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    Ne perdez pas votre coeur

    Ne perdez pas votre coeur

    Je me souviens de cette année 1998 au cours de laquelle l'équipe de France de football est devenue championne du monde, et je revois encore les joueurs, dans la tribune, levant fièrement la coupe. Le pays entier avait exulté de joie. Cette victoire venait mettre fin à des années de frustration au niveau sportif car cette coupe était la première de cette équipe de football, alors que d'autres pays comme le Brésil, l'Italie ou l'Allemagne en possédaient plusieurs.

    Cette victoire eut tellement de résonnance dans le pays qu'on avait l'impression que la France vivait comme un nouvel élan vers l'avenir et qu'elle avait brisé cette spirale négative de la défaite. Cet évènement a rendu l'avenir prometteur. Dans les rues, les gens défilaient, manifestaient leur joie, écrivaient des banderoles en l'honneur de l'équipe de football. Le coeur du peuple français était uni derrière cette victoire. Quand je repense à cela, je me dis que le coeur du peuple chrétien devrait être le même pour la maison de Dieu. J'aimerais voir un même zèle pour l'Eglise de Jésus-Christ.

    Nous aussi nous devrions exulter de joie en brandissant l'Evangile qui nous donne la victoire en toutes situations, qui nous permet de triompher malgré toutes les difficultés. Nous sommes porteurs d'un merveilleux message d'espoir qui doit remplir notre coeur de joie.

    De même que le pays de France traversait une morosité économique au moment de cette coupe du monde, j'ai l'impression que l'Eglise de traverse également une période un peu difficile, faite de joies et de peines. De la même manière que la victoire sur un terrain de football a suscité autant de joie en France, j'aimerais voir l'Eglise faire la fête de Dieu et se réjouir d'un même coeur.

    Si nous regardons autour de nous, nous vivons certainement des contraintes et des difficultés qui font naître un sentiment de découragement. Mais lorsque nous regardons à ce que nous sommes, alors les forces nous reviennent ! Nous sommes les enfants du Dieu tout-puissant ! Nous sommes dans la joie parce qu'un jour, Dieu a tapé à la porte de notre coeur et il est entré dans notre vie. Cela me remplit de joie, et Dieu aime cela. Dieu aime que nous soyons joyeux.

    Après cette victoire, tout le monde avait envie de faire la fête, de se retrouver, de se réjouir ensemble de cette bonne nouvelle ; toutes les difficultés du quotidien se sont effacées pour laisser place au bonheur de l'instant présent. En un instant, les personnes ont oublié leurs soucis pour vivre cette joie. Vous voyez combien un évènement peut changer les choses. Eh bien, je suis persuadé que l'Evangile nous apporte le bonheur et la joie de vivre car la rencontre de Jésus-Christ fait naître en nous cette flamme.

    Mon désir est que cette flamme qui brûle en vous ne diminue pas mais au contraire, qu'elle grandisse de jour en jour. Mon souhait est que votre soif de la Parole de Dieu augmente et que chaque jour, vous ressentiez cette joie d'être des enfants de Dieu. J'aimerais que vous puissiez recevoir toutes les bénédictions que Dieu met devant vous et qu'ensemble, nous travaillions à la gloire de Dieu. Mon désir est qu'il y ait dans l'Eglise cette joie, cet amour et cette paix que Dieu donne.

    Quand je regardais les matchs à la télévision et que je voyais ces supporters soutenir l'équipe de France avec une telle ferveur, je me disais que j'aimerais voir ce même zèle pour Dieu. J'aime entrer dans la maison de Dieu et entendre des rires, écouter les personnes parler de leurs projets, manifester leur joie d'appartenir à Dieu.

    Ce n'est pas parce que nous entrons dans une Eglise que tout de suite, nous devons nous faire tout petits. La maison de Dieu est justement un lieu où nous devons participer en chantant, en dansant, en levant les mains ! Il n'y a pas que dans un stade où nous devons avoir du zèle ; nous pouvons également être zélés pour Dieu dans sa maison ! Cette joie est la manifestation du bonheur que nous avons de lui appartenir.

    Gardez votre zèle

    Garder notre coeur signifie ne pas laisser les difficultés de la vie ni les soucis du quotidien nous ôter la joie de vivre ! Cela signifie ne pas laisser le poids de la vie nous écraser, ne pas rentrer dans la routine ennuyeuse mais garder cette joie de vivre ! Cela veut également dire ne pas laisser notre flamme pour Dieu diminuer, s'étouffer avec le temps.

    Nous devons adopter la bonne attitude afin de lutter contre cette usure, c'est un effort que nous devons faire, mais il nous est bénéfique. Je pourrais prendre l'exemple d'un couple. Au début tout va bien, c'est l'amour fou entre les deux personnes. Puis la routine s'installe et des difficultés se présentent, si bien que si les personnes ne sont pas vigilantes, leur amour peut rapidement être étouffé par le quotidien. Il en est de même pour notre amour envers Dieu.

    Pour garder votre zèle intact, repensez à tous les miracles que Dieu a accomplis. Rappelez-vous la joie du paralytique qui est reparti en prenant son lit sous son bras après que Jésus lui ait dit : « Tes péchés sont pardonnés ! Lève-toi et marche ! ». Repensez au soulagement de la femme à la perte de sang qui fut guérie par Jésus alors qu'elle allait de médecins en médecins depuis des années sans que rien ne change. Fortifiez-vous avec l'Evangile qui est la Bonne Nouvelle et qui apporte la joie dans les coeurs. Jour après jour, vous devez vous rappeler ces évènements.

    3 Considérez, en effet, celui qui a supporté contre sa personne une telle opposition de la part des pécheurs, afin que vous ne vous lassiez point, l'âme découragée.

    La joie est un sentiment que vous pouvez recevoir mais aussi que vous pouvez perdre. Lorsque vous acceptez Jésus dans votre vie, vous recevez aussi le bonheur car il vous libère et vous apporte ce fantastique message d'espoir. Mais au fil du temps, vous pouvez perdre ce bonheur si vous ne faites pas attention à le garder. Et cela se reporte sur votre relation avec Dieu. C'est difficile à admettre, mais oui, nous pouvons perdre notre zèle pour Dieu.

    Quand Jésus s'est énervé contre les vendeurs du temple et qu'il les chassa, il n'a pas agi avec modération ! Il était entier ! Par sa vie, il nous a montré l'exemple de ce qu'est le zèle pour Dieu.

    J'aime tellement parler à une personne qui est zélée pour ce qu'elle fait. Je vois ses yeux qui pétillent et sa voix s'emporte dès qu'elle parle de ce qu'elle aime. Elle vous parle de ses projets avec une telle conviction que vous avez presque envie de la suivre et d'oeuvrer à ses côtés. C'est ce zèle que nous devrions retrouver dans la maison de Dieu ! Cela est agréable à Dieu.

    De même, vous voyez vite lorsqu'une personne est à moitié intéressée par ce qu'elle fait. Sa manière de parler est différente, son ardeur est moindre et son coeur est mi-figue, mi-raisin. Mais cette attitude est désagréable aux yeux de Dieu. Si vous n'êtes zélés qu'à moitié, cela signifie que votre flamme ne brille qu'à moitié ! Et cela est dangereux car elle peut encore continuer à diminuer. Petit à petit, vous perdez votre motivation et vous vous éloignez de vos objectifs initiaux. Finalement, vous vous retrouvez loin de Dieu car vous avez perdu l'enthousiasme de le servir. Vous continuez à aller à l'Eglise, mais votre coeur n'y est plus, il s'est endurci.

    Que ce soit dans l'Eglise ou dans le monde, vivre avec un coeur endurci est quelque chose de difficile. Cela veut dire que vous vivez avec peu d'émotions, peu de sentiments, peu d'ardeur pour ce que vous faites. La vie devient fade et monotone. Malheureusement, beaucoup de personnes vivent cela. Mais plutôt que d'attendre d'en arriver là, réagissez ! Veillez sur votre flamme et ne la laissez pas diminuer ! Veillez à ne pas perdre votre coeur.

    Une personne qui vit ce manque d'enthousiasme impacte forcément son entourage. Sans le vouloir, elle répand autour d'elle de la mélancolie et de l'abattement qui vont influencer les personnes qu'elle rencontre. N'avez-vous pas remarqué que vous devenez tristes lorsque vous passez toute un après-midi avec une personne triste ? Son état d'esprit vous affecte.

    Dieu lui-même nous invite à garder notre coeur car il est la base de notre vie.

    23 Garde ton coeur plus que toute autre chose, Car de lui viennent les sources de la vie.

     

    Alors comment faire pour garder notre coeur ?

    N'écoutez pas les paroles négatives

    Premièrement, n'écoutez pas tout ce que disent les gens. Bien souvent, lorsque vous demandez leur avis aux personnes qui vous entourent, chacune vous donnera un conseil différent. De plus, il y aura pratiquement toujours quelqu'un qui aura des paroles négatives pour vous décourager. Ainsi, si vous portez trop d'attention à ces voix, vous finissez par vous décourager et par perdre votre entrain.

    Ne sous-estimez pas le pouvoir des paroles négatives. Elles vous montrent toutes les difficultés, les problèmes et finissent par vous décourager. A la fin, vous ne faites plus rien car vous n'avez plus envie ; vous avez perdu votre enthousiasme. Alors, ne laissez pas vos oreilles ouvertes à tout ce que vous entendez mais faites un tri. Rejetez les paroles qui vous démoralisent, et appuyez-vous sur celles qui vous encouragent. C'est pour cela qu'il est si important que nous puissions, entre frères et soeurs en Christ, nous encourager mutuellement.

    Le danger du découragement est que vous n'accomplissiez pas votre mission. Alors n'écoutez pas ceux qui vous découragent, mais écoutez la voix de Dieu : quand il vous dit une chose, faites-le sans prêter attention à ce que disent ceux qui vous côtoient.

    28 Où monterions-nous ? Nos frères nous ont fait perdre courage, en disant : C'est un peuple plus grand et de plus haute taille que nous; ce sont des villes grandes et fortifiées jusqu'au ciel; nous y avons même vu des enfants d'Anak.

    Avant d'entrer dans la terre promise, Moïse envoya douze espions afin de reconnaître les lieux. Deux d'entre eux, Josué et Caleb, firent un rapport positif selon lequel il était possible de s'emparer du pays. Mais les dix autres dirent que les habitants étaient trop grands et trop forts pour être vaincus. Leurs paroles négatives prirent le dessus sur l'enthousiasme et la foi de Josué et Caleb, et le peuple hébreu n'entra pas dans la terre promise, allant ainsi contre la volonté de Dieu.

    « Nos frères nous ont fait perdre courage ». Le découragement est venu du peuple de Dieu lui-même ! Il a perdu son enthousiasme en regardant avec un point de vue négatif : « C'est un peuple plus grand, plus fort que nous ! ». Plutôt que de regarder à Dieu qui est la solution, le peuple a regardé les difficultés. Seuls deux d'entre eux, Josué et Caleb, surent garder leur coeur en s'appuyant sur la promesse de Dieu de leur donner cette terre.

    Veillez à ne pas tomber dans le même piège. Nous avons tous eu affaire à des personnes négatives : quand elles s'adressent à vous, elles ne vous parlent que de problèmes, de difficultés, de leur sentiment d'aigreur. Et quel est le résultat ? Cela vous décourage à votre tour. Alors faites attention à ce que vous écoutez ! Ce n'est pas parce que c'est un frère ou une soeur en Christ qui vous parle que vous devez tout prendre au pied de la lettre. Si ses paroles sont défaitistes et manquent de foi, alors laissez-les de côté et encouragez-le plutôt, cela lui fera du bien et vous évitera de vous démoraliser.

    Bien sûr qu'entre frères et soeurs, nous devons nous soutenir dans les moments difficiles. Mais nous nous soutenons en nous exhortant, en partageant des paroles de foi ! Une fois que la personne vous a raconté son problème, ce n'est pas bon de s'apitoyer dessus et de le remuer sans cesse. La solution est de parler des merveilles de Dieu ! Changeons de langage, changeons de conversation et ne soyons pas toujours focalisés sur les problèmes !

    Cela ne sert à rien de fixer sur nos problèmes. Plus nous les décortiquons, plus nous les examinons et plus nous nous enfonçons dans le désert. En tant qu'enfants de Dieu, nous ne devons pas fixer sur nos problèmes, mais Dieu ! Car en fixant Jésus, il y a toujours une solution. Et cette bonne nouvelle nous redonne du zèle !

    Ne regardez pas la taille de la difficulté

    Quand nous faisons face à une difficulté, notre premier réflexe est de regarder à sa taille ; c'est une grave erreur car si nous nous focalisons sur sa taille, nous ne faisons plus rien. Nous pensons que nous n'y arriverons jamais. Mais si nous regardons à Dieu, alors nous ne doutons plus car Dieu est bien plus grand que nos difficultés. C'est ainsi qu'a agi David. Plutôt que de regarder à la taille du géant Goliath, il a regardé à l'infinité de Dieu ! Il avait conscience que s'il regardait à la taille de son adversaire, il perdrait courage. Mais il a eu la bonne attitude qui lui a permis d'avoir la victoire.

    32 David dit à Saül : Que personne ne se décourage à cause de ce Philistin ! Ton serviteur ira se battre avec lui.

    En écoutant les voix négatives, vous limitez vos capacités et votre vie s'en trouve réduite. Tous vos projets et tous vos désirs sont mis sous le tapis à cause de ces personnes qui vous ont dit : « Mais c'est impossible ! Comment veux-tu y arriver ? ».

    Malheureusement, je vois même des chrétiens qui sont tombés dans ce piège et qui vivent une vie étroite.

    Face aux épreuves, nous devons réagir comme David, lorsqu'il dut affronter le géant Goliath.

    Trop de personnes baissent les bras devant la moindre difficulté et se résignent trop rapidement. Elles se limitent à ce que voient leurs yeux humains, et ne dépassent pas ce point de vue ; elles ne voient pas que Dieu est au-delà de leur problème. C'est pour cela que lorsque j'entends quelqu'un me dire : « Que voulez-vous que je fasse ? Je n'y peux rien ! », je lui réponds : « C'est vrai ! Humainement, tu ne peux rien faire, mais tu peux demander à Dieu de te délivrer de cette situation ! ».

    La puissance de Dieu est trop souvent limitée par notre manque de foi. Il est évident que si nous sommes découragés dès que nous apercevons une difficulté, Dieu ne pourra pas faire grand-chose. Il a besoin que nous nous mettions à l'oeuvre pour nous donner la victoire. Bien sûr que c'est Dieu qui abat les montagnes, mais nous avons notre part du travail à accomplir. Si nous ne bougeons pas, rien ne se passera. Dieu veut voir des vaillants héros, des personnes qui ont la même fougue que David : il ne s'est pas laissé décourager par la taille de son adversaire, il a foncé en se confiant en l'Eternel !

    Nous sommes le peuple de Dieu ! Alors ayons cette mentalité de vainqueurs et cessons de nous laisser impressionner par l'épreuve ! Quelle que soit sa taille, Dieu est plus grand encore !

    Si vous cultivez cette mentalité de victorieux, automatiquement, vous verrez que votre zèle va se ranimer. Cela nous donne de l'énergie lorsque nous nous disons que Dieu nous accompagne et qu'il nous fera vaincre.

    N'écoutez pas ce qui se passe autour de vous

    Comprenez que si vous donnez trop d'importance à ce qui se passe autour de vous, cela vous démoralise ! Nous devons savoir prendre du recul face à l'atmosphère ambiante.

    Nous vivons en ce moment une grande crise économique au niveau international. Tout le monde parle de la faiblesse de la croissance, de déflation, d'effondrement de banques ; la première réaction que l'on observe est que les personnes commencent à épargner et dépensent moins ; elles s'enferment dans une crainte du lendemain et leur moral tombe à zéro. Elles n'osent plus entreprendre. Elles se sont laissées dominer par la situation.

    Mais rappelez-vous de Joseph ! Il a vécu des situations très difficiles : il a été abandonné par ses frères, il a été accusé à tort, il est resté en prison pendant des années,... Mais il ne s'est jamais laissé décourager par ce qu'il vivait, il a gardé confiance en Dieu ! Et après de nombreuses années passées en prison, Dieu l'a exaucé : non seulement il a été libéré, mais en plus, il est devenu le premier ministre d'Egypte.

    Nous aussi, nous devons mettre notre confiance en Dieu et ne pas nous laisser dépasser par les évènements.

    46 Que votre coeur ne se trouble point, Et ne vous effrayez pas Des bruits qui se répandront dans le pays; Car cette année surviendra un bruit, Et l'année suivante un autre bruit, La violence régnera dans le pays, Et un dominateur s'élèvera contre un autre dominateur.

    Il y aura toujours des situations difficiles, des mauvaises nouvelles ; mais ce verset nous dit quelque chose d'essentiel : « Que votre coeur ne se trouble point, et ne vous effrayez pas des bruits qui se répandront dans le pays  ». C'est un conseil que Dieu nous donne encore aujourd'hui. Il nous dit de ne pas prêter attention au marasme économique, mais de continuer à avancer en lui faisant confiance.

    La vie comporte des défis. Mais comment allons-nous réagir ? Nous devons tous apprendre à faire face à des situations difficiles et décourageantes. Nous ne devons pas chercher à esquiver mais faire preuve de foi. Chaque difficulté que nous rencontrons est pour nous une occasion de mettre en oeuvre notre foi. Sans défi, il n'y a pas de démonstration de la puissance de la foi.

    Le monde dans lequel nous vivons est difficile, mais nous devons apprendre à fermer nos oreilles à toutes nouvelles négatives. Si nous ne faisons pas cela, nous nous laissons polluer par les difficultés et les inquiétudes du quotidien, et nous finissons par perdre notre enthousiasme. Mais nous qui sommes des enfants de Dieu, nous devons réagir avec foi : quoiqu'il arrive, quoiqu'il se passe, Dieu est à notre côté pour nous donner la victoire.

    Ne détournez pas vos yeux de Jésus

    C'est ce que nous faisons lorsque nous agissons de manière charnelle : nous regardons aux circonstances plutôt qu'à Dieu. Lorsque nous venons à l'Eglise le dimanche, nous passons un bon moment, nous louons Dieu et nous ressentons sa présence, mais dès que nous repartons, la vie reprend le dessus ! Nous pensons davantage à nos soucis et à nos préoccupations, et nous laissons Jésus dans un coin de notre pensée.

    Chaque jour, Jésus nous appelle à venir au pied de la croix afin d'y déposer tous nos problèmes. Nous pouvons, et nous devons tout lui confier. Il n'y a pas de problèmes qui soient trop petits pour que nous n'en parlions pas à Jésus. Nous devons le mettre à la première place en toutes circonstances : dans les mauvaises, nous lui demandons de nous aider, et dans les bonnes, nous le remercions.

    En détournant nos yeux de Jésus, nous entrons dans une vision charnelle des situations ; nous ne regardons plus aux situations au travers de Christ, mais au travers de nos propres émotions. C'est alors que nous perdons notre enthousiasme.

    Lorsque nous détournons notre regard de Christ, nous ne sommes plus guidés par l'amour, mais par nos émotions. Par exemple, il peut arriver qu'une personne nous parle un peu brusquement et que nous, énervés, nous lui répondions violemment. Mais la Parole de Dieu nous appelle à avoir de la tempérance.

    Dès qu'une situation ne va pas, nous nous démoralisons et nous perdons toute envie d'avancer. Nous faisons le travail parce qu'il faut le faire, mais en réalité, notre coeur n'y est pas. Nous nous focalisons davantage sur les difficultés et les tensions avec les autres frères et soeurs plutôt que sur le service de Dieu. Nous finissons par perdre notre joie de travailler pour Dieu, notre enthousiasme.

    Je pense que sur ce sujet, vous devez être honnêtes avec vous-mêmes : avez-vous la joie de travailler pour Dieu ? Ou faites-vous les choses parce qu'il faut les faire ? Dans le premier cas, c'est une bonne chose et cela doit se manifester autour de vous : les personnes doivent voir cette flamme qui vous anime. Mais dans le second cas, vous devez recentrer votre regard sur Dieu car tout ce que nous faisons, nous le faisons pour lui. Nous ne travaillons pas pour nous mettre en avant ni pour nous donner bonne conscience ; nous faisons tout pour Dieu. Dire : « Moi, je travaille pour Dieu ! Et le simple fait de le dire me suffit ! », c'est de l'orgueil. Mais Dieu cherche des personnes qui ont un coeur entier, authentique pour lui. C'est-à-dire des personnes dont la seule joie est de lui plaire, et non pas d'être reconnues par les autres.

    Apprendre à garder son coeur fait partie de la croissance spirituelle. Garder son coeur signifie dépasser ses émotions pour conserver la joie de Dieu en vous. Ce que les autres personnes pourront vous dire, ce que vos yeux verront ne vous affectera plus car votre regard sera dirigé sur Dieu. Vous cesserez de vous plaindre de ce qui ne va pas, mais vous vous réjouirez de ce qui va. Avoir un coeur pour Dieu, c'est avoir soif de travailler pour lui, de le connaitre davantage ; c'est également voir son prochain avec un regard d'amour et de bienveillance, c'est l'aider plutôt que le dénigrer, même s'il nous fait du mal.

    Lorsque cette flamme brûle au fond de nous, la vie devient plus belle car nous voyons tout avec un regard d'amour. Nous laissons de côté les travers, et nous nous attachons aux bonnes choses.

    Vous êtes tous des trésors de Dieu ! Seulement vous gâchez votre valeur lorsque vous laissez les difficultés prendre le dessus et ôter votre enthousiasme. Les difficultés rendent aigres, alors que Dieu rend joyeux, débordant de joie. En ayant le regard fixé sur Christ, en ne nous laissant pas distraire par ce qui nous entoure et en mettant Dieu au-dessus de nos soucis, alors nous gardons notre coeur dans la joie, dans la paix et dans l'amour.

    Dans le Nom de Jésus, Amen.

    http://www.enseignemoi.com/bernard-emkeyes/texte/ne-perdez-pas-votre-coeur-27321.html

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    Quiconque aura honte de moi…

    Par Jennifer

     

    « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra environné de la gloire de son Père avec les saints anges » Marc 8 : 38. Selon le Larousse, la honte est un « sentiment de gêne dû à la timidité, à la réserve naturelle, au manque d’assurance, à la crainte du ridicule, etc., qui empêche de manifester ouvertement ses réactions, sa manière de penser ou de sentir ».

    Nous comprenons donc que la honte est rattachée au mensonge, à l’hypocrisie et peut nous pousser à la compromission.

     

    Tout le monde connait ce sentiment puisque nous l’avons tous ressenti à un moment ou à un autre. Il est parfois si puissant que son simple souvenir peut nous mettre mal à l’aise. A sa simple évocation, vous pouvez vous retrouver à relater la situation en vous cachant derrière vos mains, en rigolant nerveusement, en bégayant… La honte peut même entraîner des modifications corporelles. Tout comme nous pouvons devenir pâles lorsque nous sommes malades, nous pouvons rougir de honte.

    Le site psychologies.com expliquera que « Les causes sont diverses et variées : être désigné au milieu d’une assemblée, recevoir des compliments, se retrouver en tête à tête avec quelqu’un qui nous attire. Quoi qu’il en soit, c’est parce que nous avons une ou plusieurs personnes en face de nous que le phénomène se déclenche. Personne ne rougit seul, chez soi. Car ce qui est en jeu dans cette affaire, c’est ce que nous imaginons que l’autre a perçu de nous, malgré nous. Quelque chose qui nous dépasse et qui nous submerge sans que nous puissions l’arrêter ».

    LE RENIEMENT DE PIERRE

    « Or Pierre était assis dehors dans la cour. Une servante s’approcha de lui, et lui dit : Toi aussi, tu étais aussi avec Jésus, le Galiléen. Mais il le nia devant tous, en disant : Je ne sais pas ce que tu dis. Et comme il était sorti dans le vestibule, une autre servante le vit et elle dit à ceux qui étaient là : Celui-ci aussi était avec Jésus de Nazareth. Et il le nia encore avec serment, disant : Je ne connais pas cet homme. Peu après, ceux qui se trouvaient là s’approchèrent, et dirent à Pierre : Certainement tu es aussi de ces gens-là, car ton langage te fait connaître. Alors il commença à faire des imprécations et à jurer, en disant : Je ne connais pas cet homme. Et aussitôt le coq chanta. Et Pierre se souvint de la parole de Jésus, qui lui avait dit : Avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. Et étant sorti dehors, il pleura amèrement » Matthieu 26 : 69-75.

    Le verbe renier, du grec aparneomai, tire ses origines de deux mots : apo et arneomai. Le premier signifie « séparation d’une partie par rapport à son tout, toute sorte de séparation d’une chose par rapport à une autre avec destruction du lien entre elles, distance » ; le second « renier quelqu’un, se renier soi-même, prouver le faux, agir entièrement d’une autre façon, dénier, abjurer, renoncer, ne pas accepter, rejeter, refuser une chose offerte ».

    Pierre a eu honte de témoigner sa foi et cela l’a entraîné à renier Jésus. Ses trois reniements peuvent se présenter en étapes distinctes. Premièrement, il nie publiquement devant qui veut l’entendre. Son reniement entraîne son premier mensonge :

    -« Je ne sais pas ce que tu dis ».

    Pierre souffrait-il de troubles de la mémoire? Nullement! Deuxièmement, il réitère son reniement sous couvert de serment, c’est-à-dire qu’il soutient son propos (son mensonge) par une promesse :

    – « Je ne connais pas cet homme ».

    Et pour finir, il se maudit par ses imprécations et jure en répétant

    – « Je ne connais pas cet homme ».

    Pierre avait été vu en compagnie de Jésus, mais bien plus son langage l’avait trahi. Et pourtant, devant de simples hommes, il a semblé effacer, par ces quelques mots, tout le parcours qu’il avait tracé avec son Maître.

    Le chant du coq, tel un électrochoc, rappela à Pierre les paroles de Jésus. Ses pleurs amers étaient certainement empreints d’une profonde repentance et nous voyons dans la suite des Écritures le puissant ministère apostolique qu’il a eu.

     « Pierre lui dit : Seigneur, pourquoi ne puis-je pas te suivre maintenant ? J’exposerai ma vie pour toi. Jésus lui répondit : Tu exposeras ta vie pour moi ? En vérité, en vérité, je te dis, que le coq ne chantera pas, que tu ne m’aies renié trois fois » Jean 13 : 37-38.

     Et pourtant, Jésus lui dira plus tard :

    « En vérité, en vérité, je te dis : Quand tu étais plus jeune, tu te ceignais toi-même, et tu allais où tu voulais ; mais quand tu seras vieux, tu étendras tes mains, et un autre te ceindra, et te mènera où tu ne voudras pas.  Or il dit cela pour indiquer par quelle mort Pierre glorifierait Dieu. Et ayant ainsi parlé, il lui dit : Suis-moi » Jean 21 : 18-19.

    QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE

    « Car il en sera comme d’un homme qui, partant pour un voyage, appela ses serviteurs et leur remit ses biens. Il donna à l’un cinq talents, à l’autre deux, et au troisième un ; à chacun selon sa capacité ; et aussitôt après il partit. Celui qui avait reçu les cinq talents s’en alla, et les fit valoir, et gagna cinq autres talents. De même, celui qui avait reçu les deux talents, en gagna aussi deux autres. Mais celui qui n’en avait reçu qu’un, alla et creusa dans la terre, et y cacha l’argent de son maître. Longtemps après, le maître de ces serviteurs revint et leur fit rendre compte. Alors celui qui avait reçu les cinq talents vint et présenta cinq autres talents, en disant : Seigneur, tu m’as confié cinq talents ; voici, j’en ai gagné cinq autres par-dessus. Et son Seigneur lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur ; tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; viens participer à la joie de ton Seigneur. Ensuite, celui qui avait reçu les deux talents vint, et dit : Seigneur, tu m’as confié deux talents ; voici, j’en ai gagné deux autres par-dessus. Et son Seigneur lui dit : Cela est bien, bon et fidèle serviteur, tu as été fidèle en peu de choses, je t’établirai sur beaucoup ; viens prendre part à la joie de ton Seigneur. Mais celui qui n’avait reçu qu’un talent vint, et dit : Seigneur, je savais que tu es un homme dur, qui moissonnes où tu n’as pas semé, et qui amasses où tu n’as pas vanné, c’est pourquoi craignant de perdre ton talent, je suis allé le cacher dans la terre. Voici, tu as ici ce qui t’appartient. Et son Seigneur répondant, lui dit : Méchant et lâche serviteur, tu savais que je moissonnais où je n’ai pas semé, et que j’amassais où je n’ai pas vanné, il te fallait donc remettre mon argent aux banquiers et à mon retour, je l’aurais retiré avec l’intérêt. Ôtez-lui donc le talent et donnez-le à celui qui a les dix talents. Car à celui qui a, il sera donné et il en aura encore plus, mais à celui qui n’a rien, cela même qu’il a, lui sera ôté. Jetez donc le serviteur inutile dans les ténèbres de dehors ; où il y aura des pleurs et des grincements de dents » Matthieu 25 : 14-30.

    Laissez-moi vous demander :

    Que faites-vous du Nom de Christ ? Êtes-vous un disciple qui témoigne de sa foi ou plutôt qui l’enterrez ? 

    Nous vivons dans une société basée sur l’apparence, la superficialité, l’égoïsme, la haine, l’hypocrisie… En 2015, oser dire que l’on croit en Jésus-Christ et qu’on se réunit avec des frères et sœurs pour prier devient un véritable sujet de moquerie. Au travail, qui n’a jamais eu à essuyer des « plaisanteries » sur sa foi ? Seul celui qui n’a jamais dit qu’il était disciple de Jésus.

    Je voudrais simplement ouvrir une parenthèse. Comme vous le savez, nous n’avons pas l’habitude de parler de Shora Kuetu. Toutefois, le ministère dans lequel nous sommes est chaque jour un peu plus combattu. Secte, escroquerie, mensonge, manipulation… Les reproches vont bon train. Même sans évoquer le prénom de Shora, nous sommes taxés de Kuetistes alors que nous avons pour seule référence la Bible. Alors certains préfèrent se taire plutôt que d’assumer d’être dans un ministère qui dénonce le péché, qui prêche la sanctification, qui prépare l’Épouse au retour de Jésus.

    Personnellement, avant d’arriver dans ce ministère, ma famille me considérait déjà comme une fanatique. Les gens autour de moi me trouvaient extrémiste et mon mode de vie a toujours dérangé depuis ma conversion. Si aimer Jésus est perçu comme du fanatisme, alors oui, je suis fanatique. Si mettre sa Parole en pratique est perçu comme de l’extrémisme, alors oui, je suis extrémiste. Il est important de comprendre que nous ne suivons pas un homme mais Jésus-Christ. Nous sommes dans ce ministère parce que nous sommes en accord avec les enseignements donnés, mais nous ne sommes nullement prisonniers. Beaucoup sont partis et d’autres continueront.

    « Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï avant vous. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui est à lui ; mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela le monde vous hait. Souvenez-vous de la parole que je vous ai dite : Le serviteur n’est pas plus grand que son maître. S’ils m’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi ; s’ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon Nom, parce qu’ils ne connaissent pas celui qui m’a envoyé » Jean 15 : 18-21.

    Beaucoup ne sont pas prêts à payer le prix et je prie que le Seigneur nous prépare, car les persécutions ne vont cesser de s’intensifier.

    Jésus-Christ nous a sauvés. Il nous a aimés le premier. Il est digne de toutes nos louanges et de notre adoration. Ne soyons pas religieux, ni idolâtres, mais que notre cœur brûle d’amour pour notre Sauveur et Seigneur Jésus.

    N’ayons pas honte afin qu’un jour il ne dise pas de nous : « (…) Je vous le dis en vérité, je ne vous connais pas » (Matthieu 25 : 15).

    « Car quiconque aura honte de moi et de mes paroles au milieu de cette génération adultère et pécheresse, le Fils de l’homme aura aussi honte de lui, quand il viendra environné de la gloire de son Père avec les saints anges » Marc 8 : 38.

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    SERVIR PAR AMOUR

    SERVIR PAR AMOUR

    PASTEUR F. LEFILLATRE

     

    Voilà le thème de cette matinée : Servir par amour. Courant juin, juillet, nous nous sommes longuement attardés sur l’amour de Dieu pour nous. Ce matin nous parlerons de notre réponse à l’amour manifesté de notre Seigneur.

    L’apôtre Paul dit dans (2 Cor.5/14) : « L’amour de Christ nous presse, nous étreint … » J’espère que vous êtes de ceux qui peuvent dire : « L’amour de Christ presse ma vie, Il m’a pris dans Ses bras. » C’est merveilleux de sentir la douceur de la présence de Christ qui nous accompagne jour après jour.

    L’amour de notre Seigneur Jésus-Christ est aussi une source d’encouragements, de bénédictions, de forces dans notre vie. Il nous appartient à chacun de savoir comment nous allons réagir à cet amour. Que faisons-nous de l’amour que le Seigneur nous donne ? Il donne Son amour gratuitement.

    Son amour a la puissance de nous libérer, Sa parole nous affranchit, nous rend libre. L’amour de Dieu est un amour gratuit, il nous rend libre. Je ne dis pas que nous sommes obligés de répondre à l’amour de Dieu, mais il nous appartient malgré tout de répondre à cet amour, à cette étreinte que Christ nous adresse.

    Nous ferons deux lectures, la première dans (Gal.5/1) c’est un peu le verset principal de cette épître et qui la résume : « C’est pour la liberté, que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. »

    Puis dans (Deut.15/12-18) Il est question ici de personnes, d’hommes ou de femmes du peuple hébreu car ils sont certainement tombés dans la pauvreté à cause d’affaires de la vie, d’accidents, de mauvais choix.

    C’était souvent ainsi à l’époque, ils se retrouvent dans l’obligation d’offrir leur vie au service d’une autre personne, de serviteur, il devenait esclave. L’esclavage était largement répandu à l’époque, d’une manière très dure. Le Seigneur voulait que cette pratique soit bien encadrée au sein de Son peuple.

    S’il arrivait que quelqu’un parmi le peuple d’Israël tombe dans la pauvreté et soit obligé de rentrer dans la servitude, le Seigneur ne voulait pas qu’il rentre dans un désespoir total. Ce que le Seigneur attendait c’est qu’au bout d’une période de service cette personne ait une nouvelle possibilité de redémarrer. 

    Ainsi quiconque prenait dans sa maison, un homme ou une femme du peuple hébreu qui était obligé de devenir esclave, devait l’affranchir au bout de six années de travail. Cette personne était rendue libre, et le Seigneur ajoutera (v.13/14) : « Quand cet homme ou cette femme quittera ta maison, tu ne le renverras point à vide, mais tu lui donneras de tes bénédictions, de ta richesse, du menu bétail, de ton pressoir, de ton aire et de ton blé.

    Ainsi la personne pourra redémarrer dans sa vie » C’était l’année de relâche, l’année de la liberté. Le Seigneur ajoute aussi ceci (v.16) : « Si cette personne, parce qu’elle s’est attachée à toi, qu’elle t’aime toi et ta maison, te dit : Je suis bien dans ta maison, je suis bien avec toi, je ne désire pas quitter ta maison. Alors tu prendras cette personne qui a exprimé ce désir et tu lui perceras l’oreille avec un poinçon ou un clou, sur la porte de ta maison. Cette personne deviendra ton serviteur pour toujours. »

    Ainsi donc, en Israël il y avait des personnes qui portaient une marque à leur oreille. Cette marque faisait d’eux des serviteurs, des esclaves perpétuels. Ils appartenaient pour toujours à une maison. Ce n’était pas une marque de honte, d’infamie de porter cette marque. Au contraire c’était la reconnaissance que cette personne s’est attachée librement à une maison, qu’elle lui appartenait, elle représentait aussi les intérêts de cette maison.

    Christ est venu pour nous rendre la vraie liberté. Christ nous a rachetés, nous étions esclaves, nous dit la Bible, de ce qui a triomphé de nous, du péché, de nos passions. Le Seigneur nous a vus comme des gens qui étaient sous l’emprise  de forces spirituelles, morales, qui nous empêchaient de pouvoir vivre véritablement libres. Nous étions esclaves, Christ est venu pour nous racheter de la malédiction du péché, de sa puissance. Nous savons que ce rachat s’est fait au prix de Son sang.

    Nous sommes libres, parce que Christ a versé Son sang pour nous. Il nous voyait esclaves, Il nous renvoie libres. Nous n’avons pas besoin d’attendre six années de service pour trouver cette liberté, mais à l’instant même où nous reconnaissons que Jésus-Christ est mort pour nous, nous sommes libres 

    Plusieurs au milieu de nous pourraient témoigner de la liberté précieuse que Christ  leur a accordée, quand il a brisé les chaînes de la dépression, les chaînes de traitement de médicaments, de l’alcool, d’une sexualité débridée… Ils étaient oppressés par ces choses. Christ les a affranchis, Il leur a dit : « Tu es libre aujourd’hui, non pas au bout de six années.

    L’année du Jubilé, de la grâce c’est maintenant  » Nous sommes dans l’année de la grâce, l’année de la liberté ». Avant de nous donner la liberté, Dieu n’exige pas de nous, que nous ayons travaillé six ans pour Lui. Il nous dit : « Aujourd’hui c’est le jour favorable ! » Quiconque place sa foi en Jésus-Christ trouvera cette liberté.

    Oui, nous sommes libres. Christ nous a accordé une liberté inconditionnelle, immédiate. Encore une fois nous voyons combien sont excellentes les promesses de la Nouvelle Alliance en Jésus-Christ !

    La question qui se pose maintenant est de savoir : « Qu’allons-nous faire de cette liberté, que Christ a acquise pour nous et qu’Il nous donne maintenant ? Comment allons-nous répondre à cette grâce qui nous est faite ? » Nous sommes dans l’année de la Grâce, du Jubilé et il nous appartient, comme l’esclave hébreu de déterminer ce que nous allons faire. Allons-nous faire notre propre vie ?

    Allons-nous user de cette liberté nouvelle que Christ nous offre pour notre propre cause ? » Nous avons peut-être des projets professionnels, familiaux, de construction de maison… En Christ nous sommes libres de choisir cette option, de dire au Seigneur : « Merci, Seigneur, parce que Tu m’as affranchi.

    Merci parce que Tu m’as libéré de la puissance du péché. Merci parce que Tu m’as pardonné, Tu m’as renouvelé, Tu m’as réconcilié avec le Père. » Nous sommes libres de Lui dire : « Maintenant, je vais redémarrer ma vie et je vais pouvoir aller de l’avant. »

    Nous sommes libres de quitter la maison du Seigneur avec ce conseil comme Paul le dit dans (Gal.5/1) en veillant de ne pas nous mettre à nouveau sous un joug étranger. Est-ce une chose si rare que des hommes, des femmes même appartenant à une église, agissent ainsi ? En disant : « Merci Seigneur pour la liberté que Tu m’as donnée, et maintenant je vais faire ma vie. »

    Nous aimerions qu’il n’en soit point ainsi, mais je crois qu’il y a beaucoup de frères et sœurs chrétiens qui vivent ainsi. Ils ont reçu la liberté du Seigneur. Ils bénissent Dieu pour tout ce qu’Il leur a accordé, mais ils vont continuer à vivre leur vie, d’avancer dans leurs projets, dans leurs carrières, dans leurs objectifs personnels. Ils diront : « Merci Seigneur, pour ce nouveau redémarrage, ce nouveau départ, mais maintenant je veux user de ma liberté pour moi. »

    Est-ce que Dieu est irrité de ces choses ? S’offusque-t-Il de cela ? Je crois que le Seigneur est tout à fait cohérent avec Lui-même puisque c’est pour la liberté, que Christ nous a affranchis. Il est Celui qui brise les chaînes du péché, Il nous apporte le pardon. Si nous disons : « Seigneur, maintenant par Ta grâce, avec Toi, c’est vrai, je veux vivre ma vie. » le Seigneur nous laissera vivre notre vie.

    Par contre je crois qu’Il sera triste parce qu’Il a autre chose à nous proposer, Il a autre chose en réserve pour nous. Alors comme il est écrit dans (Gal.5/13) : « Tu es libre, mais attention, ne fais pas de cette liberté un prétexte pour vivre selon la chair. » Autrement dit, ne retourne pas aux choses du passé, ne te laisse pas de nouveau attraper par des jougs étrangers, des passions étrangères. Ainsi Christ nous offre une véritable liberté.

    Le Seigneur nous permet de continuer notre vie, je vous dis même, que non seulement Il nous offre cette liberté, Il nous bénit dans cette liberté. Tout comme le maître hébreu avait charge de donner à son esclave qui quittait la maison au bout de six années de service, il devait lui donner de son menu bétail, de son pressoir, de son aire,

    Je dis que quelqu’un qui est affranchi du Seigneur mais qui veut continuer à vivre sa vie selon ses intérêts, Dieu le bénira quand même, car le Seigneur est fidèle, Il ne peut pas se renier Lui-même et Il continuera à veiller sur sa vie. Aujourd’hui est un jour de liberté, c’est l’année de la grâce et le Seigneur nous donne une liberté inconditionnelle.

    Maintenant il nous appartient de donner cette réponse à Dieu, et de réfléchir à la manière dont nous vivons notre vie personnellement. Christ nous a affranchis : « Qu’ai-je donc fait ? Que suis-je en train de faire de cette liberté ? Est-ce que j’utilise cette liberté pour vivre pour moi-même ?

    J’en ai le droit évidemment  tout en étant encore béni par le Seigneur, car je Lui demande Sa bénédiction sur ma vie, sur mes projets, sur ma famille. » Le Seigneur est capable de bénir ou réalisons-nous qu’il y a autre chose. L’esclave hébreu avant de quitter la maison se disait : « D’accord, le maître va me donner quelques chèvres, quelques brebis, du blé, quelques hectolitres de vin.

     

     

    Avec cela j’aurai un petit pactole pour redémarrer dans ma vie, c’est très bien, très intéressant. Avant de quitter la maison de mon maître, je veux me rappeler l’amour de mon maître. Voilà un homme qui m’a considéré pendant six ans, non pas comme un ouvrier étranger mais comme un serviteur de sa maison. »

    Le serviteur hébreu n’était certainement pas considéré comme un mercenaire, comme une machine à faire des heures à n’en plus finir. Il faisait partie de la famille du maître. Il mangeait la Pâque avec son maître, son maître veillait sur lui.

    Peut-être, se dit-il alors : « D’accord j’ai toute cette liberté, voilà les biens que le maître veut me donner, mais il y a quelque chose de plus grand, il y a l’amour de mon maître, ces relations que nous avons bâties avec le temps. » Alors cet esclave hébreu se disait-il avant de quitter cette maison : « Il faut que je réfléchisse bien, je n’en retrouverai pas une autre comme celle-là. J’y suis bien, j’ai peut-être fondé une famille, j’ai trouvé une famille, j’ai eu des enfants. Est-ce que je vais tout quitter simplement pour user de ma liberté ? »

    Je crois que nous devons réfléchir quant à la liberté que Christ nous a offerte. Nous qui avons goûté à l’amour de Dieu, qui pouvons dire que l’amour de Christ nous a étreint, qu’il nous presse, allons-nous dire : « Merci, mon Dieu, pour toutes les bénédictions ou au contraire, allons-nous réfléchir un instant sur cet amour en nous disant : « Seigneur, jamais dans le monde j’ai trouvé un amour comme le Tien, jamais dans le monde je n’ai trouvé une force aussi grande pour ma vie que Ton amour qui remplit mon cœur. Cet amour est plus grand que toute la liberté que je peux avoir maintenant. »

    L’esclave hébreu disait : « Oui, l’amour de mon maître vaut mieux que la liberté qu’il me donne. Le serviteur de Jésus-Christ réfléchit à cela et il se dit : « Que vais-je donc faire ? J’ai reçu Son amour, Sa liberté, est-ce que je vais m’en aller ou alors est-ce que je vais me tourner vers Celui qui a donné Sa vie pour moi, en Lui disant : Je veux m’attacher à Toi Seigneur, Tu m’as aimé jusqu’à donner Ta vie sur la Croix. Je ne veux pas continuer à vivre comme autrefois, vivre pour mes projets, mes ambitions.

    Il y a quelque chose qui s’est passé en moi, j’ai découvert Ton amour. Il y a quelque chose de plus fort dans cette vie que mes projets, ma liberté. Seigneur, Tu as certainement préparé quelque chose pour moi. »

    Nous réalisons que l’Evangile a un autre message que simplement celui de nous affranchir, nous donner la vraie liberté. Il nous propose quelque chose de plus grand, il nous invite à considérer que Christ nous a rachetés et que nos vies, nos corps ne nous appartiennent plus. Il nous invite à considérer que nous ne pouvons plus continuer à vivre comme nous le faisions autrefois, même si nous le faisons avec des valeurs chrétiennes.

    Nous ne pouvons pas simplement penser comme ce monde pense, à courir après l’argent, le prestige, à la consommation, aux plaisirs immédiats. Nous avons découvert dans l’amour de Christ d’autres valeurs qui sont beaucoup plus grandes. L’apôtre Paul nous dit dans (Rom.12/1) de ne pas nous conformer au siècle présent mais d’offrir nos corps comme un sacrifice vivant, saint et agréable.

    N’était-ce pas un sacrifice, quand l’esclave hébreu disait : « Je veux rester dans ta maison, mon maître ! »  C’était le sacrifice de sa liberté, mais il savait qu’il y aurait une plus grande bénédiction. En nous tournant vers Jésus-Christ et vers Son amour manifesté pour nous à la Croix, qu’allons-nous dire ? « Seigneur, ma liberté acquise par Toi vaut plus que tout ou alors Ton amour pour moi vaut plus que cette liberte

     

    Alors Seigneur, je suis prêt à la mettre de côté, à T’offrir cette liberté que Tu m’as donnée et à m’offrir moi-même comme un sacrifice vivant, saint et agréable pour Toi. » « Oui, Seigneur, comme l’esclave hébreu je pourrais vivre ma vie pour moi-même, je sais même que Tu me bénirais de toutes sortes de bénédictions. Tu vois je ne veux plus vivre pour mes projets, pour mes plans,  mais je veux vivre pour Tes projets, je veux vivre dans Ta maison. »

    N’est-ce pas là l’appel du Seigneur ! N’est-ce pas là la réponse que nous devons apporter à Celui qui a rempli nos vies de Son amour, de Lui dire : « Seigneur, je T’offre ma liberté, je ne veux pas sortir de Ta maison, parce que je T’aime Toi et ta maison, dit le texte hébreu, pas simplement Dieu mais aussi Sa maison, Son Eglise, Son Royaume. Dans (Gal.5/13) : « Rendez-vous, par amour, serviteurs les uns des autres. »

     

     

    C’est le désir de servir Dieu et de servir Sa maison. « Je veux m’attacher à Toi, Seigneur, Tu m’as rendu libre, j’ai cette liberté de pouvoir aller dans cette vie comme bon me semble, en marchant dans Tes voies.

     

     

    Tu vois Seigneur, je T’aime tellement parce que Tu m’as aimé, je ne veux pas quitter Ta maison. Je veux devenir un serviteur perpétuel de Ta maison, par amour non pas par obligation, en réponse à l’amour de Christ qui m’étreint. »

    Lorsque l’esclave hébreu répondait ainsi, et qu’il disait : « Non, je ne veux pas quitter Ta maison car j’y suis bien, c’est le lieu où je suis aimé. Je ne veux plus vivre pour mes projets mais pour les tiens, ô ! mon maître.

    Ils sont bons car Tu es bon. » Alors il prenait son esclave, il le menait à la porte de la maison, il prenait un poinçon et il perforait l’oreille de l’esclave sur la porte de la maison. Ce n’était pas une honte que de porter cette marque.

     Elle était un signe de reconnaissance de ce statut particulier en Israël du serviteur perpétuel d’une certaine maison ou d’un maître. Nous n’avons pas été percés, mais nous portons en nous une marque, elle est invisible, elle s’appelle le sceau du Saint-Esprit. Lorsque quelqu’un est rendu libre par Jésus-Christ et dit : « Seigneur, je ne veux pas quitter Ta maison, je veux y rester. »

     Il y a cette marque qui s’imprime sur sa vie, le sceau du Saint-Esprit. Nous portons cette marque en nous, nous qui disons : « Je veux devenir un serviteur de Ta maison. »

    Cette marque est un signe de propriété. Elle est invisible, elle agit en nous par le témoignage du Saint-Esprit, elle nous permet de dire : « Abba, Père ! Je suis de Ta maison. » Comme nous sommes dans la Nouvelle Alliance, quand nous recevons cette marque, nous ne restons pas des serviteurs, des esclaves nous devenons des fils et des filles de la maison de Dieu.

    Nous ne sommes plus des mercenaires, nous ne sommes pas des visiteurs. Nous ne sommes pas simplement des amis ou des gens de passage, nous sommes la propriété du Seigneur, des enfants de Dieu, de Sa famille, nous portons cette marque. C’est une marque de reconnaissance, de propriété.

    Cette marque est un signe d’authentification pour nous et pour le monde extérieur. Nous appartenons à Dieu. J’ai choisi d’appartenir à Dieu. Moi et ma famille nous servons la maison du Seigneur. Cette marque de l’Esprit est aussi un signe d’autorité. Nous obéissons au Maître, nous sommes dépendants de Lui.

     Quiconque porte cette empreinte, le sceau du Saint-Esprit sur sa vie a une autorité. Il exerce une autorité lorsqu’il agit dans le cadre des affaires du Maître, c’est la puissance du Saint-Esprit. C’est aussi un signe de protection. Quand nous portons cette marque sur notre vie, ceux qui nous entourent voient la bénédiction de Dieu et Son autorité. Alors nous savons que Dieu fixe les limites à l’épreuve. Il est avec nous, Il nous protège jour après jour et Il nous garde. Cette marque de l’Esprit est ainsi posée sur nos vies.

    Jésus dit dans (Jn.6/27) qu’Il a été marqué du sceau de Dieu. Jésus n’a pas eu honte de porter cette marque, Il n’a pas honte d’être serviteur perpétuel de la maison de Dieu. Je vous rappelle que les marques que le Seigneur a portées n’ont pas été simplement un clou qui a percé Son oreille mais ce sont Ses mains, Ses pieds qui ont été percés.

     Les épines ont percé Sa tête, la pointe de la lance a percé Son côté. Ses marques, ses stigmates font de Lui le Serviteur de Dieu pour l’éternité. C’est Lui qui a été percé pour nous. Maintenant Il me marque de Son sceau, de Sa Présence. Je rappelle cette marque est un sceau de propriété, un sceau d’authentification, un sceau d’autorité, un sceau de protection.

    Il est invisible aux yeux des hommes mais je vous rappelle cette promesse que nous trouvons dans (Apoc.3/12) : « Celui qui vaincra, Je ferai de lui une colonne dans le temple de Mon Dieu, et il n’en sortira plus ; J’écrirai sur lui le nom de Mon Dieu, et le nom de la ville de Mon Dieu, de la nouvelle Jérusalem qui descend du ciel d’auprès de mon Dieu, et Mon Nom nouveau. »

     Aujourd’hui la marque de l’Esprit sur nos vies est invisible, un jour elle sera rendue visible dans le ciel. Nous ne sortirons plus de la maison de Dieu, nous y serons pour l’éternité. Aujourd’hui nous en vivons les arrhes, les prémices. 

    Maintenant laissez-moi vous dire ce petit point : c’est que tous les hommes portent une marque, aujourd’hui, elle est invisible. Nous savons la marque que nous portons. Si tu as choisi de vivre pour la maison de Dieu, tu portes la marque et le sceau du Saint-Esprit.

    Ceux qui sont dans ce monde portent une marque invisible, elle se révélera en son temps. L’apôtre Paul nous parle dans l’épître aux Thessaloniciens du mystère de l’iniquité qui agit déjà. L’ennemi est celui qui frappe les hommes d’une marque invisible.

    C’est une marque qui flétrit leur conscience, qui les amène dans une situation de rébellion à l’égard de Dieu. Nous savons qu’un jour cette marque deviendra visible, la Bible l’appelle : la marque de la bête. Quiconque portera cette marque, la portera pour l’éternité. Il sera rejeté loin de la maison de Dieu pour l’éternité. il vaut mieux porter la marque du Seigneur.

    Le trou fait par le poinçon était fait à l’oreille. L’oreille est la marque du disciple (Es.50/4-5) : « … Il éveille, chaque matin, Il éveille mon oreille, pour que j’écoute comme écoutent des disciples. Le Seigneur m’a ouvert l’oreille et je n’ai point résisté, je ne me suis point retiré en arrière.  »

     L’oreille, car notre relation avec le Maître commence par une bonne écoute du Maître. Jésus dit (Mat.11/29) : « Prenez Mon joug sur vous et recevez Mes instructions… » Si nous disons : « Oui, Seigneur, je vais Te servir… » et que nous allons faire ce que nous voulons et ne pas entendre ce que Dieu nous dit, cela ne sert à rien.

     La première chose qui doit être marquée de l’empreinte de Dieu est notre oreille : être à l’écoute de Dieu. Lorsque nous sommes à Son écoute nous sommes remplis de Sa volonté et alors nous pouvons agir comme Il le veut.

    Tu m’as ouvert l’oreille et je n’ai point résisté. Dieu veut nous ouvrir les oreilles. Peut-être ce matin le Seigneur aurait-Il besoin de dire à quelqu’un comme Il l’a fait pour cet homme qui était sourd : « Ephphatha : Ouvre-toi ! » Que nos oreilles puissent enfin s’ouvrir, pour être à l’écoute du Seigneur et non pas de tout ce que nous pouvons entendre de nous, de toutes nos pensées, de tout ce qui peut traverser notre esprit ! Nous avons besoin d’être à Son écoute. 

    L’oreille du serviteur était poinçonnée à la porte. Quel endroit symbolique ! Jésus a dit : « je suis la Porte. Nous croyons que la porte de la maison de Dieu est la Croix de Jésus-Christ. Nous nous rappelons le jour de la Pâque en Égypte.

     Quand l’ange exterminateur passait au-dessus du pays de Gosen, il a épargné les maisons des Hébreux là où il y avait le sang sur la porte de la maison.

     La porte est le lieu aussi où selon (Deut.6/4-9) on mettait cette prière sur les poteaux de la maison et sur la porte : «Ecoute, Israël ! L’Eternel, notre Dieu, est le seul Éternel. Tu aimeras l’Eternel, ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force… » Quiconque met sa vie sur la porte de la maison de Dieu ne le fait pas par obligation mais par amour. Écoute, Israël, tu aimeras Ton Dieu.

    Ce lieu est symbolique, marqué du sceau du Saint-Esprit. Le serviteur qui dit à Son Seigneur : « Je veux rentrer dans Ta maison » Le Seigneur le conduira une nouvelle fois à la Croix.

    Là ce ne sera pas Christ qui sera en quelque sorte percé, mais c’est nous-mêmes qui sommes percés, marqués par le sceau de l’Esprit, dans un sacrifice qui nous unit à Jésus-Christ, le sacrifice et l’offrande de nos vies.

    A l’endroit même où Christ est mort pour nous, nous disons : « Seigneur, je veux mourir à moi-même pour vivre pour Toi. » Là dans une communion avec le Seigneur Jésus-Christ, avec le Saint-Esprit qui nous marque et une communion avec le Père, la porte là même où il est écrit : « Tu aimeras Ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme » à cet endroit-là, nous disons : « Je deviens ton serviteur pour l’éternité. » Dans cette action il y a quelque chose de très saint.

    C’est pour la liberté, que Christ nous a affranchis, nous sommes libres de répondre à l’amour du Seigneur. Nous sommes libres de vivre notre liberté comme bon nous semble sans encore une fois nous remettre sous un joug étranger. Qu’on le veuille ou non pour beaucoup de chrétiens c’est le cas. Ils continuent à vivre comme ils vivaient autrefois les mêmes projets, les mêmes ambitions, ils ont choisi de faire leur vie.

     Est-ce pour autant que le Seigneur effacera leurs noms du Livre de vie ? Je ne le crois pas mais ce qui est clair c’est qu’ils passent à côté du projet de Dieu pour leur vie. Le Seigneur, ce matin nous invite à considérer l’exemple de cet esclave qui s’attache à son maître par amour. « Seigneur, je T’aime Toi et Ta maison. »

    Voilà ce que le Seigneur nous invite à considérer pour devenir ce serviteur par amour, pour devenir pour l’éternité serviteur de Jésus-Christ. Nous porterons ainsi cette marque sur nos vies qui glorifiera notre Dieu. 

    Qu’allez-vous faire de votre liberté ? Que faites-vous de cette liberté ? Je veux aussi rappeler que nous rendrons compte à Dieu au Tribunal de Christ, de ce que nous avons fait de cette liberté. Certains seront tristes quand ils réaliseront qu’ils sont passés à côté de tant de choses que Dieu avait préparées pour eux.

     Ils ont saisi quelques bénédictions du menu bétail, du pressoir et de l’aire, mais c’est si peu par rapport à ce que le Seigneur veut leur donner s’ils restent  dans la maison. A tous ceux qui ont dit : « Seigneur, voici mon oreille » et qui auront laissé de côté bien des ambitions personnelles pour dire : « Je veux Te servir Toi et Ta maison. » Ceux-là entendront la voix de Dieu qui leur dira : « Entre  bon et fidèle serviteur, entre dans la joie de Ton Maître. » « Mais, Seigneur, j’ai fait si peu ! » « Oui, mais tu as choisi d’offrir ta liberté pour rester dans Ma maison, même si tu as fait peu, tu l’as quand même fait. »

    Voilà à quoi l’amour de Christ nous presse. Ce matin, il nous appartient encore de réfléchir sur ces choses que nous avons entendues bien des fois pour nous dire : « Seigneur, Est-ce que mon oreille est fermée ? Est-ce que je porte bien ce sceau de l’Esprit sur ma vie, cette empreinte du Saint-Esprit sur ma vie, qui fait de moi un témoin véritable de la Pentecôte, qui ne vit plus pour lui-même mais pour Jésus-Christ et pour Sa maison ? »  Alléluia ! Nous allons incliner nos fronts et prier.

    AMEN.

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