieuse du Christ, précédée de l’enlèvement subit des élus dans le ciel, est une vérité clairement annoncée dans les Écritures. Ces deux événements marquent les deux grandes phases du Retour du Christ qui ne paraîtra pas aux yeux du monde sans avoir à ses côtés les siens, son Église qu’il a tant aimée et pour laquelle Il a donné sa vie. Ephésien 5:25-27 2Th 1:10.

    Élément trop oublié, pour ne pas dire méconnu par tout ce qui aujourd’hui se proclame Église sur la terre, l’enlèvement des rachetés est la grande vérité biblique qui fait palpiter de joie l’âme de tous les saints: Car Dieu les appelle à régner avec le Christ dans le royaume de justice et de paix que Jésus seul instaurera dans le monde à son retour en gloire. C’est la souveraine consolation, l’espérance ineffable par laquelle le Sauveur encourageait déjà ses disciples qu’Il laissait ici-bas attristés de son départ, Jn 14:1-3. C’est le message qu’apportaient les apôtres à l’Église primitive et qui entretenait puissamment en elle l’esprit d’attente, de vigilance et de prière, si nécessaire à la vie chrétienne.

    Il ne s’agit donc pas d’une divagation théologique de quelques visionnaires, ni d’un particularisme religieux de quelques sectaires. Il est question d’une vérité qui doit être proclamée, d’autant plus que tout nous montre son prochain accomplissement.

    Mais déjà nous voyons le sourire ironique des sceptiques et entendons les sarcasmes des moqueurs qui font aujourd’hui du néant leur Dieu et de la négation leur raison d’être. Se pourrait-il que leurs arguments de désespérés jettent le doute dans le cœur des croyants?

    Au contraire, leur attitude et leurs paroles nous confirment dans la certitude que nous sommes parvenus aux derniers jours décrits par la Parole de Dieu comme des temps difficiles où « des moqueurs viendront, pleins de raillerie, vivant au gré de leurs propres convoitises, et disant: Où est la promesse de sa venue? Car depuis que nos pères sont morts, tout demeure dans le même état que depuis le commencement de la création. »

     Donc, ceux qui profèrent de telles paroles en prouvent la véracité et l’actualité.

    Nous voyons aussi s’esquisser les réactions de plusieurs qui se croient les représentants officiels du christianisme et de Jésus-Christ. Depuis longtemps déjà, au simple enseignement du Christ qu’ils affirment suivre, au clair témoignage des apôtres dont ils prétendent descendre ou continuer l’œuvre, ils ont substitué leurs propres pensées et le fruit d’une érudition qu’ils estiment supérieure à celle de Jésus et de quelques Galiléens sans culture.

    Qu’importe!

    Si aujourd’hui il faut choisir entre les déclarations d’hommes « qui suivent leur propre esprit et ne voient rien, » Ezechiel 13:3, et l’autorité du Christ et de sa Parole vivante, sans hésiter nous nous rangeons du côté du Christ et de la Bible. Pourquoi serions-nous trouvés « menteurs, » « faux bergers, » « pasteurs de néant, » disant au peuple: « Paix, paix! -quand il n’y a point de paix, et faisant espérer aux âmes que la parole dite sera accomplie, alors que le Seigneur n’a point Parlé?, »ez 13:6-7,10.

    Tandis que chacun ici-bas croit à « sa vérité » et pense pouvoir l’apporter aux autres, le chrétien, digne de ce nom, ne trouve pas la vérité en lui-même. C’est pourquoi son message n’est pas le sien, mais celui du Christ qui seul est « le chemin, la vérité et la vie, » Jean 14:6. Ce que le croyant véritable prêche, c’est l’enseignement du Christ et de ses apôtres. Et les chrétiens fidèles écoutent cet enseignement et le vivent, 1Jn 4:3. Or, Christ a dit: « Je reviendrai, et je vous prendrai auprès de moi. » Et encore: « Je viens bientôt, et ma récompense est avec moi, pour rendre à chacun selon son œuvre, » Apocalypse 22:12.

    Devant ces paroles certaines et véritables, promesses bienheureuses pour les uns, menaces terribles pour les autres, le chrétien se sent pressé d’avertir solennellement et sans se lasser toute âme.

    L’Angoisse du Monde

    Le monde est dans l’attente! Jamais attente si universelle, si intense, si anxieuse ne s’empara d’aucun siècle. Jamais la pensée de l’avenir ne fut si présente à tous les esprits, même aux plus vulgaires, même aux plus légers. Mais qu’attend le monde?

    « On espérait la paix, et rien d’heureux n’arrive; une ère de relèvement, et voici l’épouvante! » Jérémie 8:15.

    Alors, pour échapper, si possible, à cette vague d’angoisse qui déferle sur les âmes, à cette crainte tenace qui s’insinue dans les cœurs, le monde, n’ayant plus de quoi se réjouir cherche à s’étourdir. Fermer les yeux, se boucher les oreilles, s’enivrer même, sont certes des moyens de perdre conscience d’un danger. Mais tout cela ne supprime pas le péril que courent des multitudes d’insensés. Car tandis qu’ils reposent sur leurs lies, disant en leur cœur: « L’Éternel ne peut faire ni bien ni mal, » Sop1:12, LA COLERE DE DIEU EST PRETE A FONDRE SUR EUX. Il est proche ce jour terrible dont parlent les prophètes, jour de détresse et d’angoisse de ravage et de destruction, de ténèbres et d’obscurité! Joël 2:2 Pourtant:

    « Sont-ils confus d’avoir commis des abominations? Ils n’en ont aucune honte; ils ne savent même plus ce que c’est que rougir. C’est pourquoi ils tomberont avec ceux qui tombent! » Jérémie 6:15.

    Elle arrive, elle se hâte beaucoup cette colère de Dieu et de l’Agneau, que toutes les Écritures annoncent. Terrible et implacable, elle tombera sur tous les impies qui recevront alors la juste rétribution de leurs paroles et de leurs oeuvres. Mais que nul ne s’y trompe, en ce jour-là, elle atteindra aussi tous les hypocrites, les timides et les menteurs qui firent de la religion un manteau recouvrant leurs iniquités. En cette heure-là, tous ceux qui crurent durant leur vie pouvoir conserver l’apparence de la piété tandis qu’ils reniaient ce qui en fait la puissance, sauront ce que signifie: « être vomi de la bouche du Seigneur! » Ap 3:16 « On ne se moque pas de Dieu; ce qu’un homme sème, il le moissonnera aussi. » Ga 6:7.

    Il est temps de prendre Dieu au sérieux.

     

    C’est pourquoi, tous ensemble, mettons en pratique l’Écriture qui nous dit:

    « Rentrez en vous-mêmes, examinez-vous. -N’attendez pas l’échéance du terme fatal, du jour qui s’envolera rapide comme le chaume; n’attendez pas que fonde sur vous l’ardente colère du Seigneur, que vous surprenne le jour du courroux divin. » Sophonie 2:1-2

    « Cherchez le Seigneur pendant qu’il est accessible. Invoquez-le tandis qu’il est proche. Que le méchant abandonne sa voie, et l’homme inique ses pensées, et qu’il retourne à l’Éternel, et il aura compassion de lui, et à notre Dieu, car il pardonne abondamment. » Esa 55:6-7.

    L’Attente des croyants

    Le chrétien aussi est dans l’attente. Son âme « attend le Seigneur, plus que les sentinelles n’attendent le matin, » Ps 130:6. Si la devise actuelle du monde est: « S’étourdir en Attendant! », celle du croyant demeure: « Servir en L’Attendant! »

    Non, lui ne cherche pas à s’étourdir, car en Christ, il peut se réjouir toujours. Ses yeux voient; ses oreilles entendent. Et parce qu’il connaît avec certitude l’avenir du monde et celui du chrétien, en face des foules perdues, le cœur étreint par l’amour du Christ, il crie aux hommes ses frères: « Soyez réconciliés avec Dieu! » 2Co 5:20.

    Il sait bien que beaucoup resteront sourds à ses appels, mais il n’ignore pas non plus que quiconque écoutera et croira, sera sauvé de la mort éternelle.
    S’il prêche le retour du Christ, c’est qu’il croit aux résultats glorieux de sa première venue sur la terre. Il sait que le Christ vint ici-bas pour chercher et sauver ce qui était perdu, Lu 19:10. Il sait qu’Il mourut sur la croix du Calvaire pour expier les fautes et les péchés de l’humanité coupable. Il sait qu’il ressuscita le troisième jour pour être la justification de tous ceux qui croient, Romains 4:25. Il sait avec tous les saints que, remonté dans le ciel d’où il était descendu, Il leur prépare une place et intercède pour eux, Jean 14:2, Romains 8:34. Il sait qu’à l’heure de Dieu Il apparaîtra une seconde fois pour le salut de ceux qui l’attendent, Hébreux 9:28. Enfin, Il atteste avec les apôtres que c’est Lui que Dieu a établi juge des vivants et des morts, Actes 10:42.

    Contrairement à l’homme du monde qui réclame de la vie le plus possible et rencontre seulement le vide des êtres et des choses en attendant un vide plus grand encore, un trou béant, la fosse qui engloutira ses restes misérables, le croyant aime la vie. Elle lui donne l’occasion de connaître Christ, de jouir de Lui, la source des eaux vives, de Le servir avec joie, avant d’entrer dans une plénitude plus grande encore, au Jour où le ciel s’ouvrira pour lui et où il revêtira un corps glorieux.

    Une Vérité méprisée

    Mais pourquoi donc, dans un monde devenu si indifférent aux choses de Dieu, la proclamation du retour du Christ suscite-t-elle tant d’incrédulité, de doute, de raillerie, de haine même?

    Certains n’y croient pas, parce qu’ils ne voient en Christ qu’un grand homme, un génie mort, il y a deux mille ans, victime d’une idéologie qui lui survit encore, mais que bien peu pratiquent. Niant la résurrection, ils considèrent celle du Christ comme une pure légende inventée par les apôtres. Pour eux, Jésus n’étant plus qu’un peu de poussière mêlée à la terre, ils ne sauraient être impressionnés par notre affirmation.

    Pourtant, s’ils se trompaient?… Si toute leur sagesse n’était en réalité qu’une folie?… Si tous leurs raisonnements, leur lucide logique n’étaient que le fruit d’une nature orgueilleuse et corrompue?… S’ils n’étaient, au fond, que les jouets aveugles de leurs propres convoitises?… S’ils se trompaient?…

    D’autres, et parmi eux un grand nombre de CHRETIENS MONDAINS, n’ont pas d’opinion, doutent de l’accomplissement de cette vérité, ou repoussent et détestent cette doctrine.

    À quoi peut-on attribuer cet état de choses?

    Il faut d’abord reconnaître dans quelle ignorance des vérités bibliques vivent la majorité des gens. Le christianisme de plusieurs baptisés n’est en réalité qu’une mince couche de vernis recouvrant une âme et des habitudes restées païennes. Si plusieurs pays manquent de Bibles, on ne peut pas en dire autant de nos contrées. Mais la Bible n’est pas lue! En dehors du clergé et malgré le renouveau biblique, la majorité des catholiques n’en connaissent que des fragments. Les protestants qui possèdent pourtant le saint volume dans toutes leurs demeures, ne l’ouvrent que très peu ou pas du tout. Ils pensent en avoir lu assez au catéchisme et pendant leur instruction religieuse. Aujourd’hui, ce qu’ils en entendent à l’église, s’ils y vont encore, leur suffit amplement. Et comment donc seraient-ils attirés par la Bible, quand quelques-uns de leurs propres conducteurs spirituels ne se gênent pas pour dire et écrire que « Si le ton général de ce livre est sans doute celui de la foi et de la piété, il n’en est pas moins rempli de défaillances, d’aberrations et de contradictions! » (Le christianisme universel)

    Si pourtant l’intérêt pour la Bible se réveillait à nouveau, le lecteur attentif découvrirait, entre beaucoup d’autres vérités merveilleuses, que la seconde venue du Christ est mentionnée trois cent dix-huit fois (318 fois) dans les deux cent soixante chapitres du Nouveau Testament, ce qui représente le vingt-cinquième des versets de Matthieu à l’Apocalypse. Puis, ouvrant l’Ancien Testament, il serait à même de distinguer que la très grande majorité des prédictions concernant le Christ, se rapporte à sa seconde venue.

    Cependant, l’ignorance des Saintes Écritures n’est pas seule en cause et l’hostilité la plus grande contre la doctrine du retour du Christ se rencontre surtout parmi ceux qui, tout en proclamant Jésus, le Sauveur du monde, pensent que, sur plus d’un point, le Christ s’est trompé. Certes, ils reconnaissent bien en Jésus de Nazareth, le Maître de la morale. Mais ils lui refusent toute autorité dans les domaines historique et scientifique.

    Ne gardant du Christ que ce qui plaît à leur raison, leur conscience et leur coeur, ils ne craignent pas de le mutiler sans scrupule en disant: « Nous laissons dans les annales du passé le Messie qui doit revenir avant longtemps sur les nuées, le Juif qui croit aux possessions démoniaques et au diable importé de la lointaine Perse, pour nous mettre en communication avec le Roi des humbles, le fils aîné du Père, le frère des hommes, dont la doctrine fondamentale fut le sel de la terre il y a dix-neuf siècles, et qui doit le devenir encore, ou le monde sera perdu! Nous établissons même une différence entre l’Évangile et les erreurs qui en ont parfois obscurci le principe dans l’esprit de son fondateur. Nous prétendons être chrétiens sans souscrire à toutes les idées juives ou helléniques de Jésus-Christ! » (Ibid)

    Si de tels hommes ne manifestaient pas si clairement leur position vis-à-vis du Christ, nous leur poserions cette question: Oui ou non, confessez-vous Jésus-Christ venu en chair? Reconnaissez-vous en Lui le Fils unique et éternel de Dieu, la parole faite chair?

    -Puis nous ajouterions: Si oui, alors soyez conséquents, et admettez que sa Parole est infaillible, croyez-la, vivez-la et prêchez-la avec fidélité! Sinon, jetez donc votre masque, loups ravisseurs revêtus de peaux de brebis, faux docteurs et prophètes, animés de l’esprit de l’Antichrist, qui séduisez les coeurs!

    Mais de masque, vous n’en avez pas! La tolérance est aujourd’hui si grande dans certaines églises, qu’il suffit d’être gradué en théologie pour pouvoir librement saper les bases du christianisme au sein même de l’Église ou, plus exactement, de ce qui porte encore ce titre. Un tel système ne trahit-il pas davantage le Christ qu’il ne le représente?

    Vous errez, ne connaissant ni les Écritures, ni la puissance de Dieu. Vos lumières vous aveuglent. Votre raison vous égare.

    Pourquoi vous glorifier de votre sincérité et donner si généreusement un brevet d’ignorance à tous ceux qui croient humblement pouvoir encore s’appuyer sur leur Bible et compter sur le secours du Saint-Esprit pour la comprendre? Souvenez-vous en quels termes le plus grand des apôtres qualifie ceux qui prêchent un autre Jésus que celui qu’ils ont prêché, ou un Évangile différent de celui qu’ils annoncèrent:

    « Ces hommes-là sont de faux apôtres, des ouvriers trompeurs, déguisés en apôtres de Christ. Et cela n’est pas étonnant, puisque Satan lui-même se déguise en ange de lumière. Il n’est donc pas étrange que ses ministres aussi se déguisent en ministres de justice. Leur fin sera selon leurs œuvres. »2Corinthiens 11:13-15.

    Parce qu’ils n’ont pas ouvert leurs cœurs à l’amour de la vérité pour être sauvés, Dieu leur envoie une puissance d’égarement qui les fait croire au mensonge d’un néo-christianisme universel, conduisant à l’apostasie. 2Th 2:3-12.

    La responsabilité des milieux évangéliques

    Les détracteurs de la doctrine du retour du Christ ne se recrutent pas seulement dans les rangs du libéralisme. L’orthodoxie en possède un grand nombre.

    Pourquoi donc n’attendons-nous pas le Christ, nous qui nous réclamons de la Bible, qui connaissons les Écritures, et qui professons croire à l’avènement du Seigneur? Pourquoi vivons-nous ici-bas comme si la venue du Seigneur était fort lointaine? Si nous ne savons ni le jour ni l’heure, si nul ne peut fixer de date, est-ce une raison pour penser, parler et agir comme si Jésus ne revenait pas aujourd’hui? Au contraire, l’ignorance totale dans laquelle nous nous trouvons quant au moment précis de son retour, doit nous inciter à veiller quotidiennement. Gardons-nous de dire avec le disciple infidèle: « Mon Maître tarde à venir! » Jésus qui ne pouvait ni se tromper ni nous tromper a dit: « Je reviendrai! » Jn 14:3. Pourquoi serions- nous surpris, reniant les ordres de Celui que nous appelons pourtant « Maître et Seigneur? » Soyons vigilants afin qu’à sa venue, Il nous trouve fidèles!

    Si les foules à l’heure actuelle ignorent presque tout du retour de Christ, ou ne croient pas à cette vérité, c’est qu’elles ne voient pas les effets merveilleux qu’une telle perspective devrait produire dans la vie des chrétiens et des communautés évangéliques.

    Comment prendre au sérieux les affirmations des gens qui prétendent que le retour du Christ est imminent, alors qu’ils continuent à vivre sur la terre en frères divisés, tout en proclamant qu’ils vont partager le même séjour de gloire? Si leur conviction était réelle et sincère, ne serait-il pas temps qu’ils prennent les paroles de leur Maître au sérieux et les mettent en pratique?

    Il faut le reconnaître! Si les enfants de Dieu brûlaient d’amour pour leur Sauveur, si leur croyance en son retour se transformait en une attente pratique, un véritable réveil se produirait. À l’instar de ce qui se passait au sein des Églises primitives, loin de paralyser l’activité évangélique, cette réelle attente ne ferait que l’animer et l’encourager de la manière la plus efficace. Un nouvel amour pour les âmes perdues remplirait les cœurs, redonnant à l’évangélisation la place sans laquelle toute église meurt. Les barrières entre vrais croyants tomberaient*. Plusieurs étiquettes religieuses disparaîtraient. Enfin, des frères désunis se réconcilieraient pour montrer au monde l’amour du Christ. Ils marcheraient ensemble dans le sentier de la sanctification, plus occupés des intérêts de leur Seigneur que de leurs propres avantages, prêts à rendre compte à leur Maître de l’administration des dons, des talents et des biens qu’Il leur avait confiés en vue du témoignage à lui rendre dans ce monde.

    (*)Début de note : L’auteur parle ici de l’union entre « vrais croyants », c’est-à-dire de l’unité dans la vérité de tous ceux qui gardent réellement les commandements du Seigneur Jésus, et qui ne s’appuient pas sur des traditions humaines. Il ne s’agît nullement d’une union entre différentes confessions chrétiennes, sous prétexte que nous avons le nom de Christ sur les lèvres. L’union ne peut se faire que dans la vérité et dans le respect de la Parole entière de Christ. Ce dont-il parle, c’est des tiraillements entre vrais enfants de Dieu, qui aiment et craignent le Seigneur Jésus et qui gardent Sa Parole. Il donne l’exemple de l’Eglise primitive, c’est-à-dire du temps des apôtres. Ces chrétiens là été attachés à la Saine Doctrine du Seigneur Jésus, et ils vivaient dans la sainteté, la crainte du Seigneur Jésus, et dans l’attente de Son retour. L’auteur ne parle donc nullement d’une union des religions ou des confessions, mais de l’union des vrais chrétiens. [fin de la note]

    Mais pourquoi ce réveil ne se produirait-il pas aujourd’hui?

    Le Christ n’a-t-Il plus d’attraits pour nos cœurs? La vraie foi en son nom est-elle devenue si rare sur la terre?

    Dans le tourbillon de la vie présente, notre esprit est-il à tel point occupé des choses de la terre que nous en oublions pratiquement le retour du Seigneur?

    Au contact de ce monde et de ses plaisirs, notre amour pour le Christ s’est-il refroidi au point que sa venue nous paraisse indésirable, troublant nos projets d’avenir, les plans chéris de cœurs trop attachés aux choses d’en bas?

    Aurions-nous fait du si grand salut de Dieu, un oreiller de paresse pour dormir pendant la moisson comme un fils qui fait honte? Pr 10:5.

    Notre conformité aux habitudes de ce monde est-elle si accentuée que nous ne puissions déjà plus penser au retour du Christ sans malaise et sans crainte?

    S’il en est ainsi, n’avons-nous pas mille raisons de plus pour vouloir avec Dieu que quelque chose change sans tarder dans nos vies? Aux dernières heures du temps de la patience et de la grâce de Dieu, comme un coup de clairon, l’avertissement du Christ résonne aux oreilles de tous: « Soyez prêts »!

    Cette proclamation nous pose une question personnelle et précise: « Suis-je prêt pour son retour? » Car son retour veut dire aussi règlement des comptes! Lisons les paraboles du Christ sur sa venue, et nous saurons ce qui nous attend.

    Si nous vivons en harmonie avec les enseignements de la Parole de Dieu, si nous marchons dans la lumière comme Dieu est dans la lumière, le retour du Seigneur sera pour nous une bienheureuse espérance, une source intarissable de consolation, un puissant motif de sanctification et un aiguillon salutaire pour servir Christ en L’attendant. 1Jn 1:7,tit 2:11-13,1Jn 3:3,1Th 1:10.

    Peut-on connaître le temps où la promesse s’accomplira?

    Si le moment précis du retour du Christ ne nous est pas révélé, Dieu ne nous a pourtant pas laissés sans précision concernant l’époque de la seconde venue de son Fils.

    Par la Bible, le croyant en connaît les signes plus particulièrement évocateurs qui se manifestent de plus en plus sur le plan politique, social, moral et religieux. Celui qui lit les Écritures est frappé de l’exactitude effrayante de ces prédictions. Sachant par la Parole que le Christ doit revenir sur la terre avec les siens, 1Th 4:14, toute âme pieuse arrive à la conclusion que l’enlèvement des croyants ne saurait trop tarder. Cette conviction se trouve encore renforcée par le fait que, si plusieurs signes annoncent le retour glorieux du Seigneur, aucun événement spécial n’est prédit dans la Bible, comme devant s’accomplir avant que Jésus revienne chercher les Siens. Cela est si vrai que les apôtres eux-mêmes étaient autorisés à penser que cet enlèvement pouvait se produire de leur vivant.

    D’autre part, membre du Corps de Christ, 1Corinthiens 12, participant de la nature divine, 2Pi 1:4, l’enfant de Dieu est un homme qui vit sur la terre dominé et dirigé par la Tête de ce Corps, Christ Lui-même qui est dans le ciel. Il cherche à marcher ici-bas d’une manière digne de son Chef, conforme à la volonté de Dieu, ses désirs et ses aspirations étant célestes et correspondant à sa nouvelle nature. Vivant ainsi dans ce monde, il s’aperçoit chaque jour davantage que l’heure vient où il n’y aura plus de place pour lui ici-bas. En face d’une marée montante d’impiété, d’iniquité et d’apostasie, il réalise que si, aujourd’hui, il est encore toléré, demain il ne le sera plus, à moins qu’il ne s’aligne et ne fasse comme les autres, en suivant le courant du siècle. Le fait même qu’il cherche à remonter ce courant, sa manière de vivre séparé de la souillure du monde qui s’insinue partout, ses paroles d’avertissement le mettent en opposition avec le monde et ses principes. Il devient ainsi, même silencieux, un reproche vivant pour plusieurs et la condamnation de leur vie. Encore un peu de temps et-les derniers scrupules, les derniers préjugés ayant disparu, en des jours où l’on assiste très rapidement à la transvaluation des valeurs-le compte des vrais chrétiens sera réglé au nom d’une nouvelle morale universelle.

    L’avenir terrestre du chrétien est bien sombre. Il le sait, il le sent. De plus en plus il éprouve à quel point il est étranger sur la terre, incompris même par ses intimes et ses frères. Le mal est si subtil, devient si général, qu’on ne sait plus faire la différence entre ce qui est saint et ce qui est profane, entre ce qui est bien et ce qui est mal, en attendant que, demain on appelle ouvertement le mal: Bien et le bien: Mal!

    On regarde aux hommes et non plus à Christ, et comme les hommes s’autorisent à faire bien des choses, on pense pouvoir faire comme eux! « Faire comme les autres, » semble devenir de plus en plus l’idéal de plusieurs. Et si parfois la conscience de quelques-uns se réveille, on la calme par ce slogan de plus en plus accrédité: « On ne peut pas faire autrement, il faut vivre avec son siècle. »!!!!

    Or, le chrétien qui vit en communion intime avec le Christ, sait qu’on peut faire autrement, affirme même qu’on doit faire autrement, que pour lui, il lui est de plus en plus impossible de ne pas faire autrement. S’habituer au péché, aux reniements perpétuels, à une vie de compromissions, c’est tout cela qui devient impossible à celui qu’anime encore la vie de Dieu. Pas plus que son Maître ne l’a fait, il ne s’évade du monde. Il vit aujourd’hui, proche de toutes les âmes, se penchant sur toutes les misères, préoccupé de tous les problèmes, mais séparé totalement de toute corruption et de toute violence. Il vit dans le monde, mais enseigné par la grâce et non par les principes du siècle; il y vit sobrement, justement, pieusement en attendant la bienheureuse espérance, Tit 2:11-14. Et parce que cette espérance est vivante en lui, parce qu’elle est concrète et précise, il ne craint pas la colère des hommes qui, eux, ne se soucient pas de la colère de Dieu.

    Être jugé digne d’échapper à la colère à venir, voilà ce qui importe au chrétien. Alors, comme un Énoch, il marche avec Dieu au sein d’une génération corrompue et perverse. En présence de l’impiété grandissante, il avertit les âmes sans se lasser. Il souffre de la présence du péché et soupire après la délivrance. Son cœur est lié à Christ; il languit après Lui. Il désire sa venue parce qu’il aime son Seigneur. Il soupire après Lui parce que son cœur bat pour Lui. Il appelle son retour, non point par lâcheté, pour s’évader et fuir l’adversité, mais parce qu’il aspire après le jour où Christ sera pleinement glorifié en lui et dans ce monde.

    Maranatha, « le Seigneur vient, » tel était le mot d’ordre par lequel les chrétiens des temps apostoliques s’excitaient à la vigilance. Oui, Il revient pour enlever les siens et les introduire dans les aimables demeures de la maison du Père, Jn 14:2-3. Le monde doit s’attendre à la disparition totale et soudaine des vrais chrétiens. On les cherchera, mais ils ne seront plus trouvés. Avant même qu’ils aient été exterminés au nom d’une religion apostate, ils auront disparu, enlevés par le Seigneur auprès de Dieu et de son trône.

    Ce qui fait obstacle à la corruption totale étant loin, l’homme de péché, l’Antichrist, pourra paraître. Cet inique viendra par la puissance de Satan, opérant toutes sortes de miracles, de signes et de prodiges menteurs et recourant à toutes les séductions de l’injustice pour la perte de ceux qui périssent, parce qu’ils n’ont pas ouvert leur cœur à l’amour de la vérité pour être sauvés, 2Th 2:8-10.

    C’est en ce temps-là que les terribles jugements apocalyptiques fondront sur le monde impie jusqu’au jour où le Seigneur Jésus, sortant de la salle des noces, descendra du ciel entouré de tous ses rachetés et détruira par le souffle de sa bouche l’Antichrist et ses adorateurs, mettant ainsi un terme aux iniquités des hommes, Apocalypse 19. Alors, tout œil verra Jésus, et toutes les tribus de la terre se lamenteront à cause de Lui, Apocalypse 1:7.

    Roi de gloire, Seigneur des seigneurs, Il établira en puissance son règne de justice et de paix sur une terre purifiée par ses terribles jugements, Apocalypse 20:4-6.

    TOUT CELA EST RÉVÉLÉ DANS LA BIBLE. Lisez-la avec quelque attention et, si votre esprit n’est pas prévenu par des idées préconçues, vous verrez clairement que le retour du Seigneur ne s’est pas déjà produit, comme le prétendent quelques-uns, le jour de la Pentecôte ou à d’autres époques déterminées dans l’histoire du monde, ou qu’il a lieu chaque fois qu’une personne se convertit, qu’une personne meurt ou prend l’Eucharistie.

    L’Évangile enseigne un retour glorieux et visible de la personne du Christ et fournit des arguments positifs contre l’idée d’une venue en esprit, qu’il s’agisse de la Pentecôte, de la conversion ou de la mort.

    Que Dieu nous garde de rien ajouter ni retrancher à la bonne nouvelle du salut.

    Source :  http://456-bible.123-bible.com

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     La foi : Grâce et don (Chapitre 14)

    Samuel Logan Brengle -

    Vers la Sainteté

    «... en sorte que vous ne vous relâchiez point, et que vous imitiez ceux qui, par la foi et la persévérance, héritent des promesses ». (Hébreux 6:12)
    6 Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent.
    36 Car vous avez besoin de persévérance, afin qu'après avoir accompli la volonté de Dieu, vous obteniez ce qui vous est promis. 37 Encore un peu, un peu de temps : celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas.

     

    Il y a une différence importante entre la grâce de la foi et le don de la foi; il est à craindre que, faute de noter cette différence et d'agir en conséquence, beaucoup de gens ne tombent dans les ténèbres, ne soient même entraînés à abandonner la foi et à se plonger dans l'effroyable nuit du scepticisme.

    La grâce de la foi est celle que tout homme reçoit pour agir, et c'est par elle qu'il peut venir à Dieu. Le don de la foi nous est accordé par le Saint-Esprit, quand nous avons fait un libre usage de la grâce de la foi. L'homme qui exerce la grâce de la foi dit: « Je crois que Dieu veut me bénir ». Puis il cherche Dieu de tout son coeur. Il Le prie en secret et en public. Il sonde les Ecritures pour connaître la volonté de Dieu. Il s'entretient avec les chrétiens des diverses voies que Dieu suit dans Ses relations avec les âmes; il se charge de sa croix. Lorsqu'il a atteint ainsi les limites de grâce de la foi, le Seigneur, par une parole de l'Ecriture, un témoignage ou quelque raisonnement intérieur, lui accorde soudain le don de la foi, qui le rend capable de saisir les bénédictions qu'il recherche, de sorte qu'il ne dit plus: « Je crois que Dieu veut me bénir », mais qu'il s'écrie joyeusement: « Je crois que Dieu me bénit ».

    Le témoignage du Saint-Esprit lui confirme alors le fait, et il déclare avec un cri de joie: « Je sais que Dieu me bénit ». Il ne désire pas qu'un ange vienne l'en informer, car il sait qu'il y a là une réalité et pas plus les hommes que les démons ne pourraient lui ravir cette assurance. En vérité, ce que je nomme "le don de la foi" pourrait aussi s'appeler: l'assurance de la foi, et sans doute est-ce là l'expression que certains emploient. Ce n'est du reste pas le nom, mais le fait qui importe.

    Or, le danger consiste à réclamer le don de la foi avant d'avoir pleinement exercé la grâce de la foi. Par exemple: un homme cherche à obtenir la bénédiction d'un coeur pur. Il dit: « Je crois que cette bénédiction existe et que Dieu veut me l'accorder ». Agissant donc en conséquence, il devra aussitôt chercher à l'obtenir de Dieu et, s'il persévère, il la trouvera certainement.

    Mais si quelqu'un survient pour l'engager à la demander avant de s'être, par la grâce de la foi, frayé le chemin au travers des difficultés et des doutes qui s'élèvent devant lui, et avant que Dieu lui ait accordé le don de la foi, il ira probablement à la dérive pendant quelques jours ou quelques semaines, puis rétrogradera et en viendra probablement à la conclusion que la bénédiction d'un coeur pur n'existe pas. Il aurait fallu qu'il fût prévenu, instruit, exhorté et encouragé à chercher jusqu'à ce qu'il ait obtenu cette assurance.

    Supposons encore qu'il soit malade et dise: « Dieu a souvent guéri des malades et je crois qu'Il veut me guérir ». Possédant cette foi, il devrait chercher la guérison en Dieu et l'attendre de Lui. Mais si quelqu'un lui persuade de demander la guérison avant de s'être, par la foi, frayé un chemin au travers des difficultés qui se dressent devant lui, et avant que Dieu lui ait accordé le don de la foi par lequel il peut obtenir la guérison, il sortira peut-être de son lit pour quelque temps; mais bientôt il s'apercevra qu'il n'est pas guéri, se découragera et ira peut-être jusqu'à traiter Dieu de menteur, ou à déclarer qu'il n'y a pas de Dieu, et perdra à jamais la foi.

    Supposons encore qu'il soit officier ou pasteur, et désire de tout son coeur voir les âmes sauvées. Il se persuadera que c'est la volonté de Dieu et se dira: « Je vais croire que vingt âmes seront sauvées ce soir », mais le soir venu ces vingt âmes ne sont pas sauvées. Il se demandera pourquoi il en est ainsi, le diable le tentera, il tombera dans le doute et probablement finira par le scepticisme. Que s'est-il passé? Il s'est efforcé de croire avant d'avoir sérieusement et intelligemment lutté, plaidé auprès de Dieu dans la prière et prêté l'oreille à Sa voix, jusqu'à ce qu'Il lui donne la certitude que vingt âmes trouveraient le salut. Dieu est le rémunérateur de ceux qui Le cherchent (Héb. 11 :6).

    « Mais, objectera quelqu'un, ne devons-nous pas presser ceux qui s'attendent à une bénédiction, de croire que Dieu la leur accorde? » Oui, si vous êtes certain qu'ils ont recherché Dieu de tout leur coeur, qu'ils ont pleinement exercé la grâce de la foi et s'abandonnent entièrement; engagez-les alors tendrement et instamment, à se confier en Jésus. Mais, si vous n'êtes pas sûr de cela, gardez-vous de les pousser à réclamer une bénédiction que Dieu ne peut encore leur accorder. Le Saint-Esprit seul connaît le moment où un homme est prêt à recevoir le don de Dieu. Il lui fera comprendre quand ce moment sera venu.

    Prenez donc garde de ne pas tenter d'accomplir vous-même l'oeuvre du Saint-Esprit. En voulant aider outre mesure ceux qui cherchent, vous risquez de les voir mourir entre vos mains. Mais, si vous marchez tout près de Dieu, dans un esprit d'humilité et de prière, Il vous révèlera quelle est exactement la parole qui les aidera.

    Encore une fois, que personne ne suppose que la grâce de la foi doive nécessairement être exercée longtemps avant que Dieu donne l'assurance. Vous pouvez recevoir la bénédiction presque immédiatement, si vous présentez votre requête avec un coeur parfait, avec ferveur, sans douter, sans la moindre impatience envers Dieu. Mais, comme le dit le prophète: « Si elle tarde, attends-la, car elle s'accomplira, elle s'accomplira certainement » (Hab. 2:3). « Encore un peu, un peu de temps: celui qui doit venir viendra, et il ne tardera pas » (Héb. 10:37). Si la bénédiction se fait attendre, ne croyez pas que, pour être retardée, elle vous soit refusée; mais, comme la Cananéenne qui vint à Jésus, adressez-Lui votre requête avec douceur et humilité, avec une foi inébranlable. Et bientôt Il vous répondra avec amour: « 0 homme! O femme, ta foi est grande; qu'il te soit fait comme tu veux » (Mat. 15:28).

    http://www.enseignemoi.com/samuel-logan-brengle/texte/la-foi-grace-et-don-chapitre-14-27162.html

     

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